Les enfants niçois
sont-ils plus résistants que les autres ?
Il n’y a plus, aujourd’hui, de doute sur la
dangerosité des antennes-relais : on sait que le champ d’ondes électromagnétiques
permanent qu’elles dégagent facilite le développement de tumeurs et de
cancers.
C’est pour cette raison que la plupart des pays
européens ont imposé une distance de sécurité minimum entre les
antennes-relais et les habitations : 20 mètres en Suisse, 30 mètres en
Belgique, 100 mètres en Italie et en
Écosse. La France, quant à elle, se
contente d’exiger la pose de panneaux avertissant de la présence d’un champ
électromagnétique ; ces panneaux doivent être placés à 2,5 mètres de
l’antenne… c’est-à-dire sur le toit !
En attendant une évolution de la législation, il
faut impérativement appliquer le principe de précaution. Aussi, depuis plus
d’un an, nous demandons au Maire de Nice de ne pas autoriser l’implantation
d’antennes-relais à moins de 300 mètres des habitations ou, tout du moins,
des lieux sensibles (crèches, écoles, hôpitaux, maisons de retraite, etc.).
Nous nous réjouissons que les maires de
Mouans-Sartoux, Vallauris et Villeneuve-Loubet aient pris des arrêtés
municipaux allant dans ce sens.
Devant cette prise de conscience générale,
il est
inadmissible que la Municipalité de Nice continue de faire l’autruche et se
contente de déclarer que « la Ville se conformera à une législation
future » (cf. Nice-Matin du vendredi 16 mars 2001). En
attendant, de nombreuses antennes-relais restent placées à proximité des
écoles... La Municipalité
considère-t-elle que les enfants niçois sont plus résistants que les enfants
des autres villes du département ?