Comité de quartier des Baumettes

"Le Patriote" du 7 avril 2001

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Et le principe de précaution ?

« Les enfants niçois sont-ils plus résistants que les autres ? », c'est la question que pose Jean-Christophe PICARD, le président du Comité de quartier des Baumettes. En effet, selon lui, « il n'y a plus, aujourd'hui, de doute sur la dangerosité des antennes-relais ». Et de préciser : « on sait que le champ d'ondes électromagnétiques permanent qu'elles dégagent facilite le développement de tumeurs et de cancers. »

C'est pour cette raison que la plupart des pays européens ont imposé une distance de sécurité minimum entre les antennes-relais et les habitations : 20 mètres en Suisse, 30 mètres en Belgique, 100 mètres en Italie et en Écosse. La France, quant à elle, se contente d'exiger la pose de panneaux avertissant de la présence d'un champ électromagnétique ; ces panneaux doivent être placés à 2,5 mètres de l'antenne... c'est-à-dire sur le toit !

En attendant une évolution de la législation, le président de quartier demande à la ville de Nice - et depuis un an à son maire ! - l'application du principe de précaution. Des villes comme Mouans-Sartoux, Vallauris et Villeneuve-Loubet ont pris des arrêtés municipaux allant dans ce sens.

Pourtant, devant cette prise de conscience générale, la municipalité de Nice « continue de faire l'autruche » et se contente de déclarer que « la Ville se conformera à une législation future » (cf. Nice-Matin du vendredi 16 mars 2001). « Inadmissible » pour Jean-Christophe PICARD qui ironise en se demandant : « La municipalité considère-t-elle que les enfants niçois sont plus résistants que les enfants des autres villes du département ? »

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