Bourgogne Côte de Nuits

Marsannay 1994      Marc Brocot       F 5
Ni goût ni arômes, juste de l’alcool et quelques tanins. (1998)

Marsannay 1990      Joseph Roty        83        C 14
Très joli nez, volumineux et très charmeur par ses arômes de fruits rouges à dominante de framboise ; la bouche est aussi agréable et élégante, assez légère et un peu trop brève. (2001)

Gevrey Chambertin 1996 Goichot       E 10
Nez absent, bouche neutre. (2004)

Gevrey Chambertin 1970       Grivelet    C 14
Très joli vin, au nez ouvert sur des notes évoluées de noyau et de pruneau ; la bouche surprend par sa bonne tenue pour son âge et séduit par sa fraicheur qui lui donne un côté gouleyant, l’ensemble étant à la fois assez corsé et élégant, malgré une petite acidité en finale. (2000)

Gevrey Chambertin 1989      François Martenot       D13
Splendide bouquet typique de pinot noir aux puissants et francs arômes de prune, qui vaudrait certainement une meilleure note, mais la bouche manque de tenue et ne retraduit pas toutes ces saveurs. (1998)

Gevrey Chambertin 1990     H Rebourseau      **       D 12
Nez intéressant présentant des arômes de cassis et de bois ; l’attaque en bouche assez acide au début s’estompe peu à peu et laisse place à de petites notes fruitées finalement plutôt brèves. (1998)

Gevrey Chambertin 1993      Montraynaud      E 10
Le nez est léger mais séduisant par ses parfums de cerise et framboise, mais la bouche est maigre, diluée et acide, avec de plus une fin tannique quelque peu acerbe. (1999)

Gevrey Ch. Clos St Jacques 1er cru 1991      J-Claude Fourrier      **       B16
La noblesse du vin ne laisse aucun doute dès le bouquet, volumineux, aux senteurs de fruits noirs où le cassis ressort, mêlées à un boisé encore perceptible ; puis de belles saveurs de fruits rouges viennent en prélude à une matière profonde, ronde et persistante, avec une petite note acide en finale. (1998)

Charmes Chambertin 1982        Pierre Bourée & Fils        B 16
Nez complexe et expressif avec des effluves de champignon mêlées au cuir, du noyau et de la cerise vieillie, le tout dégageant une belle harmonie ; la bouche étonnamment jeune est savoureuse et gourmande, pleine et structurée tout en exprimant un certain cachet et de l’équilibre ; et la longueur est là. (2003)

Charmes Chambertin gd cru 1976       Camus      B 16
Nez ouvert et expressif sur des arômes très avenants de confiture de fruits rouges ; le vin est très charnu en bouche, assez opulent et en pleine maturité sans signe d’essoufflement, avec d’appétissantes saveurs sucrées de raisin mûr qui persistent sur une belle longueur ; il est succulent et porte vraiment bien son appellation. (2000)

Gevrey Ch. Clos Prieur 1er cru 1990 J-Michel Guillon      *        C 14
Un peu ténu, le nez est néanmoins séduisant par ses arômes de griotte qui se mêlent à des notes de terres et d’olive ; la bouche est franche et retraduit les saveurs du nez avec simplicité. (2003)

Charmes Chambertin 1994       Dominique Laurent       C 14
Super nez alléchant et très parfumé de griotte confiturée avec du noyau et qui ne manque pas de profondeur ; l’attaque est vive et assez corsée, on sent le relief de la matière, mais celle-ci eut gagné à être un peu plus harmonieuse ; le vin n’est pas très long. (2003)

Charmes Chambertin gd cru 1978      Nicolas        D 13
Le nez est très présent, d’abord franchement sur le cuir puis évolue vers des arômes tertiaires de noix ; la bouche attaque avec beaucoup de puissance, sur des saveurs de noix, elle est assez monolithique et tout en force. (2000)

Ruchottes Chambertin gd cru 1976      Thomas-Bassot       D 13
Bouquet très évolué avec des arômes de matière végétale décomposée et de croûte grillée, suivis en bouche par des notes de pruneau vieilli ; il a gardé une bonne puissance et de la présence tannique. (2000)

Latricières Chambertin 1979      Louis Remy       C 14
Très beau bouquet, intensément aromatique sur la griotte à l’eau de vie, avec quelques notes de biscotte après aération ; l’attaque est franche, assez puissante mais un peu acide, puis il y a un creux de matière avant la finale de persistance moyenne. (2000)

Mazis Chambertin 1988       François Martenot        E 11
Nez très faible ; la bouche attaque de manière très surprenante pour un vin rouge sur de jolies notes d’orange ou de mandarine, mais qui sont portées par une acidité un peu rédhibitoire ; cela s’estompe ensuite, malheureusement le fruité ne persiste pas non plus dans une finale un peu sèche. (2001)

