Côtes du Rhône
septentrionales
|
Condrieu 1999
Philippe Faury D 12
Vin assez
absent du point de vue de l’expression aromatique ; la bouche est néanmoins
présente par sa bonne structure, avec sa finale grasse au toucher
agréable. (2001)
Condrieu 1994
Domaine de Favière E
11
Plutôt
neutre, avec une fine pointe végétale, assez court. (2000)
Condrieu 1997
Château Grillet E 10
Sans saveur,
il y a de la matière, mais à quoi bon ? (2004)
Crozes-Hermitage
les Meysonniers 1998
Chapoutier 87/3
E 11
Nez sympa
mais ténu, sur l’olive et la réglisse ; bouche passe-partout
… (2002)
Crozes-Hermitage
1999 Vidal-Fleury
87 D 13
Vin très
sympathique, agréable et ouvert sur des notes fruitées mêlées
à de l’olive ; la bouche est ronde et gouleyante, sans grande prétention
mais très plaisante. (2001)
Crozes-Hermitage
2000 Vignerons réunis
de Tain D 12
Vin agréable
et sympathique par sa rondeur et sa maturité fruitée, charnu
et savoureux. (2003)
Saint-Joseph
l’Amarybelle 1999 Cuilleron
4 D 13
Joli nez séduisant
par son cassis assez profond et légèrement goudronné
; la bouche est ronde et plutôt légère. (2002)
Saint-Joseph
l’Olivaie 1999 Coursodon
4 D 13
Le nez est
bien aromatique, il offre un mélange assez complexe de fruit rouge
avec de l’olive et une pointe épicée ; la bouche est onctueuse,
gourmande, et portée par une matière puissante avec de la
concentration. (2002)
Côte
Rôtie 1988 Chapoutier
92 B 16
Vin extrêmement
puissant dès le nez, chocolaté avec des arômes d’amande
mêlés aux épices ; la bouche est très corsée,
mais reste équilibrée avec une belle matière concentrée
et charpentée, où on trouve des notes fumées caractéristiques
; il est très long. (2001)
Côte
Rôtie La Mordorée 50% 1988, 50% antérieurs
mélangés Chapoutier
D 13
Nez assez
exhubérant et volumineux d’épices ; la bouche est corsée
avec aussi une petite acidité, mais surtout ne tient pas l’aération
et sèche rapidement. (2001)
Côte
Rôtie 1991 Domaine des Cheys
E 11
Equilibré,
puissant mais manque de goût. (1996)
Côte
Rôtie Les Ravines 1991 Delas
D 12
Nez ouvert
sur des notes franches de fumé, voire de caoutchouc brûlé
; la bouche offre un fond de profondeur desservi par une acidité
marquée montrant que le vin est probablement trop vieux. (2001)
Côte
Rôtie 2000 Duclaux
E 11
Peu expressif
au nez où on perçoit avec peine un peu de fruit et un peu
de poivre, le vin ne l’est pas plus dans une bouche qui semble équilibrée
mais qui ne se livre pas ; verdict provisoire donc. (2004)
Côte
Rôtie Brune et Blonde 1985 Guigal
91 C 15
Le nez est
bien ouvert, à dominante de cuir sur un fond de fruits à
noyau ; le vin a gardé une bonne fraicheur dans une bouche assez
pleine, légèrement acide, et dont les saveurs poivrées
gagnent en élégance à l’aération. (2002)
Côte
Rôtie Brune et Blonde 1990 Guigal
90 D 13
Nez de vieux
pruneau avec une pointe de cendre faisant penser à un vieux bourgogne,
assez puissant et plutôt charmeur ; la bouche attaque dans la continuité,
assez sympathique mais on en attendait quand même beaucoup plus.
(2002)
Côte
Rôtie Brune et Blonde 1991 Guigal
90/* B 16
Vin extrêmement
riche, velouté et jouissif dès le bouquet, très présent
de fumé, grillé, très marqué par les épices
et qui présente des notes de cassis à l’aération ainsi
que des arômes de noisette ; cette complexité remarquable
se retrouve en bouche avec toujours la noisette dans une texture profonde,
ronde, et de belle longueur. (1998)
Côte
Rôtie Brune et Blonde 1994 Guigal
91 C 15
Le nez d’intensité
moyenne est marqué par des senteurs d’olive avec une touche de cerise
noire ; la bouche est très charnue et bien puissante, avec une texture
ronde et onctueuse particulièrement séduisante. (2000)
Côte
Rôtie Les Roziers 1989 dom. de Vallouit
89 C 14
Le nez est
particulièrement charmant par son fruité mêlant le
cassis la framboise et la mûre ; la bouche séduit aussi par
son caractère gouleyant et souple, avec une attaque assez corsée
sur des notes poivrées puis fruitées ; peut-être y
manque-t’il un peu de persistance ? (2000)
Cornas Les
Nobles Rives 1995 Cave de Tain
** D 13
Excellent
nez, ouvert et attirant par ses notes d’épices où on distingue
une pointe de fraise, et prenant à l’aération un caractère
un peu plus empyreumatique de caoutchouc brûlé ; la bouche
est corsée mais pas trop, mais n’offre pas une longueur démente
après une attaque correcte. (2001)
Cornas 1997
Chapoutier 83
E 11
Le nez est
bien ouvert sur l’épice et des arômes de tisane ; par contre
la bouche est un peu amère à cause de son alcool qui ressort,
et elle ne s’améliore pas. (2004)
Hermitage Les
Nobles Rives 1995 Cave de Tain
3 F 9
Le nez heurte
par son boisé écoeurant et caramélisé ; la
bouche, plutôt ronde et agréable au début laisse passer
ensuite des saveurs caoutchoutées pas très sympas ; surprenant.
