Bordeaux Graves, Pessac  et Léognan

Le Bonnat 1992      graves      **      D 12
Vin agréable, charpenté et équilibré, qui possède un corps bien fruité de cassis et fruits noirs mûris. (1998)

Le Bonnat blanc 1994      graves     E 10
Sa structure est irréprochable mais il n’a aucun fruité, et exprime des notes surprenantes de bleu d’auvergne sur un boisé beaucoup trop insistant. (1998)

Bouscaut 1989       cru classé Pessac       83/**       D 13
Nez puissant ; tanins très présents. (1996)

Bouscaut 1995       cru classé Pessac       */3         D 13
Nez séduisant, ouvert sur de francs et vifs fruits rouges mêlés à une touche finement boisée ; la bouche attaque aussi joliment, mais c’est plus le boisé qui domine les fruits rouges ; plutôt court, dommage. (2001)

Cantelys 1994       Pessac       E 11
Le nez est très animal, avec des arômes de cuir et des notes de sous-bois ; l’attaque est bien corsée mais le vin présente des tanins trop durs et un peu amers, l’ensemble manquant un peu de fruit, de rondeur et de longueur. (1999)

Carbonnieux 1988       cru classé Pessac          83       C 15
Nez très ouvert sur du cuir, des épices, du tabac, et qui évolue vers une forte dominante caramel ; la bouche est corsée et puissante, et mis à part une petite baisse en milieu de dégustation, persiste bien ; l’ensemble est parfaitement rond et agréable. (2001)

Carmes Haut-Brion 1979         cru classé Pessac        B 16
Le bouquet fascine par ses notes florales élégantes et sa pointe animale apportant de la complexité ; la bouche est superbe de race et de tenue, en pleine forme, et offre des saveurs ciselées de bois et de terre assez nobles, en plus de la tonalité florale, et sa persistance est notable. (2003)

Chevalier 1983       cru classé Pessac         91        C 15
Grand bouquet exprimant le caractère très aristocratique du vin, il mêle des arômes ciselés de fruits noirs mûrs avec une pointe de tabac et une touche anisée apportant sa fraîcheur ; la bouche est plutôt aérienne, peut être un peu trop légère et éthérée. (2002)

Chevalier 1986       cru classé Pessac       90       B 16
Ce vin est incontestablement racé ; il exprime au nez une succession complexe d’arômes de griotte et de havane, très subtils ; la bouche dégage aussi une grande finesse, avec une belle longueur et une matière qui gagne du soyeux à l’aération. (1998)

Chevalier 1989       cru classé Pessac        89       C 14
Nez moyennement intense présentant de petites notes de cerise mêlées à la banane avec une pointe de bois exotique ; la bouche attaque sur une franche cerise avec un côté acide surprenant et déplaisant, le tout évoluant à l’aération vers plus de profondeur ; la persistance est belle. (2001)

Chevalier 1992       cru classé Pessac        85/3,5       C 14
Nez très élégant aux notes de cuir, de vieille cerise, et de terre ; l’attaque présente une bonne tenue et le vin est homogène avec un fin boisé, mais on remarque une perte de matière en milieu de bouche, pour retrouver ensuite une finale assez persistante. (1999)

Chevalier 1994       cru classé Pessac         77/**/3,5       D 13
Très joli nez intense avec une dominante fumée typique devant le fruit ; la bouche est légère et quand même un peu aqueuse, mais on en retiendra surtout la finesse et la douceur de texture. (2003)

Fieuzal blanc 1987       cru classé Pessac         88        C 15
Nez assez intense sur le mode floral et végétal, agréable et raffraichissant ; la bouche est impeccablement structurée et bien équilibrée, avec un joli touché  et une bonne présence. (2001)

Fieuzal blanc 1988      cru classé Pessac       92        B 16
Vin magnifique, au nez intense et ouvert sur des arômes floraux évoluant vers de la clémentine très séduisante ; la bouche est un modèle de tenue et d’harmonie. (2001)

Fieuzal blanc 1989       cru classé Pessac         90        D 13
Arômes d’arachides et noisettes soufflées ; la bouche est assez puissante, persistante et rectiligne. (2001)

Haut-Bailly 1988       cru classé Pessac         89/4,5        B 17
Magnifique nez, très ouvert et volumineux au caractère fumé prononcé qui serait donc la typicité de l’appellation, avec aussi des notes de fruits noirs macérés et un fin boisé, l’ensemble dégageant à la fois harmonie et fraîcheur; la bouche est superbement soyeuse et réglissée, impeccablement équilibrée, et offre une longueur exceptionnelle. (2002)

