Bordeaux Pomerol

Bourgneuf 1983      C 14
Nez intense de truffe et de noyau; la bouche est veloutée à l’attaque, puis exprime un net caractère corsé. (1999)

Bourgneuf 1988        82        C 14
Vin très bouqueté, développant de très puissants arômes de poivron, de truffe, avec aussi un fruité noir sous-jacent ; la matière est riche, un peu épaisse et très puissante, manquant d’un peu de finesse. (1999)

Bourgneuf 1993       85        C 15
Nez puissant à dominante végétale avec aussi du fruit noir et une pointe truffée ; le vin est assez corsé, charpenté, et offre en milieu de bouche une relance mettant en relief un touché tannique enrobé d’une matière grasse très agréable, et termine sur des notes de torréfaction. (2001)

Certan Giraud 1990        87        C 14
Nez intense d’épices et de caramel ; la bouche est suave et ronde, très agréable bien que la finale sur les tanins soit un peu courte. (2002)

Clos L’Eglise 1993        D 13
Nez assez profond et intense de cassis, avec du bois et de l’humus ; la bouche reste sur ces tonalités et est un peu maigre, avec des tanins pointus et manquant un peu de maturité. (2002)

Clos René 1994        3    C 14
Nez presque anormalement fort de banane mêlée à un arôme capiteux de rose et violette ; la bouche attaque dans la continuité, mais manque un peu de profondeur, d’épaisseur et de gras. (2001)

L’Evangile 1992        78/4      C 15
Ce vin de grande classe déploie un bouquet affriolant et chaleureux de cassis bien mûr mêlé à des senteurs de sous-bois et de prune ; la matière est assez corsée, bien présente et équilibrée, marquée plus par le sous-bois que par le fruit. (1999)

Franc Maillet 1990        D 12
Nez anisé impressionnant, avec une touche de grillé, où on ne reconnaît pas du tout l’appellation ; la bouche est légère, un peu courte, sans la chair normalement typique. (2002)

Le Gay 1992        78/**      C 14
Vin suave et velouté présentant d’abord de petits arômes d’épices, puis qui s’ouvre avec une ampleur progressive sur des parfums de fruits noirs et de prune que l’on retrouve dans une matière ronde aux saveurs de compote, et persistante. (1998)

Gazin 1988        87      B 17
Tout en subtilité et très expressif aromatiquement, le nez marie un cassis charmeur et mûr à des notes florales mais aussi minérales ; la bouche est légère et soyeuse, loin de l’épaisseur charnue de l’appellation, mais offre de la profondeur ainsi qu’une grande finesse, et si on note un creux en milieu de bouche en début de dégustation, celui-ci s’efface car le vin s’étoffe à l’aération ; splendide. (2003)

Gazin 1992       89/3,5/Hac       B 16
Vin délicieux et succulent, au nez séduisant de cassis fondu dans du cacao ; la bouche est charnue, opulente et de texture veloutée, et rajoute des notes de cerise aux arômes précédents ; il est moyennement corsé, avec une finale encore tannique et peut être légèrement trop courte. (2000)

Gazin 1993        89      D 12
Vin contrasté, offrant un très joli nez avec une belle pureté de cassis complétée par un peu de cuir et de figue ; par contre la bouche déçoit par sa maigreur, son manque de moelleux et sa finale un peu amère. (2003)

La Grave à Pomerol 1994        D 13
Arômes ténus mais agréables de fruits rouges finement truffés ; le vin est élégant et soyeux en bouche mais celle-ci est trop légère et manque d’étoffe même si elle plaît par ses saveurs évoluées de cuir ; et il est court ! Bu tard ? (2003)

Haut Ferrand 1995          Hac      D 12
Bon vin de texture soyeuse et ronde, relativement élégant, aux saveurs boisées légèrement viandées, mais quand même assez quelconque et aussi un peu dilué. (2002)

Mazeyres 1994         **        D 13
Nez de champignon, framboise et bois ; le vin est assez rond en bouche, avec une texture finement tannique et pleine, agréable, à la saveur prononcée de framboise. (2002)

Moulinet 1989        85       C 14
Nez assez intense et séduisant, notes boisées grillées au début, puis arrive le chocolat et enfin de jolis fruits noirs, donnant à l’ensemble une belle profondeur ; la bouche est corsée, assez charnue et donc très plaisante même si on n’est pas sur l’archétype de l’élégance et de la précision. (2001)

Moulinet 1998       D 12
Le nez séduit par son franc cassis ; la bouche est honnête mais rien de mémorable. (2003)

Moulinet Lasserre 1989      **       B 17
Malgré un nez discret, ce vin symbolise la gourmandise et le plaisir charnel ; puissant dès l’attaque et aussi très long, il déploie des saveurs de prune et de pruneau d’une rondeur exquise dans une matière charnue et confite ; un fruité d’une telle richesse, balayant boisé et tanins, engendre une extase quasi primitive. (1999)

Nenin 1994       86-88       C 14
Très beau nez, ouvert et expressif sur d’intenses arômes de violette et bonbon anglais avec une pointe de poivron,  assez complexes ; la bouche est en retrait après l’attaque, peu épanouie. (2002)

Petit Village 1982        93/4       B 17
Remarquablement profond, le nez affiche sa classe et sa séduction par sa tonalité cendrée mêlée à du fruit noir confituré ; la bouche est irrésistible par sa gourmandise et sa richesse, la matière est charnue et grasse et d’un toucher très velouté donnant beaucoup de plaisir, tout en respectant l’équilibre de l’ensemble. (2003)

La Pointe 1986      84        D 13
Le nez séduit immédiatement par ses puissants arômes de fruits noirs avec de la cendre ; après une attaque honnête, la bouche se délite un peu, il y a un creux, en s’asséchant. (2003)

Rouget 1982       85      B 16
Nez moyen ; opulent et corsé en bouche, ce vin volumineux déploie progressivement de riches arômes de fruits dominés par la griotte, un peu comme un grand bourgogne ! épais et très long. (1997)

Rouget 1990      C 14
Le bouquet est progressif et offre de profonds arômes de fruits noirs évolués ; le vin est très rond et gras, assez corsé avec une persistance de bon aloi, et se termine sur une note boisée un peu alcoolique. (1998)

Rouget 1995      *        D 13
Joli vin parfaitement suave, agréable à boire et d’un bel équilibre avec de petites notes de fruits rouges ; il est un petit peu dilué tout de même. (2003)

Du Vieux Cloître 1986       D 12
Fondu mais charpenté ; fruits noirs ; assez long. (1997)

Vieux Château Certan 1983       88       C 15
Vin haut de gamme, au caractère aromatique prononcé et complexe ; il exhale au nez de doux et savoureux parfums de fruits noirs à dominante cassis avec une pointe fondue de chocolat ; la bouche attaque sur la griotte mûrie mêlée à des saveurs de sous-bois ; l’ensemble est fin et long, même s’il manque un peu de corps. (1998)
 
 

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