Bel-Air marquis
d’Aligre 1966 cru bourgeois excep.
A 18
Le premier
nez de cerise et prune surmûries avec une pointe d’olive noire offre
ensuite des arômes de canelle au sein d’un bouquet fascinant, complexe
et évolutif, passant plus tard sur du café ; la bouche attaque
d’abord assez franchement avec une acidité prononcée, puis
s’adoucit avec le retour du fruit dans une finale somptueuse de finesse
et de longueur ; à l’aération l’acidité se fond et
le vin, subtil et aérien, atteint une sorte de plénitude
harmonieuse. (2002)
Bel-Air marquis
d’Aligre 1983 cru bourgeois excep.
4 C 15
Très
joli nez, développant des arômes de pruneau, cerise et réglisse,
on le prend avec certitude pour un Hermitage ! La bouche est fine et en
dentelle, sans que la chair n’en pâtisse et avec en prime une bonne
longueur, mais les saveurs sont peut être un peu trop monochromes,
en restant sur le pruneau. (2002)
Bel-Air marquis
d’Aligre 1989 cru bourgeois excep.
4 B 17
Le bouquet
est merveilleux de finesse, mélangeant d’intenses arômes de
fruits confits et sumûris avec une pointe de tabac réglissé
; la bouche est dans la continuité, toute en harmonie avec de très
fins tanins, et offre une très grande et noble persistance ; petite
note végétale en fin de bouche. (2000)
2001 : de
même niveau, toujours aussi fin, puissant, complexe et harmonieux,
mais avec une évolution des notes fruitées vers le champignon.
2002 : peut
être encore plus émouvant par sa longueur immense et son touché
de dentelle incroyable ; sa complexité aromatique mêle le
fruit et l’épice ; pouquoi pas un A ?
2003 : imperturbable
et toujours d’aussi belle facture, sur l’olive et le fumé avec aussi
du noyau de prune.
Bel-Air marquis
d’Aligre 1990 cru bourgeois excep.
4,5 D 13
Bouquet bien
ouvert sur des arômes très évolués de grillé
légèrement musqué ; la bouche attaque honorablement
puis décline vite, la matière étant assez maigre avec
une touche acidulée, indiquant que le vin a probablement dépassé
son apogée. (2001)
Boyd-Cantenac
1994 3ème cru classé
*/2,5 D 12
De nez peu
expressif, le vin offre en bouche des saveurs assez fines d’épices
avec une touche de groseille mêlée en finale à une
pointe boisée de senthal ; si l’attaque est correctement puissante,
l’ensemble est trop creux. (2000)
Brane-Cantenac
1986 2ème cru classé
88/***c/3 A 18
Très grand bouquet, irrésistible
par ses arômes de fraise mêlée à la banane, avec
une note de pain grillé ; l’attaque est nette et franche avec en
complément au fruit une touche de sous-bois ; la texture est très
soyeuse tout en laissant apparaître en finale une trame tannique
d’une remarquable finesse ; ce vin marie pureté et finesse avec
une expression aromatique délicieuse et complexe. (1999)
Dauzac
1997 5ème cru classé
78-82/3,5 C 15
Vin délicieux, au nez
ouvert et charmeur par ses arômes de fruits mêlés à
un boisé exotique assez fin ; la bouche se situe dans la continuité,
avec du soyeux, une certaine puissance et une belle longueur. (2001)
D’Issan 1990
3ème cru classé 85/2
B 16
Très beau bouquet mêlant
des parfums fruités de cerise noire bien mûre à des
notes boisées de suie et de grillé ; le vin est savoureux
et soyeux, peu corsé mais bien concentré avec de fins tanins,
et dégage progressivement un beau volume depuis une attaque douce
jusqu’à une finale remarquable de longueur. (2000)
Kirwan 1988
3ème cru classé
79 C 14
Nez assez simple de cassis avec
du bois ; la bouche attaque de manière un peu anguleuse, manquant
d’étoffe, puis dévoile son élégance et une
certaine aristocratie avec de belles saveurs de cassis et une pointe de
muscade, et termine crescendo dans une finale intense et persistante. (2002)
Labegorce 1988
cru bourgeois E 10
Nez assez fort de cuir et poivron,
marqué par l’alcool ; l’attaque est dans la même veine peu
élégante, la chair est maigre et herbacée, le vin
est déséquilibré et dissocié. (2002)
Lascombes 1966
2ème cru classé
88 B 16
Bouquet exceptionnel par son intensité
et ses arômes de fruits cuits surmûris, avec une pointe boisée
; la bouche est à double détente : d’abord une attaque
permettant de retrouver un peu les saveurs du nez mais qui retombe trop
vite, puis un retour assez impressionnant par l’impression de profondeur
laissée et son côté délicieux. (2001)
Lascombes 1988
2ème cru classé 85
B 16
Le bouquet, intense, offre des parfums
de baies rouges confiturées et de bois grillé qui donnent
au vin charme et ampleur ; la bouche est ronde et bien fondue et retraduit
harmonieusement les saveurs du nez avec en plus une pointe de poivron;
peut être un léger manque de tenue sur la durée ? (2001)
Lascombes 1990
2ème cru classé
86/2 B 16
Ce vin est attachant par sa timidité
première et sa remarquable évolution ; le nez est agréable
mais manque de volume au début, puis s’épure et offre de
jolis arômes de cassis et fruits rouges avec ensuite quelque chose
de floral assez subtil et complexe ; la bouche séduit par contre
immédiatement par son toucher soyeux, son ampleur et sa longueur.
