Arrosée
1976 grand cru classé
B 16
Assez fascinant,
le bouquet arrive en douceur puis dévoile avec un beau volume des
parfums de cendre et de champignon, suivis par une jolie touche de framboise
; en bouche le vin est impeccable, ni affaibli ni déclinant, il
a de la chair et une texture veloutée hyper séductrice, et
une finale sur le charme. (2003)
Arrosée
1984 grand cru classé
86 C 14
Très
joli nez mêlant le champignon au fruit très mûr ; la
bouche est très suave et équilibrée, le vin jouant
dans un registre harmonieux séduisant, malgré un déficit
de puissance très relatif dû à son âge. (2003)
Arrosée
1992 grand cru classé
87 C 15
Le nez est séduisant, profond
et rond, aux arômes de bois doux et fondus avec des notes fruitées
très mûres ; la bouche est particulièrement séduisante
par sa texture soyeuse exprimant une belle harmonie et une certaine noblesse.
(1999)
Balestard la
Tonnelle 1986 grand cru classé
85 C 14
Vin puissant immédiatement
expressif au nez avec des notes de sous-bois, de champignon et de vieux
cuir, ainsi qu’un peu de fruit noir à l’aération ; la bouche
est identique, bien présente et charpentée, pas réellement
dans un style privilégiant la finesse, mais plutôt terrien.
(2000)
Beauséjour
Bécot 1990 1er grand cru
classé B
88/4 C 15
Le nez est remarquable de profondeur
avec des arômes de mûre et d’épices, réhaussés
par une pointe de cuir ; la bouche développe des saveurs plus boisées
et se montre fraîche et vive et bien structurée ; elle est
cependant trop monolithique et manque de fantaisie. (2003)
Beauséjour
Bécot 1992 1er grand cru classé
B 86/3,5 C
14
D’une texture soyeuse et parfaitement
rond, ce vin déploie avec beaucoup de charme et une certaine classe
des arômes de fruits noirs à dominante cassis mêlés
à une petite note fumée ; un peu trop court cependant. (1999)
Beauséjour
Bécot 1994 1er grand cru classé
B 87/4
D 12
Nez de grillé avec du poivron
; la bouche est boisée mais agréable, avec de forts tanins
un peu trop en relief et un peu durs et le vin a tendance à sécher.
(2003)
Belair 1982
1er grand cru classé B
88/4 B 17
Vin de très grande classe,
délivrant une perfection de bouquet mêlant le cuir fin à
des notes de tabac et de suie ainsi que des arômes de cassis puis
de fraise, ce qui apporte une touche de fraicheur absolument délicieuse
; la bouche, impeccable par sa trame tannique fine et noble, est toutefois
un peu en retrait du nez, peut être très légèrement
creuse. (2000)
Bellevue 1989
grand cru classé D 13
Très joli nez, charmeur par
ses affriolants arômes fruités de framboise ; la bouche offre
une texture soyeuse mais une matière globalement assez faible. (2001)
Bellevue 1995
grand cru classé C
14
Le nez est joli et franchement séduisant
par ses arômes floraux et un peu confiturés ; l’attaque est
franche, un peu simple mais charnue et veloutée ce qui rend le vin
succulent ; mais ça ne dure pas car il est très court. (2003)
Berliquet 1988
grand cru classé 79
D 13
Nez absent ; bouche excellente,
typiquement bordelaise avec un élégant boisé harmonieusement
marié aux notes de cassis, de structure assez souple et expressive.
(1998)
Berliquet 1990
grand cru classé 86
C 14
Nez intéressant et assez
typique des saint-émilion avec ses notes de sous-bois, de terre
et de champignons par devant de doux et mûrs arômes de fruits
rouges ; la bouche est fondue, douce et suave, le vin est très équilibré,
assez long et suffisamment corsé. (1999)
Berliquet 1993
grand cru classé **
E 11
Vin globalement plat et sans relief,
sans défaut non plus. (2001)
Cadet- Bon
1986 grand cru C
14
Excellent nez, intense et volumineux
sur des arômes fondus de bois très marqués par le poivre
et les épices, ce qui confère au vin une belle profondeur
; l’attaque est corsée, ramassée, mais la bouche perd ensuite
de sa tenue et finit un peu trop court. (2001)
Cadet Piola
1990 grand cru classé
87 C 14
Vin dominé aromatiquement
par la cendre, le bois, ainsi qu’une touche de figue ; il procure une belle
impression de profondeur, dense en bouche et bien concentré. (2001)
Cadet Piola
1992 grand cru classé
72/2 E 10
Expression aromatique pas très
intense et courte, le fruit est dilué ; les tanins sont trop agressifs,
rendant le vin astringent ; bon vin de table en somme. (1998)
Clos Fourtet
1989 1er grand cru classé B
86/** C 15
C 15 : Nez persistant de dominante
animale, cuir, et aussi chêne ; vin corsé, alcoolisé
et de bonne structure, à la bouche complexe fortement réglissée
évoluant vers le moka ou le chocolat, tout en gardant son boisé.
