Professionnels de la mer Les pétroliers, méthaniers et autres professionnels, navigants le plus souvent sous
pavillon de complaisance afin d'éviter les frais de dégazage (nettoyage des cuves ayant servi au transport des produits pétroliers) ainsi que la perte du temps nécessaire pour sa réalisation, effectuent cette opération en mer et rejettent tous ces déchets ainsi que ceux des vidanges des moteurs de leurs navire, au large dans les eaux internationales (au delà des 12 milles marins soit 27 km des côtes).
Il en est de même pour la pêche industrielle pratiquée par les chalutiers et les
seincholles. Les premiers avec leurs filets dont les mailles sont trop petites, vident la mer du poisson qu'elle contient, détruisent faune et flore sur leur passage. Même les alevins sont tués, prisonniers des filets et écrasés par leurs aînés. Des chiffres Le secteur des pêches maritimes compte plus de 21
000 marins pêcheurs embarqués sur 6
000 navires.
J'ai personnellement été contraint plusieurs fois, par des petits chalutiers, a me déplacer de mon lieu de pêche (de plaisance) alors que je me trouvais à moins de 400 mètres de la côte par 7 m de fond. Ils traquaient les bancs de sardines et maquereaux qu'ils me voyaient prendre (jumelles). Leur loi est la suivante « Tu pars ou je te coules ». Il est même arrivé, et cela n'est pas bien vieux, que les Affaires Maritimes de Martigues surprennent, de nuit, un chalutier en plein exercice, dans le canal de Caronte, qui relie l'Étang de Berre à la Mer. Ce canal est réservé à la circulation des navires et aucune dérogation de pêche n'est délivrée (hors mis la pêche à pied et quelques autorisation pour la plaisance, certains jours seulement). Même si le propriétaire du chalut a été verbalisé, d'une amende sévère, cela ne le gêne pas beaucoup, car le rapport financier de la vente des Loups compensent largement l'amende infligée. Une interdiction de pêche d'une semaine ou plus selon le degré de gravité des infractions aurait certainement plus d'efficacité que l'amende. Je parle d'une région que je connais bien, pour y être né, mais cette pratique est malheureusement courante dans d'autres lieux. Dernièrement, un pétrolier, qui avait été interdit d'entrée dans un port des États Unis pour des raisons de sécurité maritime, se trouvait ancré dans le Golfe de Fos. Pourquoi ? L'argent, toujours lui ! Mais qui en gagne le plus dans ces opérations ? En tous cas, cela n'allège pas nos impôts, et nous payons pour ces pollutions. " L'État a des raisons que la raison ne connaît pas " Comme l'a révélé l'hebdomadaire "Le Marin", L'Erika a changé, en 24 ans d'existence, sept fois de nom, porté cinq pavillons différents, et vu valsé neuf "ship managers ", ces opérateurs chargés de la gérance du bateau. Un art de la mutation auquel le monde de la marine marchande est certes rompu, mais que L'Erika a poussé très loin. L'Erika, armateur italien, courtier anglais, affréteur français, pavillon maltais, équipage indien, symbolise parfaitement la tendance de la flotte marchande. LA RENTABILITÉ IMMÉDIATE EST LE SEUL SOUCI DE CERTAINS TRANSPORTEURS MARITIME. L'EUROPE DOIT SE DONNER LES MOYENS DE RENFORCER LA RÉGLEMENTATION ET LES CONTRÔLES A TOUS LES NAVIRES SIGNALES ET TOUCHANT LES PORTS DE LA COMMUNAUTÉ. Vous êtes le visiteur n°
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