Bourgogne Côte
de Beaune rouges
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Ladoix Les
Joyeuses 1er cru 1993 Michel
Mallard Hac F
9
Nez inexistant, pas de goût
en bouche non plus, mais pas d’agressivité heureusement. (2000)
Beaune Clos
du Roi 1er cru 1990 Bouchard
père&fils D 13
A l’aveugle on l’aurait pris pour
pour un Bordeaux ! Robe foncée, arômes réglissés
sympathiques assez profonds même s’ils manquent de volume ; la bouche
est soyeuse, mais relativement éphémère. (2000)
Beaune Clos
des Ursules 1er cru 1990
Bouchard père&fils C
15
Nez superbe, à la limite
de l’exceptionnel par son mélange de raisins de corinthe et fruits
confits tournant vers le pruneau avec une nette touche de cuir ; la bouche
a suffisamment de chair pour être aussi à la hauteur, et offre
de plus un toucher agréablement enrobé et un peu sucré.
(2001)
Beaune Clos
des Fèves 1er cru 1990
Chanson E 10
Nez ténu sur la cerise cuite
; la bouche est marquée par l’alcool et acide, très déséquilibrée
; à l’aération il a cependant tendance à se civiliser,
et à devenir neutre. (2001)
Beaune Clos
des Mouches 1er cru 1994
Chanson F 9
Nez faiblard sur la cerise cuite
; la bouche est là aussi marquée par l’alcool et très
acide, très déséquilibrée, mais ne s’améliore
pas à l’aération. (2001)
Beaune Marconnets
1er cru 1989 Forgeot Père
et Fils E 11
C’est le modèle réduit
d’un excellent vin : il a les saveurs fruitées de pinot noir qu’il
faut et une texture veloutée, mais tout est trop faible, le bouquet,
la matière et la longueur ; peut être a-t’il été
bu trop tard ? (1998)
Beaune Clos
des Ursules 1er cru 1995
Louis Jadot F
8
Le nez présente des senteurs
dissociées herbacées, peu harmonieuses ; la bouche les accentue
avec en plus un caractère métallique très amer. (2002)
Beaune Marconnets
1er cru 1991 Simon Moutier
D 12
Le nez est assez subtil, sur le
fruit rouge, la griotte, avec une pointe de pain grillé ; la bouche
est un peu vive, et présente une saveur boisée de pin à
la déglutition ; la longueur suffit mais il manque de concentration
et de chair. (1999)
Beaune Montée
Rouge 1990 Louis Violland
***c D 12
Nez ténu où on distingue
les arômes de pinot noir en fin d’aspiration ; bouche parfaitement
structurée présentant de la matière, avec des tanins
et une petite acidité de bon augure, mais qui reste fermée
et inexpressive. (1998)
E 10 en 2000 : l’évolution
attendue n’a pas eu lieu ; à part une note aromatique de cerise,
le vin a surtout développé son caractère acide.
Chorey les
Beaune les Champs longs 1993
Laleure Piot Hac
E 10
Ce vin manque de fruit, on y distingue
tout juste une légère touche de cerise, mais il faut reconnaître
que sa structure très corsée impressionne, puissance et tanins
sont au rendez-vous. (1998)
Auvenay (domaine
d') 1961 Lalou Bize Leroy
B 17
Pour info, c’est un domaine appartenant
à Mme Leroy et vinifié par elle, sur une commune près
de Meursault, dont les 0,5 h de vignes pour les vins rouges se trouvent
maintenant en Côte de Nuits gd cru, mais en 61 ?
