Comité de quartier des Baumettes

Les habitants du quartier des Baumettes défendent leurs intérêts via le web

Un Comité de quartier hyper (ou inter) actif

Il y a quelques semaines, France Télécom installait sur le toit d'un immeuble boulevard Grosso un relais de six antennes destiné aux communications téléphoniques cellulaires. Si un tel équipement est le bienvenu pour les utilisateurs de téléphones portables, ces antennes ne sont pourtant pas du tout du goût de nombreux habitants du quartier. Le relais se trouve à 10 mètres de l'école des Baumettes, ce qui constitue selon les riverains en colère un danger pour les plus exposés à ce fort champ électromagnétique : les enfants.

Face aux accusations de " mise en danger de la vie d'autrui ", la société France Télécom se contente de faire valoir l'autorisation accordée par la mairie et le respect des normes françaises de l'installation. Parents et autres opposants du relais se sont regroupés derrière le Comité de quartier des Baumettes pour faire entendre leurs arguments aux institutions et médias dans le but d'aboutir à la destruction de l'installation. Un site Internet rend compte de l'évolution de la procédure, une plainte a été déposée au parquet de Nice.

A l'heure où les antennes fleurissent sur les toits, toute la France s'apprête à céder à l'hégémonie du géant et à acheter des actions France Télécom. Toute la France ? Un quartier peuplé d'irréductibles résiste encore et toujours à l'envahisseur dans le sud-est du pays, leur site web : http://perso.libertysurf.fr/baumettes/

Lire aussi sur le web

"téléphone mobile online", le site de ceux qui prennent les dangers des téléphones mobiles au sérieux : http://telephone.mobile.online.fr/

Bouygues Télécom, ce n'est pas un canular, publie un document faisant un état des lieux des dangers liés aux télécommunications cellulaires : http://www.bouyguestelecom.fr/sante/

Il faut croire que les abonnés au réseau Bouygues n'ont pas pris le temps de faire le détour par le site " santé " de Bouygues Télécom avant d'acheter un téléphone mobile car on n'y trouve rien de rassurant. Le mot du président de Patrick Leleu Bouygues Télécom résume avec une certaine ambiguïté la situation : " Le sujet est complexe et controversé, de nombreuses études ont été réalisées et d'autres sont en cours. Les premières conclusions n'ont pas apporté la preuve de l'existence d'effets nocifs sur la santé de la téléphonie mobile, ni de certitude contraire. "