(1998)
C 14 : Le nez associe la mûre
et le grillé avec une touche de cuir frais ; la bouche attaque sur
ce mode et se montre agréable et fraiche. (2000)
Clos Fourtet
1992 1er grand cru classé B
86/*/3 C 14
Beau vin particulièrement
expressif au nez par des arômes profonds mêlant des notes toastées
avec l’assemblage classique de fruit noir et de fin boisé ; la bouche
est bien équilibrée et suffisamment puissante, et la texture
du vin est veloutée ce qui est très plaisant. (1999)
Clos des Jacobins
1993 grand cru classé
83/3 D 13
Nez franc et puissant de fruit rouge
mêlé au bois ; la bouche attaque dans la continuité,
avec une bonne matière équilibrée et suffisamment
corsée ; la longueur est honnête, sans plus. (1999)
Clos J Kanon
1991 2ème vin 1er gd cru B
D 12
Léger, fondu, équilibré,
petits fruits noirs, fumé. (1996)
La Clusière
1985 grand cru classé
D 13
Superbe bouquet dominé par
des arômes de fruits rouges ; la bouche, un peu maigre, présente
en plus des notes boisées légèrement vanillées,
mais manque de matière et de gras, et finit court. (1998)
Croque-Michotte
1994 grand cru classé
D 13
Joli nez séduisant, mêlant
le fruité à un fin boisé et qui gagne en volume et
profondeur à l’aération ; la bouche manque peut être
un peu de finesse et de liant, malgré une sympathique pointe vanillée.
(2002)
Curé-Bon
1990 grand cru classé
C 15
Excellent vin au nez très
intense de pruneau et de réglisse lui donnant un petit côté
Hermitage ; la bouche est puissante et enrobée, sur les mêmes
tonalités aromatiques, et de bonne longueur. (2002)
Dassault 1992
grand cru classé **c
D 13
Très bon vin, équilibré
et assez rond, qui présente une dominante aromatique de cassis ainsi
qu’un boisé bien présent mais parfaitement intégré
; il y manque juste un peu de corps. (1998)
La Dominique
1989 grand cru classé
93/5 A 18
Phénoménal, dès
le bouquet intense à dominante torréfiée avec aussi
de la mûre et de la cerise noire surmûrie, ainsi qu’une touche
chocolatée évoluant vers le moka ; la bouche attaque superbement
sur une chair pleine, fondue et puissante, et monte encore d’un cran avec
un charme et un volume incroyable ; la finale développe de la complexité
avec un touché soyeux où la mûre et la cerise reviennent,
dans une bonne longueur. (2002)
2003 : qualité identique,
avec comme différence un fruité basé plus sur la prune
; et au final toujours la même impression : mais qu’est-ce que c’est
bon !
Faurie de Souchard
1994 grand cru classé
** E 11
Une déception : peu d’arômes,
de la structure, austérité … (2001)
Ferrand (de)
1990 grand cru
87 C 15
Le nez un peu fermé laisse
cependant deviner un vin assez puissant, tout en permettant d’apprécier
quelques effluves empyreumatiques et boisées ; la bouche est profonde,
assez corsée et veloutée avec une pointe de mûre, et
le vin est de bonne persistance. (2000)
Fonplégade
1988 grand cru classé
D 12
Nez ténu mais surprenant
par sa tonalité franchement bourguignonne d’épices ; la bouche
est corsée, agréable à l’attaque, devient un peu acide
puis sucrée à l’aération, et enfin retombe sans avoir
jamais quitté ses caractéristiques bourguignonnes étonnantes.
