POEMES DE JEAN MICHEL
Un homme pleure
Le monde est il toujours aussi
rempli de folies humaines ?
Chaque jour apporte son lot
de nouvelles, d’images, de bruits, de fureurs,de sordides.
Les uns veulent la paix,
mais les autres la guerre.
Les uns veulent manger, mais
les autres l'argent.
Là, un navire recueille
des réfugiés mais d’autres disent : « pas d'étrangers
chez nous ».
Ici un enfant est violé,
mais les pornographes reçoivent le « César »
de leurs phantasmes sur pellicule.
Dieu est mort. No future. Sois libre. Qui pleure sous les ruines ?
Petit enfant de 4 ans apprend
bien à l’école comment haïr le juif.
Petit enfant de 4 ans apprend
bien à l’école comment haïr le palestinien.
Grands enfants au fusil sur
qui tirez vous ?
Sur nos ennemis Monsieur,
ne restez pas là.
Grands enfants au fusil pourquoi
sont ils vos ennemis ?
Ils ne nous aiment pas Monsieur,
protégez vous des balles.
Grands enfants au fusil Pourquoi
ne vous aiment ils pas ?
On ne sait pas Monsieur ils
ne parlent pas ils crient, attention au snipper.
Grands enfants au fusil que
crient ils, les comprenez vous ?
On ne sait pas Monsieur,
le bruit des armes est trop fort, courez vite à l’abri.
Soudain les armes se taisent, refroidissent, les homme-enfants ferment les yeux.
Un cri s’élève alors de chaque camp : " Shalom. Paix. Salam".
Un cri déchire l’espace : " Un drapeau, feu, feu, feu, tuez les tous ".
Et le bruit des armes couvre
à nouveau les cris de chaque camp.
Et les vies fauchées
s’écroulent dans les tranchées.
Attendons le prochain silence,
nous crierons encore.
Mais qui a crié "feu,
feu, feu, tuez les tous" ?
On ne sait pas Monsieur,
c’est comme ça depuis des années.
Mais vous pleurez Monsieur,
ne restez pas là.
Et l’envoyé de Dieu
quitta le monde des hommes, levant ses yeux humides.
Père, ils n’ont rien
compris encore une fois.
(Jean-Michel)
Cher Jean Michel, face à la misère ou à la souffrance humaine... il n'y a pas de mots assez forts pour exprimer toute son horreur.. mais regarde, regarde encore car.. au delà des mots ou des maux.. au delà du désespoir, de la haine, de la violence, de la folie, de la mort... tu auras peut être un jour la chance.. de voir poindre un jour une aurore nouvelle et, en la regardant bien en face, ... de comtempler ton Créateur..
bien amicalement à
toi le petit semeur de lumière, d'amour, d'espoir..