Chapelle Chambertin 1995       Pierre Damoy       3,5       D 13
Le nez est fin, finement fruité et d’un caractère aérien assez noble ; la bouche commence agréablement, peut être pas encore complètement ouverte, puis l’acidité et l’alcool ressortent trop. (2003)

Chambertin vieilles vignes 1989      Louis&Jean Trapet     88      C 15
Nez fin et complexe, plein de charme par ses arômes de fruits rouges très mûrs ; l’attaque est puissante et corsée sur la cerise surmûrie, ces saveurs délicates tout en dentelles donnant au vin beaucoup de race ; la persistance aurait pu être plus longue, et le vin ne tient pas infiniment à l’aération. (2001)

Morey St Denis 1er cru Gènevrières 1988      Moillard      D 12
Bouquet caractéristique de pinot noir teinté de fruits rouges à l’eau de vie, prune, cerise et framboise, que l’on retrouve agréablement dans une bouche forte et alcoolisée, mais dont la persistance aromatique est faible. (1998)

Clos de la Roche 1982      Louis Remy       C 15
Ce vin est un bonbon au fruit ; le nez libère de très charmeurs arômes de cassis et de fraise, exceptionnels, confirmés par une bouche par ailleurs dépourvue de tanins et affichant un léger déficit de chair et de longueur ; mais la séduction est grande, l’ensemble n’est que fruit. (2000)

Clos St-Denis 1991     Bertagna        E 11
Le nez est assez vif et alcooleux puis évolue vers des arômes un peu poivrés qu’on retrouve en bouche avec des saveurs raisinées et de bois exotique ; mais la chair est maigre et l’ensemble déséquilibré et sec. (2001)

Bonnes Mares 1984         Pierre Bourée & fils        B 17
Voilà un vin coup de coeur par son expression aromatique, avec un bouquet prodigieusement séduisant de fruits rouges mêlant la fraise à la cerise noire, avec aussi une touche complexe de terroir aux nuances de noyau ; la bouche est élégante et succulente quoique légère, et la texture aurait été parfaite avec un toucher plus velouté ; la finale offre en cadeau une très belle persistance aromatique sur la framboise. (2001)

Chambolle Musigny 1995          Bernard Amiot          E 10
Arômes de fruits rouges maigrelets dans une bouche un peu acidulée… (2001)

Chambolle Musigny 1996        Christian Confuron       E 11
De nez quasi absent, le vin dévoile en bouche de petites notes de cerise dans une acidité augurant peut être d’un agréable vieillissement possible ; il a de la longueur. (2001)

Chambolle Musigny 1978         Cave des Cordeliers Pierre Menard        D 12
Bon vin, tertiairisé, arômes intéressants de pruneau évoluant v ers du champignon ; la bouche est assez fluide, probablement passée, avec une pointe d’acidité. (2002)

Chambolle Musigny 1992       Grivelet    B 17
Noté C 14 en 1996 ; vin fin, aromatique, attaque encore un peu vive.
Noté B 17 fin 97 ; évolution superbe ; avalanche de parfums de fruits rouges confits en nez et bouche, arômes complexes dans un ensemble opulent, expression noble et élégante empreinte de finesse.
Noté C 15 fin 98 ; si la complexité aromatique et l’expression fruitée de framboise restent identiques, on remarque une certaine perte de puissance.

Musigny 1992      J F Mugnier      *     C 14
Evidemment il y a l’élégance, la texture parfaite, la longueur, et une très grande finesse ; l’expression dominante est le fruit rouge avec un côté crémeux issu peut être du bois ; mais on est déçu par le manque de concentration et l’absence de profondeur ; la chair n’est certainement pas au niveau du pedigree de ce vin. (1999)

Echézeaux 1983         Pierre Bourée & fils         87      C 14
Joli bouquet expressif sur la prune surmûrie et le pruneau avec peut être aussi un peu de figue ; le vin est assez charnu et très agréable à boire, la bouche est franche et simple, pas très longue. (2002)

Echézeaux Les Forgeots 1982      Forgeot Père et Fils        B 16
Noté B (16) en 97 : splendide bouquet ; énorme chair de fruits mûris et kirsch, belle complexité portée par une grande puissance où les tanins restent présents ; longueur exceptionnelle ; quasi génial.
Noté C (15) en 99 : il a gardé sa puissance, son bouquet et sa longueur ainsi que sa dominante aromatique de kirsh et de prune décomposée, mais la matière est moins charnue et légèrement acide.

