Bordeaux Pauillac

Artigues Arnaud 1994      2ème vin 5ème cru      D 12
Vin bien construit, assez puissant, tannique et persistant, qui présente de franches notes animales ainsi qu’un bon boisé, par devant le fruit. (1999)

Armailhac 1990      5ème cru classé       85/3      C 15
Joli bouquet complexe aux notes fumées, vin racé, distingué et expressif aux arômes de chocolat puis surtout de cassis, de bonne structure malgré un léger manque d’ampleur. (1997)

Clerc Milon 1986      5ème cru classé       90        B 17
Le nez n’est peut être pas très puissant mais il est remarquable de finesse et de complexité, par son mélange de prune et d’épices avec à l’aération une touche musquée ; le vin donne une impression de densité et de concentration dans une bouche puissante et veloutée, avec des tanins d’une finesse extrême lui conférant une grande noblesse et où on distingue de petites notes de cuir ; et il est très long. (2001)

Croizet-Bages 1990      5ème cru classé      2       D 13
Vin au caractère boisé prépondérant, tant en nez qu’en bouche, mais un boisé bien évolué, aux notes empyreumatiques et nettement goudronnées, avec une pointe de choux-fkeur cuit en finale. (2000)

Duhart Milon 1988      4ème cru classé       88       D 13
Le nez est profond mais faible et reste dans le verre sans se développer ; en bouche c’est irréprochable au niveau de la constitution, le vin est dense et avec un toucher fluide, mais l’ensemble reste trop neutre. (2003)

Duhart Milon 1990      4ème cru classé       88       C 15
Très joli nez, fascinant par ses arômes de pivoine et d’épices, et qui se complexifie à l’aération avec un petit côté cendré ; le vin apparaît complet dans une bouche finement tannique et savoureuse, mais qui aurait pu être aussi plus longue. (2004)

Grand Puy Ducasse 1993        5ème cru classé       81/2,5      D 12
Si la construction est irréprochable, le vin est un peu trop anguleux et austère par son boisé prédominant, manquant ainsi de charme. (2000)

Grand Puy Lacoste 1978      5ème cru classé      88       A 18 
Bouquet et bouche magnifiques, la puissance dans le velours ; il exprime avec un charme fou des arômes très purs et intenses de cassis puis des saveurs secondaires de noyaux de prunes macérés, et se termine par une petite note de chêne ; délicieux. (1998)

Grand Puy Lacoste 1983     5ème cru classé      86      A 18 
Bouquet sublime, très intense de fruits confiturés, retrouvés en bouche avec les arômes fondus de cassis et de cèdre vanillé, sur une charpente puissante et parfaite. (1997)

Lacoste Borie 1994      2ème vin 5ème cru       D 12
Le nez est assez faible ; la bouche plutôt neutre à l’attaque va heureusement crescendo et exprime en finale des notes boisées fines mêlées à des touches de havane. (2000)

Lafite Rotschild 1981       1er cru classé         91/3,5       C 15
Le nez mêle des arômes de fruits rouges avec un boisé précieux de cèdre ainsi qu’une touche florale fraiche, dans un ensemble très élégant ; l’attaque en bouche présente un côté acidulé qui s’estompe à l’aération, révélant ensuite la droiture du vin et des saveurs de groseille ; ce vin est exceptionnellement ciselé et d’une longueur époustouflante, mais on est déçu par le manque de velouté de texture et un certain manque de richesse et de complexité, bref on ne s’éclate pas alors qu’on aurait dû, eu égard à son rang. (2003)

Carruades de Lafite 1987      2ème vin 1er cru       C 15
Vin impressionnant de volume et de puissance, particulièrement au bouquet ; un intense boisé, vanillé, domine des arômes de fruit noir et de torréfaction ; belle longueur. (1996)

Carruades de Lafite 1988      2ème vin 1er cru         86        C 15
Vin à la limite de l’exceptionnel par son bouquet offrant des notes d’essence et de graphite assez fascinantes ainsi qu’un subtil fruit rouge à l’aération ; la bouche est élégante, avec un grain finement tannique et savoureux. (2003)

Carruades de Lafite 1995       2ème vin 1er cru       87/**/4        D 13
E11 première bouteille : très grande déception, le vin n’exprime presque rien, on sent bien que c’est parfaitement construit mais c’est sans saveur ; j’espère que c’est une phase de fermeture momentanée. (2003)
D13 : seconde bouteille : le nez est certes ténu mais on sent que c’est profond et élégant, sur du graphite avec du fruit ; la bouche est encore un peu sur la réserve mais ciselée, droite, et avec une longueur certaine. (2003)

Lynch Bages 1982        5ème cru classé        93/5        C 15
Vin terriblement contrasté entre le nez et la bouche ; il surprend au départ par son manque d’intensité aromatique et surtout un manque de netteté avec des senteurs bizarres de carton ; c’est très décevant et la bouteille est peut être en cause ; en bouche en revanche c’est la perfection dans un style enrobé, volumineux et progressif, c’est l’apologie de la densité et du velours ; la longueur est exceptionnelle et aussi racée grâce à une finale mentholée. (2003)

Lynch Bages 1991          5ème cru classé        86/4       B 16
Il affiche sa séduction dès le bouquet, bien ouvert sur des arômes de graphite très prononcés avec une touche de poivron très doux ; le vin est plein, assez corsé, particulièrement savoureux et volumineux ; la longueur est là, à double détente après un léger creux. (2001)

Lynch Bages 1992        5ème cru classé         86/4       D 13
Le premier nez est attrayant, marqué par le goudron et le bois exotique, puis perd un peu en intensité ; la bouche est certes élégante mais manque de volume et de chair . (2001)

Pibran 1981      cru bourgeois      D 12
Expression aromatique dominée par le cèdre avec un zeste de fruit sur le retour, vin léger avec une finale sèche et un peu courte. (1998)

Pichon Longueville Baron 1993     2ème cru classé        84/4       C 14
Très typique, avec son nez de cendre et finement boisé et une petite pointe végétale ; la bouche est assez ciselée, racée, mais un petit peu diluée peut être. (2002)

Pontet Canet 1997       5ème cru classé        85/3,5       D 13
Le nez est classique et sympathique avec ses arômes de bois torréfi é, du fruit noir et une note végétale de poivron ; la bouche est très agréable, pleine et savoureuse aux tanins arrondis, mais plutôt courte. (2003)

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