Bourgogne Côte de Beaune blancs

Bourgogne 1996      Leroy       E 11
Vin sympathique, frais et désaltérant, mais sans rien de marquant. (2001)

Beaune Grèves 1er cru 1985      Louis Jadot      D 13
Très joli nez de noisette grillée avec une pointe de miel ; la bouche attaque agréablement mais ne comporte rien de notable. (2000)

Corton Charlemagne 1985 Faiveley        B 17
Vin exceptionnel par sa complexité et son équilibre ; il offre au nez des arômes boisés torréfiés mêlant des notes de résine à une touche de miel ; la bouche est belle, impeccablement structurée avec la pointe d’onctuosité qui fait la différence, et la persistance est remarquable. (2000)

Corton Charlemagne 1983      Louis Latour     A 18 
C’est un sommet, un vin multidimensionnel d’une beauté parfaite au bouquet volumineux et complexe mêlant une fine résine torréfiée aux plantes avec une touche florale et de la noisette; la bouche très complète impressionne par son équilibre et sa stature, son intensité et sa persistance hors norme, et on y trouve en finale des notes miellées. (2001)

Corton Charlemagne 1988        Laleure Piot      C 14
Vin monumental, offrant un nez énorme d’arômes minéraux tirant sur le charbon ; il est dans la foulée très puissant en bouche, mais manque un peu de liant et de finesse, avec aussi une finale trop acide. (2002)

Corton Charlemagne 1990        Laleure Piot       C 15
Très joli nez, ouvert sur des arômes de noisette, encaustique et ambre, avec aussi une pointe de fraîcheur citronnée ; cette complexité s’exprime dans une attaque assez dense, le vin déclinant un petit peu trop rapidement ensuite. (2001)

Corton Vergenes 1992 Roch de Verfin          E 11
Nez très ténu offrant quand même des arômes typiques de brioche ; la bouche est très faible. (2002)

Meursault 1er cru La Pièce sous le Bois 1983        Robert Ampeau         C 14
Joli bouquet, mêlant la noisette au floral dans un ensemble de belle tenue ; la bouche est également élégante avec une structure assez solide, le vin semblant étonnamment jeune. (2001)

Meursault 1989      Chanut Frères        D 13
Très bon vin bien typique de l’appellation par ses notes de noisettes et son touché beurré, il aurait atteint l’excellence s’il avait été un poil plus intense. (2000)

Meursault 1er cru Perrières 1995        Château de Cîteaux        D 12
De nez assez faiblard, petite pointe citronnée, le vin offre une bouche bien construite avec de la présence mais sans que ce soit notablement expressif et savoureux. (2003)

Meursault 1er cru sous le dos d’Ane 1985      Henri Clerc      C 14
Nez d’intensité moyenne sur des notes végétales assez élégantes qu’on retrouve à l’attaque d’une bouche bien corsée et de belle tenue; le vin évolue ensuite vers la noisette et développe la jolie touche beurrée caractéristique de l’appellation en finale. (2000)

Meursault Les Narvaults 1996      Javillier      4       C 15
Le nez est à la fois floral et végétal, puis libère une jolie touche beurrée ; la bouche est vive et remarquable par son volume, puissante et persistante, dans un registre citronné avec une pointe grasse en finale. (2001)

Meursault 1992      Labouré-Roi       D 12
Joli vin au nez prononcé d’amande, et qui présente un bel équilibre en bouche. (1998)

Meursault 1990     Lecuelle       E 11
Arômes briochés sympathiques malheureusement faibles ; le vin est bien construit mais peu expressif. (2000) 

Meursault 1992      hér. Maurice Ropiteau       E 11
Nez séduisant aux arômes de beurre, bouche assez veloutée à l’attaque puis quelque peu acide. (1998)

Meursault 1994           Château de Meursault         C 14
Dès le nez on se trouve en présence d’un Meursault typique avec ses arômes d’amande, de brioche et de plantes ; la bouche est parfaitement équilibrée et retraduit les saveurs du nez sans oublier la pointe beurrée. (2001)

Chassagne-Montrachet les Crêts 1er cru 1990      Château de la Maltroye        D 12
Nez intéressant par sa complexité aux notes de brioche rassie, prolongé par une bouche typiquement chardonnay avec son côté beurré ; mais la matière manque notablement de densité. (2001)

Chassagne-Montrachet Clos du Ch.de la Maltroye 1erc 1990       Château de la Maltroye       D 13
De nez peu expressif, le vin offre une bouche végétale avec un toucher gras sympa et de la longueur. (2003)

Puligny Montrachet Folatières 1er c 1991        Domaine Caillot        D 13
Nez déjà très évolué, aux puissants arômes de résine et d’essences ; la bouche est agréable mais un peu monocorde et sans fantaisie, la structure ne manque de rien et le vin est même très long en finale. (2003)

Puligny Montrachet 1987      Forgeot père & fils      E 10
Le nez est plutôt avenant, aux arômes d’amande, de beurre, et aux notes de genièvre, mais la bouche est très faible, du fait de l’âge certainement trop avancé de la bouteille. (1999)

Bâtard Montrachet gd cru 1988      Dom.Marc Jomain       A 18 
Ce vin est une merveille, offrant après aération d’intenses et étonnants effluves de camphre et d’amande ; l’attaque s’inscrit dans la continuité avec puissance et une grande netteté , puis la vivacité s’estompe, et la finale est prodigieuse de persistance avec des saveurs beurrées qui s’expriment seulement après déglutition. (1999)

Bâtard Montrachet gd cru 1985       Marc Morey      C 15
Le bouquet, moyennement expressif, offre des notes de cire avec une pointe de résine ; la bouche est puissante, ample, avec la petite touche grassouillette typique ; la longueur est honnête. (2000)

Chevalier Montrachet 1989        Bouchard Père&Fils        C 15
Nez moyennement intense mais élégant sur la noisette avec une pointe citronnée ; ultra-sec en bouche, le vin attaque vivement puis développe gras et puissance en milieu de bouche ; aromatiquement il reste sur la noisette et manque de complexité ; belle longueur. (2004)

Saint-Aubin 1er cru Les Charmois 1996        Marc Colin       89      C 14
Nez minéral avec des arômes de pomme verte, mais peu exubérant ; la bouche est excellente, volumineuse et de bonne tenue par son acidité ; assez long, il gagne du gras à l’aération. (2003)

Saint-Aubin 1er cru Les Charmois 1989     Dom. du Pimont       C 15
Excellent vin, au arômes très présents de miel et de fleurs, de caractère à la fois souple et volumineux, il a du gras mais aussi de la nervosité, ce qui le rend très gouleyant. (1999)

Saint-Romain Combe Bazin 2000         Domaine de Chassorney        8,5     C 14
Vraiment un très bon vin, avec un nez citronné d’agrumes et qui en évoluant gagne en harmonie et développe des notes de poire ; on trouve aussi une touche aromatique assez intense et surprenante de cuir épicé rappelant un vieux rhône nord rouge ! La bouche est bien équilibrée entre gras, matière et vivacité, et persistante. (2003)
 


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