Haut-Bergey 1997      cru bourgeois Pessac       3,5       D 12
Nez séduisant mêlant du fruit noir avec un fond épicé et fumé ; la bouche est quelconque bien que sans défaut. (2003)

Haut-Brion 1992       1er cru Pessac         90/3       C 15
Le nez est peu intense mais les arômes expriment pureté et finesse dans un ensemble complexe sur le mode floral avec une note fumée ; l’attaque est superbe et la texture de soie, mais cette impression de classe et d’harmonie ne décolle pas pour cause de déficit de volume ; la longueur est moyenne. (2003)

Bahans de Haut Brion 1986       2ème vin 1er cru Pess.         C 15
Nez très élégant de cerise surmûrie avec une once de fumé, et qui évolue à l’aération vers un caractère floral qui ressort à l’attaque de la bouche très fine, parfaitement harmonieuse, équilibrée et fraîche ; peut être un léger manque d’ampleur. (2002)

Bahans de Haut Brion 1994       2ème vin 1er cru Pess.       88/3,5    C 15
Le nez mériterait à lui seul une meilleure note par sa complexité et son élégance et laisse rêveur quand on pense au grand frère... il offre une succession de fruits rouges mêlés à la violette avec une pointe florale de rose, et aussi un boisé subtil et délicat ainsi que de fins effluves de cacao ; et puis à l’aération apparaît la touche de fumé caractéristique ; la bouche est équilibrée, assez puissante même si’il aurait fallu un peu plus de mâche, avec aussi une remarquable longueur où le cacao revient. (2001)

Larrivet Haut Brion 1989       cru classé Pessac       73/**       E 11
Joli vin léger et aromatique dans le boisé, mais manque de charpente. (1998)

La Louvière 1989      cru classé Pessac        88/4         C 14
Le nez est puissant, sur des notes atypiques végétales nobles et fraiches ; la bouche exprime une grande finesse, portée par une structure tannique avec une pointe alcoolisée ; assez long ; fait étonnant, il a été pris pour un Rhône septentrional en dégustation. (2001)

La Louvière 1994        cru classé Pessac       89       D 13
Le nez au départ très intense et expressif retombe par la suite ; la bouche est changeante, entre des saveurs boisées et grillées, puis florales ; la finale où l’alcool ressort n’est cependant pas bien équilibrée. (2003)

Malartic-Lagravière blanc 1993        cru classé Pessac       72         F 9
Nez assez fort de résine et d’essences, mais sans charme ; après l’attaque le vin heurte par son acidité prononcée et désagréable. (2002)

Olivier 1989       cru classé Pessac       84       B 16
Le nez offre de splendides et purs arômes de mûre avec une pointe de cèdre et de tabac, dans une étonnante douceur soulignée par la vanille et un soupçon de banane ; le vin est bien présent en bouche, la structure est irréprochable, seuls quelques tanins superflus assèchent un peu la finale. (1999)

Olivier 1995      cru classé Pessac        84/2       D 13
Plutôt faible au nez, fruité grillé au départ qui disparaît assez vite sans laisser de trace, le vin est joli en bouche, léger mais très plaisant, tout en caresse, subtilité et élégance ; malheureusement court. (2003)

Olivier blanc 1990     cru classé Pessac      82       D 12
Vin intéressant et assez fin, on y distingue une touche anisée mêlée à l’attaque à une pointe d’amande, puis il tourne au végétal, frais et sympathique. (2000)

Pape Clément 1991 cru classé Pessac        87        D 13
Le nez, marqué par des arômes de fumé, de cèdre et de mûre, signe tout de suite l’élégance suprême du vin ; la bouche fait aussi preuve de finesse et de fraicheur, mais elle est beaucoup trop éthérée, beaucoup trop fluide et sans matière même si la longueur est là ; très frustrant au total et peut être trop vieux. (2001)

Pape Clément 1993 cru classé Pessac         86/3,5/***c        C 14
Vin très élégant avec un bouquet charmeur et frais, aux petites notes de fumé avec de la violette ; la bouche dévoile un jolie et fine trame tannique avec un caractère légèrement sec, mais une persistance notable. (2002)

Les Hauts de Smith blanc 1990       2ème vin cru classé       E 10
Nez surprenant mais agréable avec ses arômes de pomme ; la bouche déçoit par contre : brève et un peu acide, sur des notes de résine un peu amères. (2000)
 
 

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