Comité de quartier des Baumettes

"Nice-Matin" du 6 septembre 2000

Accueil
Calendrier
Présentation
Dossiers
Infos pratiques
Nous contacter
Liens

 

École des Baumettes : la phobie des antennes-relais

Une pétition contre les six antennes relais a été signée par les parents d'élèves. (Photo : Patrice LAPOIRIE)

"Nous avons saisi le procureur de la République dès le mois de juillet pour lui demander d'ordonner l'enlèvement des six antennes-relais Itinéris, situées sur le toit d'un bâtiment France Télécom... juste en face de l'école des Baumettes ! Cette requête est restée sans réponse. Avant-hier, nous avons donc déposé une plainte, avec une constitution de partie civile, contre France Télécom pour ' mise en danger de la vie d'autrui ' ".

En plus de cette action en justice, Jean-Christophe PICARD, président du Comité de quartier des Baumettes et Rose-Marie ALLÉGRET, vice-présidente, ont soumis, hier matin, aux parents une pétition, demandant l'enlèvement de ces antennes, situées à seulement dix mètres de l'école.

" Ces relais de téléphonie exposent la population avoisinante à un champ d'ondes électromagnétique permanent. Et ce, alors qu'il n'y a plus de doute sur leur dangerosité : on sait par exemple qu'elles facilitent le développement de lymphomes ! " s'insurge Jean-Christophe PICARD.

Distances de sécurité de 2,50 mètres seulement

" Alors que d'autres pays européens ont imposé une distance de sécurité minimum (20 mètres en Suisse, 30 mètres en Belgique, un peu moins de 100 mètres en Italie et en Ecosse entre les antennes relais et les habitations), la France se contente d'exiger la pose de panneaux avertissant de la présence de champ électromagnétique, indiquent les deux représentants du quartier. Et ces panneaux doivent être placés à 2,50 mètres de l'antenne... Autrement dit, sur le toit ! "

Des antennes qui préoccupent déjà beaucoup les parents d'élèves, même si tous ne sont pas au courant. Les deux derniers relais (les seuls visibles depuis la rue) ont il est vrai été installés durant les vacances scolaires.

Mais du côté de France Télécom, on relativise : " Les antennes ont été installées dans le respect strict des normes de sécurité. Nous avons même demandé une autorisation, pourtant facultative, en mairie.

De plus, en l'état des recherches actuelles, rien ne prouve que ces relais de téléphonie génèrent une quelconque pollution radio-électrique susceptible d'avoir une incidence sur la santé publique. "

Nathalie RICCI

Précédente Remonter Suivante