Le nez est superbe, étonnamment
jeune et bien volumineux, dominé par la cerise ; l’attaque est puissante,
avec une pointe alcoolisée légèrement acide venant
probablement des 39 ans d’âge du vin, mais présente de jolies
saveurs fruitées de cerise et de griotte ; la bouche est soyeuse,
mais c’est réellement la finale qui éblouit : le fruité
se fait de plus en plus précis, d’une pureté inoubliable,
et évolue sur des tons de framboise et de fraise ; et cela dure
encore pendant plusieurs minutes : c’est magique ! (2000)
Auxey-Duresses
Les Crais 2001 Domaine
de Chassorney C 14
Nez attirant d’emblée à
la fois par son fruité de cerise puis fascinant par la complexité
qu’il gagne à l’aération, quand apparaissent la fraise et
la prune, avec aussi quelque chose d’autre plus épicé, le
tout avec harmonie, pureté et finesse ; on ne retrouve pas tout
cela dans la bouche, peut être un peu jeune et pas encore fondue
entre acidité, tanins et puissance, mais dont on perçoit
le potentiel et la longueur . (2003)
Auxey-Duresses
Le Val 1er cru 1989 Roy
Frères F 7
(1997)
Pernand Vergelesses
1er cru Vergeles. 1992 Laleure
Piot E 11
Nez ténu où on distingue
de petits arômes de fruits rouges et de prune surmûris, suit
un vin assez neutre, globalement sympathique et un peu léger. (1998)
Pernand Vergelesses
1er c Clos de la croix de Pierre 1996
Louis Jadot 86-88
D 12
Nez boisé, torréfié
et réglissé avec aussi quelques notes de cassis ; la bouche
est assez sympathique avec de légères touches de cerise mais
sans grande matière ni présence. (2001)
Pommard 1985
Robert Ampeau D 13
Aux jolies senteurs de noyau au
nez, le vin affiche une bouche assez vive et longiligne, sans faiblesse
mais sans surprise non plus. (2003)
Pommard Clos
du Pavillon 1988 Bouchard
Père & fils
* D 12
Bouquet impressionnant, à
la fois puissant d’entrée et aux parfums caractéristiques
de groseille mûrie et de prune, mais la bouche, certes musclée,
déçoit ensuite par son manque de fruité et une certaine
verdeur. (1998)
Pommard Les
Epenots 1er cru 1994 Comte Armand
C 14
Nez moyennement intense mais séduisant
par ses arômes de cuir et de graphite, donnant une tonalité
un peu bordelaise au vin ; on trouve de la finesse en bouche ainsi qu’une
jolie matière enrobée d’une texture assez voluptueuse ; le
volume n’est pas énorme. (2001)
Pommard Les
Rugiens 1er cru 1993 Montraynaud
E 10
Petit nez réglissé
intéressant, le reste n’est qu’alcool et astringeance. (2001)
Pommard Les
Epenots 1er cru 1988 Domaine
Parent D 13
Nez très sympathique avec
sa pointe de pruneau absolument pas boisée et sa touche épicée
; la bouche est assez corsée sur la griotte, mais devient à
la longue un peu chaude et est dépareillée par la finale
un peu acide. (2000)
Volnay Santenots
1981 Robert Ampeau
C 15
Excellent et puissant bouquet de
fruits compotés avec une pointe florale ; la bouche est complète,
charnue, et ne manque pas d’élégance ni de soyeux. (2003)
Volnay Santenots
1982 Robert Ampeau
C 14
Le nez est bien ouvert sur du noyau
et des notes de champignon indiquant l’âge du vin ; l’attaque est
d’abord marquée par l’acidité et le vin semble un peu décharné
mais il s’étoffe à l’aération en développant
des saveurs de fruits compotés et termine sur le charme. (2004)
Volnay Santenots
1985 Robert Ampeau
B 17
Véritable vin de plaisir
et de charme, il offre un bouquet intense de fruits rouges cuits, cerise
surtout avec aussi un peu de fraise, puis une touche florale apportant
de la complexité ; la bouche est succulente mais quand même
corsée, et le fruit rouge revient ensuite de façon désarmante
dans un ensemble de soie ; minuscule bémol : une pointe d’acidité
qui ressort à la finale sur la durée. (2002)
2003 : D13 : le vin, brûni
et visiblement fatigué n’a plus du tout la même superbe, il
conserve son fruit cuit mais sans la richesse aromatique précédente;
en bouche il reste sympa mais un peu léger et manque globalement
d’ampleur.
Fin 2003 et 2004 : B17, on retrouve
complètement la première bouteille : magnifique.
Volnay 1er
cru 1988 Bouchard père&fils
C 14
Il a eu besoin d’aération
pour s’exprimer, puis a développé un nez mêlant le
kirsch au pruneau, suivi par une bouche assez puissante et de bonne longueur,
dont le caractère trop acide s’est aussi estompé avec le
temps. (2002)
Volnay 1995
H Delagrange & fils E
10
Vin neutre. (2001)
Volnay 1989
Forgeot père & fils C
14
Le bouquet, remarquable d’élégance
et de noblesse, offre des arômes fruités de prune et de griotte,
avec des notes de garrigue à l’aération ; la bouche est légère
et un peu courte, mais l’ensemble reste très fin et aérien.
