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Le voyage

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Perdu dans mes images et perdu dans ma vie,

Je plonge vers toi enlevant mon fard.

Tous mes anneaux d'esclave et ces chaines qui me lient

S'assouplissent et je les rends lâches.

Unes à unes les barrières se brisent

Les entraves s'atténuent

Le rythme s'accélère

Le rire explose

Ivresse de calme

Frénésie de sourire

Calme volupté qui s'arrache à moi pour jouïr encore mieux de sa liberté.

Les événements s'entrechoquent,

Le fouillis s'installe.

Puis l'ordre dynamique s'ordonne et s'ébranle

A la vitesse des obsessions lentes

Des anciennes entraves qui veulent le retenir.

L'agilité est maitre mot et on croirait à de l'intelligence

Là où l'on ne se joue que des peurs et des mots.

Des peurs que l'on ébranle

Des mots que l'on supporte,

Des chemins qui se dessinent,

Des possibles qui se créent et des raisons que l'on découvre:

Voilà l'inavouable que l'on trouve.

Puis vient le bonheur.

Bonheur que l'on soutient par le calme instauré

Et qui se dirige droit vers l'autre,

Celui que l'on rencontre,

Celui que l'on côtoie,

Qui acquiesse quelquefois

Qui refuse trop souvent.

Lorsque vient l'heure où l'on doit recevoir

Selon l'ancienne règle des esclaves enchainés

On préfèrerait donner

Ou refuser

Mais rarement ingérer

Après avoir mastiqué, avec confiance

Les fruits du nouvel arbre que l'on a rencontré.

Les chaînes reviennent alors souvent

Certes un peu plus lâches,

Certes un peu affaiblient,

Mais complétées par d'autres créées par le refus

Mais si l'on acquiesse,

Si fort de sa confiance et de sa clairvoyance

On accepte le fruit que l'autre vous tend,

Je brise mes chaines, on brise nos chaines

Et tout se terminera par une REVOLUTION