Grands-Echézeaux 1970         Mongeard Mugneret          B 17
Nez éblouissant de séduction et qui fascine par ses arômes multiples où on retrouve du fruit rouge, des notes évoluées de noyau, et aussi du sous-bois, un peu terreux, avec une pointe intense d’essence ; la bouche est légère, très soyeuse, et l’âge du vin fait qu’il manque logiquement un peu de chair ; par contre, il a évolué favorablement sur le repas, accentuant encore son charme et la finesse de son terroir, avec un fruité encore plus intense. (2002)

Vougeot 1er cru 1995        Matthieu de Brully       E 11
On reconnaît le pinot noir, il y a un peu de fruit, mais c’est trop maigre et en même temps trop acide, tannique et alcooleux. (2001)

Clos de Vougeot 1991        Jean Grivot      D 12
Vin totalement déroutant où on ne reconnaît pas du tout le pinot noir ; le nez laissait passer de curieux arômes d’orange, un peu amers ; la bouche assez corsée mais bonne est tout aussi bizarre ! (2001)

Clos de Vougeot 1991         Château de la Tour        87/4       C 14
Joli nez sur une tonalité de cerise à l’eau de vie avec aussi un côté complexe apporté par des arômes épicés de plante médicinale ; la bouche offre une belle chair dominée par la cerise à l’eau de vie, avec toutefois peu de longueur et sans finesse ni noblesse particulière. (2002)

Clos de Vougeot 1993       Thomas Moillard        C 14
Nez pas très intense mais avec un fruit sympathique de cassis et cerise ; bonne attaque en bouche avec du nerf et de la fraicheur, ce vin plutôt léger est charmeur et séduisant par son fruit ; longueur honnête. (2004)

Vosne-Romanée 1er cru Les Malconsorts 1994      François Lamarche      ***c      E 10
Nez très faible ; l’attaque exprime de jolies notes de cerise à l’eau de vie, malheureusement trop brièvement car le vin ne laisse plus ressentir alors que sa structure, corsée et alcoolique, puis sa finale extrêmement tannique. (1999)

Vosne-Romanée 1er cru Les Malconsorts 1990       Thomas Moillard        C 14
Nez bien ouvert et très charmeur par ses jolies notes de prune ; dans la foulée l’attaque est un vrai plaisir, charnue et fruitée aux franches notes de cerise, mais c’est vraiment dommage qu’il n’ait aucune longueur, une véritable frustration ! (2001)

Vosne-Romanée 1er cru Beaumont 1991     Domaine Noellat        F 9
Nez assez avenant, pas très intense mais agréable par son fruité frais ; la bouche déçoit en revanche par sa forte acidité, son creux et ses tanins verts, et empire au fil des minutes. (2000)

Romanée Saint-Vivant 1987        Michel Voarick       B 17
Immédiatement expressif, le premier nez est très évolué sur le cuir, puis se transforme en un grand et intense bouquet de fruits rouges confiturés ; le vin est bien charnu dans une bouche soutenue et savoureuse, et qui gagne en fraicheur dans une finale pleine de charme ; magnifique. (2003)

Nuits-St-G. Les Argillières 1er cru 1990      Bouchard Père&fils        C 14
De caractère puissant, le vin offre un nez bien présent de cassis avec une petite pointe noire de pruneau ; musclé et trapu en bouche, le vin est très concentré et assez tannique et aussi de bonne longueur ; c’est un bourgogne à tendance bordelaise, jusque dans sa robe extrêmement sombre. (1999)

Nuits-St-G. Les Vaucrains 1er cru 1996        Christian Confuron        D 12
De nez très faible, le vin exprime mieux en bouche de fines saveurs de fruits rouges et de noyau de prune, dans un corps léger et à l’acidité marquée, mais gouleyant. (2003)

Nuits-St Georges 1978        Cave des Cordeliers Pierre Menard          C 14
Beau bouquet, complètement typique de griotte avec un soupçon de cassis ainsi qu’un peu de terre, assez intense et profond ne trahissant absolument pas l’âge du vin ; la bouche, non filtrée, est aussi de belle tenue, bonne attaque bien présente, longueur tout à fait honorable. (2002)

Nuits-St-G. Les Damodes 1er cru 1989       Faiveley      85      C 14
Nez attirant, dominé par le pruneau ; la bouche est charmeuse par son côté sucré et succulent, et elle est marquée par des saveurs de fruits surmûris ; elle manque cependant d’un peu de chair. (2000)

Nuits-St-G. Les Boudots 1er cru 1991      Jean Grivot        B 16
Le bouquet se présente d’abord discret mais profond et progressif, offrant de jolis et nets arômes de pruneau, puis évolue à l’aération avec des notes succulentes et un peu sucrées rappelant le melon et la fraise ; la bouche est savoureuse, toujours dominée par le pruneau, et la matière est très élégante et assez corsée ; la persistance est moyenne. (1998)

Nuits-St-G. Clos des Corvées 1er cru 1990       Louis Jadot        90     C 15
Nez bien expressif et élégant sur le mode floral au début et qui évolue vite vers un beau fruité de cerise surmûrie et de prune ; la bouche traduit aussi la finesse et le maintien du vin, elle est rectiligne et emmène très loin grâce à sa remarquable persistance. (2001)

Nuits-St-G. 1992       Emmanuel Rouget         C 14
Beau nez mêlant la groseille à de jolis arômes lactés et une pointe boisée ; la bouche manque de chair et c’est dommage car l’ensemble est fin et assez élégant ; la remarquable longueur lui donne quand même le C. (2001)
 


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