(2003)
Hermitage La
Sizeranne 1987 Chapoutier
86 C 15
Magnifique
bouquet développant des arômes évolués de pruneau
avec une pointe de goudron et d’olive noire ; la bouche est corsée,
manque un peu d’élégance et de rondeur, et la finale est
cependant de belle tenue, longue, avec une note poivrée. (2002)
Hermitage La
Sizeranne 1989 Chapoutier
93 B 16
Timide au
départ, le nez finit par laisser passer de jolies notes d’olive
avec une touche de cuir ; c’est la bouche qui est exceptionnelle : imposante
par sa densité et sa profondeur, elle y adjoint une impeccable suavité
la rendant très gouleyante et devient de plus en plus expressive
à l’aération ; et sa longueur est remarquable. (2004)
Hermitage La
Sizeranne 1991 Chapoutier
94 B 17
Le nez pose
d’entrée la classe et l’élégance du vin, avec ses
arômes de grillé sur un fonc de cassis et de suie ; la bouche
est splendide, d’une très grande finesse et suavité, pleine
et délicieuse, avec aussi une jolie fraicheur apportée par
une finale mentholée. (2002)
Hermitage blanc
Chante alouette 1959-60-61-62 Chapoutier
B 16
Vin extraordinaire
au sens propre du terme : cet assemblage de 4 millésimes vieux de
près de 40 ans affiche une stature et une complexité peu
communes ; le nez dévoile un court instant des notes moelleuses
de fruit, pour évoluer vers des arômes puissants et dominants
de caramel, puis de biscotte grillée avec une pointe de fleur d’oranger
; l’attaque impressionne par sa puissance, le vin est extrêmement
corsé, développant des saveurs boisées et terreuses
de paille, et offre une belle et notable persistance. (1999)
Hermitage blanc
1985 Chapoutier
C 15
Intense et
volumineux au nez, avec un bouquet complexe et évolué de
coquille de noix, artichaud et résine ; bel équilibre dans
une bouche bien sèche, entre puissance et fraicheur ; longueur moyenne.
(2003)
Hermitage blanc
Chante alouette 1989 Chapoutier
90 C 15
Le nez reste
un peu fermé mais il est complexe, végétal avec aussi
une pointe citronnée et des touches de résine ; la bouche
est d’une remarquable constitution, puissante, intense et longue, et d’un
toucher onctueux. (2003)
Hermitage blanc
Chante alouette 1990 Chapoutier
93/3,5 D 13
Nez contrasté
entre l’impression de profondeur et de complexité qu’il donne et
son manque de volume ; on y trouve des arômes évolués
de résine et de citron, mais cela reste étriqué, avec
une pointe acide et amère en finale. (2003)
Hermitage blanc
Chante alouette 1991 Chapoutier
93 B 17
Nez impressionnant
par la profondeur et la diversité de ses arômes, de pétrole
mais aussi floraux, avec en plus une pointe d’amande ; la bouche offre
un équilibre royal, une grande présence alliée à
une fraicheur charmeuse, et finit longuement sur un touché gras.
(2002)
Hermitage blanc
Marquise de la Tourette 1990
Delas 89 C
15
Très
beau vin, avec un nez complxe libérant de fins arômes d’agrume
mêlés à des notes végétales ; la bouche
est à la fois très subtile et charnue, avec une touche de
noisette beurrée qui suit une attaque assez vive, puis se termine
dans une très longue finale pétrolée. (2002)
Hermitage La
Chapelle 1982 Jaboulet
90 C 15
Vin d’exception,
techniquement parfait ; il offre un bouquet complexe, intense et épicé
de muscade et de terre, et la bouche impeccablement veloutée présente
une persistance totalement hors norme, marquant son pedigree ; les saveurs
déployées ne sont simplement pas de ma prédilection,
et atténuent ainsi le plaisir donc la note. (2000)
Hermitage 1989
dom. des Remizières D
13
Le nez est
superbe, très intense sur le cassis mêlé au cuir ;
la matière est corsée, le toucher rond et gras, avec des
saveurs de moka ainsi qu’une pointe fumée. (1999)
Hermitage Greffières
1989 Vallouit
90 C 14
Nez puissant
avec de jolis arômes de framboise et de griotte avec aussi de beaux
épices ; la bouche fait preuve d’un bel équilibre, même
si elle s’assèche un peu à l’aération. (2002)
Hermitage 1990
Vignerons réunis Tain C 15
Le bouquet
est franc, expressif et intense de pur cassis associé à une
touche de cerise surmûrie ; la bouche - longue - est onctueuse, corsée
et souple, et on y retrouve le cassis avec une légère note
fumée ; ce vin est vraiment excellent et exceptionnellement plaisant
à boire. (1999)
Deuxième
bouteille : de même niveau, avec une différence dans l’expression
aromatique : d’abord du pruneau puis une évolution vers du fruit
rouge dominante framboise. (2000)
Troisième
bouteille : rebelote mais avec des arômes et saveurs de cuir et épices.
(2000)
Hermitage 1999
Vignerons réunis Tain D 12
Premier nez
pas terrible, animal avec une pointe de caoutchouc, dont on retrouve la
tonalité en bouche, ce qui est dommage eu égard à
son soyeux et à son équilibre entre élégance
et structure ; en résumé ça heurte au nez mais ça
reste très gouleyant. (2003)
retour sommaire
|