Comité de quartier des Baumettes

Communiqué de presse du 16 mars 2001

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Les enfants niçois sont-ils plus résistants que les autres ?

Il n’y a plus, aujourd’hui, de doute sur la dangerosité des antennes-relais : on sait que le champ d’ondes électromagnétiques permanent qu’elles dégagent facilite le développement de tumeurs et de cancers.

C’est pour cette raison que la plupart des pays européens ont imposé une distance de sécurité minimum entre les antennes-relais et les habitations : 20 mètres en Suisse, 30 mètres en Belgique, 100 mètres en Italie et en Écosse. La France, quant à elle, se contente d’exiger la pose de panneaux avertissant de la présence d’un champ électromagnétique ; ces panneaux doivent être placés à 2,5 mètres de l’antenne… c’est-à-dire sur le toit !

En attendant une évolution de la législation, il faut impérativement appliquer le principe de précaution. Aussi, depuis plus d’un an, nous demandons au Maire de Nice de ne pas autoriser l’implantation d’antennes-relais à moins de 300 mètres des habitations ou, tout du moins, des lieux sensibles (crèches, écoles, hôpitaux, maisons de retraite, etc.).

Nous nous réjouissons que les maires de Mouans-Sartoux, Vallauris et Villeneuve-Loubet aient pris des arrêtés municipaux allant dans ce sens.

Devant cette prise de conscience générale, il est inadmissible que la Municipalité de Nice continue de faire l’autruche et se contente de déclarer que « la Ville se conformera à une législation future » (cf. Nice-Matin du vendredi 16 mars 2001). En attendant, de nombreuses antennes-relais restent placées à proximité des écoles... La Municipalité considère-t-elle que les enfants niçois sont plus résistants que les enfants des autres villes du département ?

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