BIOLOGISTE :

        Associée parfois à cette fonction d'hématologiste, la biologie tient également une place importante. Explorations fonctionnelles des principaux organes, examens au microscope de prélèvements cutanés ou de cérumen auriculaire, dosages de progestérone pour appréhender  le meilleur moment d'une saillie, … les applications sont nombreuses, variées et réclament de la part du vétérinaire des connaissances poussées de la physiologie animale, comme de la parasitologie ou de la microbiologie.

        Enfin, et c'est l'aspect curieusement le moins connu des capacités d'un vétérinaire, celui-ci peut également jouer un rôle important de conseiller auprès des propriétaires d' animaux .
En effet, qui mieux que lui  peut être en toute logique :

CONSEILLER EN ALIMENTATION ANIMALE :

      Chaque stade de la vie d'un animal réclame des besoins alimentaires spécifiques : ceux-ci sont différents pour un chiot en croissance par rapport à ceux d'un chien âgé ou d'une chienne en lactation.
Les grandes surfaces se contentent d'exposer des rayons entiers d'aliments sans autre moyen de s'y retrouver que le prix de vente; la publicité vante plus les qualités gustatives des produits  que leurs qualités nutritives réelles; les éleveurs et autres animaleries conseillent classiquement leur « marque-sponsor », sans réelle objectivité. Seul votre vétérinaire, qui connaît les besoins alimentaires propres à chaque animal, pourra vous conseiller l'aliment qui lui convient à un moment donné , en se basant sur la digestibilité du produit, le taux de protéines réel, …. C'est lui seul, le véritable diététicien de l'animal.

PHARMACIEN:

       Les praticiens, en complément d'une consultation, peuvent délivrer des médicaments vétérinaires. Mais il peut aussi  vendre des produits sans ordonnance, comme les pharmaciens d'officine ou les grandes surfaces, là encore.
La différence est que, même sans avoir une consultation à payer, les maîtres d'animaux sont sûrs de trouver chez lui, le produit adapté ( au problème à traiter; à l'animal à soigner ) en recherchant toujours l'innocuité pour l' animal ou son entourage.

              Ce rôle de conseiller en produits pharmaceutiques n'est possible que grâce à une formation spécifique que suivent les vétérinaires et leur personnel. Il n'en est hélas pas de même dans les autres points de vente ( grandes surfaces par exemple ) , d'où encore, de trop fréquents accidents d'intoxication avec des produits anti-parasitaires notamment.

                      Cette liste de spécialisations pourrait sans doute et sera certainement à compléter : ainsi, une nouvelle facette du métier de vétérinaire est en train de se mettre en place doucement dans les écoles vétérinaires et au travers d'enseignement post-universitaires : il s'agit de la psychiatrie animale ou moins pompeusement , des troubles du comportement animalier. Trop souvent négligée par les maîtres d'animaux eux mêmes, cette pathologie et la venue de nouvelles thérapeutiques devraient  prochainement permettre aux vétérinaires d'ajouter une nouvelle corde à leur arc.