(2001)
Fonroque 1990
grand cru classé 88/4
C 14
Vin massif et concentré aux
arômes surprenants de beurre cuit qu’on retrouve dans une attaque
en bouche grassouillette ; la matière est riche, très charnue,
et l’ensemble déploie opulence et rondeur. (2001)
Franc-Mayne
1990 grand cru classé
89 B 16
Un peu abrupt et marqué poivron
au début, le nez s’épanouit ensuite sur un mélange
de cendre et de floral ; la bouche impressionne par la densité de
sa matière, véritablement monumentale mais d’un toucher agréable
et sur des saveurs kirschées ; une bête. (2003)
La Gaffelière
1988 1er grand cru classé
B 87/3,5
B 16
Nez intense développe de
puissants arômes d’automne, du sous-bois avec un peu de champignon,
et laisse une impression de terroir très noble; la bouche est ensuite
impressionnante de présence, très charnue et ample, et d’un
touché velouté. (2002)
Grand Corbin
1995 grand cru classé
2,5 D 13
De nez pas inoubliable, le vin se
révèle en bouche par une matière savoureuse au grain
tannique fondant et plaisant, portée par une bonne puissance. (2003)
Grande Rouchonne
(la) 1995 grand cru
E 10
Nez smpathique de fruits rouges
boisés avec une pointe de cacao ; la bouche est assez rude, austère
dans l’ensemble, et avec une finale sur l’amertume. (1999)
Grange Neuve
de Figeac (la) 1989 2ème vin 1er gd
cru B B 16
Bouquet impressionnant, très
volumineux de chêne et croûte de pain grillé ; la bouche
est délicieuse de fraicheur et d’équilibre, et offre une
chair de cerise noire superbement veloutée et racée ; un
zeste de puissance en plus et c’était la perfection. (1999)
Grange Neuve
de Figeac (la) 1990 2ème vin 1er gd
cru B B 16
Très beau bouquet aux notes
de fumé, profond et assez irrésistible par son côté
lacté sucré ; le vin est impeccable en bouche, concentré
et velouté, aux saveurs fondues de fruit et de bois ; il est noble
et de plus très long. (2000)
Larcis Ducasse
1990 grand cru classé
90/4 C 15
Nez imposant de puissance et de
profondeur, dominé par des arômes de charbon de bois, de cendre
et de suie ; la bouche est charnue, structurée et riche, avec aussi
une pointe de fraicheur agréable. (2001)
2003 : seconde bouteille, pareille
à la première.
Larmande 1983
grand cru classé 87
C 15
Le bouquet est assez surprenant
mais vraiment excellent par sa forte dominante fumée, au point qu’à
l’aération il a même exprimé des notes de saucisson
fumé ; la bouche est réellement savoureuse par son grain
très finement tannique et soyeux, même si l'ensemble n’est
pas très complexe. (2001)
Larmande 1988
grand cru classé 90
B 16
Ce vin a une grande puissance aromatique,
avec son nez très marqué par les fruits rouges mêlant
la cerise au cassis, avec une touche de réglisse lui apportant de
la complexité ; la bouche est superbe par son touché à
la fois tannique et savoureux, ce qui donne au vin son caractère
gourmand. (2000)
Laroze 1983
grand cru classé 86
C 14
Bouquet intense et volumineux développant
des notes de figue vieillie avec une touche animale rappelant la chèvre
; la bouche est agréable, coulante sur une trame tannique fondue.
(2002)
Laroze 1990
grand cru classé C
14
Le bouquet est dominé par
des arômes évolués de bois et de truffe, assez complexe
; la bouche exprime des saveurs similaires avec une touche nette de noix
; le vin est corsé, encore très tannique, et sa longueur
impressionne. (1999)
Monbousquet
1990 grand cru
C 15
Voici un vin aristocratique ! Très
ouvert, le bouquet offre des parfums de suie et de cendre, suivis par une
note marquée de cuir fin et neuf mêlée à du
cèdre et du bois exotique ; l’aération le fait évoluer
vers des arômes très présents de griotte avec toujours
le cuir et le cèdre, très nobles ; la bouche est peu charnue
mais présente une belle longueur avec de fins tanins. (2000)
Panet 1978
grand cru D 12
Nez explosif exhibant de forts arômes
animaux et de cuir avec des senteurs de chêne et sous-bois ; l’attaque
est sur le même mode, mais l’ensemble est aussi très rond,
agréable ; il y manque un peu de persistance. (1999)
Paran-Justice
1995 grand cru
E 10
Boisé heureusement agréable
car c’est tout. (2001)
Pavie 1986
1er grand cru clas.B 90
C 14
Nez de fruits surmûris avec
une pointe d’olive ; la bouche est gourmande et pleine mais un peu courte
; excellent vin, mais pour le pedigree on aurait aimé un peu plus
de complexité. (2002)
Pavie 1988
1er grand cru clas.B 86
C 14
Bouquet sublime de fruit noir torréfié,
se complexifiant par des arômes de poivron sucré ; le contratse
est grand avec la bouche, malheureusement pas à la hauteur après
une attaque honnête, maigre et désséchée avec
une pointe d’amertume en finale. (2002)
Deuxième bouteille, 2002
également : le nez cette fois offre des notes de cuir avec une pointe
d’olive faisant penser à un Hermitage, avec toujours du fruit ;
la bouche est plus homogène, assez fine et plus équilibrée.
Pavie Decesse
1985 grand cru classé
88 C 14
Nez très puissant d’arachides
grillées au début, puis qui exprime de très forts
arômes de framboise et myrtille ; la bouche reste sur ces notes fruitées
assez exubérantes, avec un corps très tannique et une pointe
acide ; l’ensemble manque cependant un peu de rondeur et d’harmonie, par
contre le vin affiche une jeunesse absolument étonnante. (2001)
Pavie Decesse
1994 grand cru classé
82/2 D 12
Il pourrait séduire par sa
tenue aromatique et sa texture correcte, mais pêche par déséquilibre
vers trop d’acidité et dans un degré moindre trop d’alcool.