(2003)
Lascombes 1992
2ème cru classé 85/***c/2,5
B 16
Vin de classe et d’élégance
; il exprime sa grande harmonie complexe de fruits rouges confiturés
et finement boisés dans un beau volume, rond et progressif, aux
tanins totalement fondus et d’une très grande finesse ; le bouquet
notamment est d’une profondeur remarquable. (1998)
Ségonnes
1993 2ème vin 2ème
cru D 12
Joli nez velouté et fruité
; bouche identique à l’attaque, boisée et creuse à
la fin. (1997)
Margaux 1979
1er cru classé 93
A 18
Le bouquet surprend tout d’abord
par son côté ténu, avant de laisser apprécier
ses arômes floraux d’une très grande finesse et sa complexité
; c’est en bouche que le vin justifie son rang et le fantasme qu’il véhicule
: il combine avec une telle classe pureté et volume qu’il semble
spatial ; sa persistance est au niveau, avec comme ultime plaisir une caresse
fruitée dans une finale soyeuse désarmante de charme.
La perfection est atteinte en bouche,
et simplement plus d’intensité au nez aurait suffi pour avoir facilement
un point de plus. (2003)
Pavillon rouge
du Château Margaux 1993 2ème
vin 1er cru **/3
C 14
Nez intense et surprenant par ses
arômes beurrés d’amande ; la bouche est boisée à
l’attaque puis offre un fin fruité ensuite ; le vin est un peu maigre
et manque globalement d’un peu de rondeur et de charme. (2000)
Marquis de
Terme 1983 4ème cru classé
88 C 15
Le nez est très charmeur
et offre un bon volume, avec du cassis, des arômes de torréfaction
et du graphite ; le vin est plein et assez vif, d’une grande tenue, et
sa structure finement tannique présente un joli toucher fluide très
suave ; longueur très correcte. (2004)
Monbrison 1988
cru bourgeois 90
A 18
C’est un petit bijou ! Le bouquet
est une beauté parfaite de complexité et de tenue aromatique,
offrant d’abord un très charmeur fruit rouge, évoluant vers
de la figue fraîche assez fascinante, avec en plus une petite pointe
de suie et de cacao ; la matière en bouche est légère
mais ciselée et laisse une superbe impression de fraîcheur;
c’est l’expression idéale et margalaise de la finesse et de la noblesse.
(2001)
2003 : A18 sans hésiter,
quelle merveille de nez, bouquet de mûre, framboise et cassis, avec
du floral et de la suie …
Rauzan Ségla
1992 2ème cru classé
88/***c/2 D 13
Nez léger, vin fin, complexe
et de bonne longueur aux notes de fruits noirs, puis cuir, fumé,
et terminant sur les tanins. (1997)
Siran 1983
cru bourgeois 86
D 13
Oscillant aromatiquement entre le
fruit et la cendre, il s’appuie sur de solides tanins dans une bouche encore
assez dense mais sans rien de remarquable. (2003)
Siran 1986
cru bourgeois 88
C 14
Encore sur la réserve, le
nez laisse passer une touche animale devant le fruité ; le vin est
très concentré et d’une imposante mais savoureuse structure
tannique, et ne se livre pas totalement. (2004)
Tayac 1993
cru bourgeois D 12
On note une distinction certaine
dans ce vin, produite par un bouquet racé de chêne ; mais
cela ne s’accompagne pas de suffisamment de chair et de profondeur. (1998)
Tertre 1990
5ème cru classé 87/3
B 16
Superbe vin, marqué au nez
comme en bouche par des saveurs complexes de fruits noirs sur un fond de
chêne épicé et fumé, avec une pointe d’olive
; il est assez puissant et charnu, et donne une impression de profondeur
avec une touche grasse et opulente en finale. (2000)
Tertre 1997
5ème cru classé
86-88/3 E 10
Nez floral avec des senteurs d’herbe,
ne ressemblant pas à un bordeaux, inélégant ; la bouche
est faiblarde au début mais assez neutre, dans un ensemble relativement
fondu mais qui évolue assez mal. (2002)
Domaine Zéde
1990 D 12
Bouquet intense et séduisant
où le boisé ressort ; vin élégant, de bonne
charpente, assez volumineux et persistant, où un doux boisé
domine un arrière-plan légèrement épicé.
(1996)
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