(1999)
Volnay 1997
Dominique Laurent D
12
Joli nez, attirant par son fruit
rouge assez pur , évoluant vers un mélange de cassis et de
griotte avec de franches notes de fumé ; la bouche est encore ferme,
tannique et corsée, à l’acidité marquée ; ce
vin est à cette date plus prometteur de bel avenir qu’immédiatement
bon. (2002)
Volnay Frémiets
1er cru 1990 Voillot
F 9
Voilà un vin dont on se demande
s’il a été fait avec la rafle ou la pulpe ! Vert, maigre
et sec au nez comme en bouche, sur un mode végétal assez
désarçonnant avec une pointe de cuir; il évolue ensuite
vers le melon un peu sucré en fin de dégustation, heureusement.
(2001)
Aloxe Corton
1987 Doudet-Naudin
E 10
Nez faible ; attaque acide masquant
trop les fins arômes d’agrumes. (1997)
Corton 1987
Doudet-Naudin B 16
Puissant, fin, complexe, déploie
toute une palette d’arômes et de goûts très diversifiés.
(1997)
Corton 1985
Ferdinand Buffet C 15
Sa robe brune, châtain foncé
à reflets rouges (et non l’inverse) indique un vieillissement superflu
ou prématuré, on a donc frôlé le monument ;
cela dit, le vin offre encore un bouquet très puissant, aux effluves
exubérants de prune surmûrie évoluant vers la figue
faisandée ; la bouche, de belle tenue et de bonne longueur, présente
une matière douce et riche, presque écoeurante. (1998)
Corton 1991
Louis Latour
D 12
Nez assez séduisant de cerise
et framboise, avec une forte tonalité végétale de
foin ; la bouche est peu expressive mais sympathique par sa finesse et
son côté aérien. (2001)
Corton Grancey
1979 Louis Latour
D 13
Joli bouquet très expressif,
essentiellement sur des nuances de cassis et pruneau ; ce qui est surprenant
c’est qu’on ne retrouve pas la typicité aromatique Corton ; la bouche
déçoit un peu par une certaine maigreur. (1999)
Corton-Renardes
1982 Michel Maillard
D 13
Bouquet bien présent mêlant
la prune au cuir ; la bouche a conservé de la vigueur à l’attaque
mais se désunit ensuite un peu, et signe son âge un peu trop
avancé par un déséquilibre acide en finale. (2003)
Corton Les
Maréchaudes 1989 Florent de
Mérode 86
D 13
Nez ouvert, avenant et charmeur
par son fruité mûr et expressif ; la bouche attaque sur le
même ton mais reste vite en retrait, et présente un certain
caractère acide. (2000)
Corton-Perrières
1992 Virginie Pillet
C 14
Le bouquet est remarquable et très
typique de l ‘appellation, bien ouvert sur une griotte mûrie assez
ennivrante ; l’attaque est dans la continuité, digne du standing
de grand cru ; dommage que cela ne dure que trois secondes. (1999)
Corton Clos
des Meix 1991 Comte Senard
D 12
D12 : Nez très ténu
sur des arômes presque insignifiants de champignon ; la bouche est
alcooleuse et présente des saveurs fondues de zan ; elle n’est pas
séduisante au début à cause d’un certain manque de
chair et d’un déséquilibre en alcool ; heureusement l’évolution
est très positive, le vin gagnant en harmonie avec aussi des saveurs
de vieux noyaux de griotte. (2002)
D13 : Seconde bouteille 2 mois après,
avec 4 h de carafage : les premiers défauts ne sont plus là,
le vin est très bon et exprime une certaine subtilité sur
la griotte, même si la chair reste assez mince.
Corton-Languettes
1978 Michel Voarick
B 16
Bouquet absolument exceptionnel
de pruneau et prune avec à l’aération une once de moka, intense
et irrésistible ; l’attaque manque un peu de concentration, mais
le vin retrouve un beau volume dans une finale longue avec toujours ce
charme et cette finesse et une belle saveur de framboise. (2002)
Maranges 1990
Edmond Monnot C 14
Vin souple et onctueux, charpenté
et progressif aux saveurs prononcées de cerise, fruits rouges macérés,
bonne longueur. (1998)
Santenay 1995
Labouré-Roi F 8
Vin absent. (1999)
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