(2003)
Pavie Macquin
1992 grand cru classé
84/3 C 14
Nez assez intense offrant un beau
et classique bouquet de fruit noir boisé torréfié
; le vin attaque doucement en bouche, mais malgré un corps légèrement
fluet accentue sa présence et persiste avec charme. (2001)
Pontet-Fumet
1995 grand cru
D 12
Nez assez puissant de bois brûlé
venant probablement du fût, trop dominant par rapport à une
pointe de cassis assez jolie ; la bouche est tannique et la finale un peu
âpre et amère. (2001)
2002 : assagi et civilisé,
il libère au nez de jolies effluves poivrées et de fruits
mûrs, et la bouche est douce et assez fluide, un peu faible.
Pontet-Fumet
1997 grand cru
D 12
Vin agréable par sa bonne
présence aromatique au nez avec une franche dominante de chataigne
mêlée à une pointe de fruit noir ; vin sans prétention
mais sympathique. (2001)
Le Prieuré
1993 grand cru classé
D 13
Très bon vin, dominé
tant au nez qu’en bouche par des notes herbacées franches et agréables,
le tout dans une matière suffisamment pleine et sans dureté.
(2001)
Le Prieuré
1995 grand cru classé
2,5 E 10
Neutre, sans saveur même si
rien n’est rhédibitoire. (2002)
Quinault l’enclos
1997 grand cru
88 D 12
Nez dominé par des notes
beurrées et vanillées peut être un peu insistantes
; la bouche est ouverte, avec une certaine ampleur, mais aussi une acidité
un peu trop marquée. (2003)
Soutard 1986
grand cru classé 86
C 14
Nez classique dominé par
le fruit noir avec une pointe boisée ; le vin est un peu sur la
réserve au début avant d’exprimer sa carrure velue portée
par une structure tannique incroyablement imposante qui déferle
dans une finale avec une note de poivron ; le fond du verre ressemblait
le lendemain à un cendrier ! (2000)
Soutard 1993
grand cru classé 87/*/3,5
C 15
Superbe nez de poivron doux cendré,
très intense et volumineux, on sent la classe et la profondeur ;
la matière est tannique et dense mais aussi mûre et savoureuse
; costaud et terrien certes, mais noble. (2003)
Tertre Daugay
1975 grand cru classé
C 15
Première bouteille, notée
D 13 : une vraie brute ! Ramassé sur lui-même au début,
il libère à l’aération des notes terriblement fortes
de terre et champignons, sans aucune progressivité ; cette dominante
de terre alliée à des notes de vieux cuir se retrouve dans
une bouche hyper tannique, voire rocailleuse ; ce n’est pas un vin pour
gamines.
Deuxième bouteille, notée
C 15, avec passage en carafe : de manière totalement inattendue
il a développé une vraie finesse tout d’abord au nez avec
de jolis parfums intenses de quetches mûries sur un fond de champignon,
suivis par une bouche très fraiche, puissante en finale, mais impeccablement
civilisée. (2000)
La Tour du
Pin Figeac (Giraud) 1994
grand cru classé
87 C 15
Bouquet assez remarquable par sa
complexité, basée sur un mélange de noix et de prune
bien mûre ; la bouche est fraîche et bien soutenue par une
jolie finesse tannique avec des saveurs en parfaite continuité du
nez, le vin laissant une impression de classe. (2002)
Trapaud 1988
grand cru F 6
(1996)
Trapaud 1990
grand cru E 11
Nez puissant à forte dominante
goudron derrière lequel on devine de petites notes de fruits noirs
et de sous-bois ; la bouche est honnêtement structurée mais
comporte une finale tannique un peu amère. (1999)
Trottevieille
1994 1er grand cru classé
B 85/3
D 13
Epices, pointe de cuir et caoutchouc
au nez ; la bouche est gouleyante et fraiche, avec des saveurs de réglisse,
mais trop simple et très courte. (2003)
Vray Petit
Figeac 1990 E 11
Nez séduisant et expressif
de bois et fruits noirs, mais le vin est trop léger en bouche, peu
structuré, avec une note alcoolisée en finale un peu déplacée.
(1998)
Yon Figeac
1994 grand cru classé
* C 14
Superbe par son nez de cassis auquel
se mêle un appétissant trait de banane, le vin confirme par
une attaque en bouche assez corsée où on trouve des saveurs
fruitées et vanillées ainsi qu’une touche de chêne,
et même une pointe toastée en finale ; il lui manque seulement
un peu de chair. (2000)
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