FIN DU MONDE - MORT


 
Fin du monde....
 
 

L’oiseau qui rase de son aile

L’azur embrasé

Vient annoncer

La grêve du soleil

La maladie de la Lune

L’explosion des étoiles

En un million d’étincelles
 
 

Le vent s’est déchainé

Les marées ont dépassé

Les limites de l’espace

Et, surgi de toutes parts

Ont éclaté les voix des trompettes
 
 

Dans la folie des sens

La survie de l’essence

Dépend de la Sagesse

Répandue sur les eaux
 
 

Où est l’agneau

Dont le coeur est d’or

Et les lèvres de feu ?
 
 

Où est celui

Qui a promis

Aux amis

De leur donner la vie ?
 
 

Peur et Folie

Dans la nuit des coeurs

Quelle disharmonie !
 
 

Où donc est la vie ?

Dans la fureur des oublis

Un enfant regarde

La terreur, les cris,

L’agitation et la peur
 
 

Son coeur est lourd

Son âme saigne

Car les hommes sont sourds

Et habillés de haine
 
 

Regardez, écoutez

Un instant arrêtez

Et prêtez attention :
 
 

L’oiseau dont les ailes

Sont brûlées par la haine

Le messager dont le coeur

Est troublé par tant de peur

Voici !

Il vous montre la fleur :
 
 

Un enfant est là

Blessé par l’oubli

Meurtri par l’indifférence

Et qui chante.
 
 

Il donne tant

Et qui reçoit ?

Il aime tant

Et qui ouvre les bras ?
 
 

Aujourd’hui il est trop tard

Car l’Homme a agit

Et a fermé

Les portes du paradi.

Et il a séparé 

les brebies....

des boucs !
 
 
 
 
 

 

La Mort
 
 

Amie ou ennemie

Toi l’aigle qui plâne

A l’affut de sa proie

Au seuil de ton trépas

Veut dévorer ta vie
 
 

Coupable ou affranchie

Telle une secousse trop vive

Qui rachète et puis oublie

Dans la lueur de sa flamme

L’attente d’une eau vive
 
 

Sornettes ou comédies

Tel un fruit trop mûr

Dans un monde trop dur

L’attente sereine d’une bouffée d’air pur
 
 

Toi chant des sirènes

Qui m’attire et m’entraîne, 

Et attise ma peine

O toi que je vois

Délivrance d’ en haut

Moment de peine moment de joie

J’attends un jour ton sceau

Avec un peu d’effroi !..... 
 
 


 
 

Enterrement
 
 

On te met en terre

Et ce gout est bien amer

Tu vas te faire

Ronger par les vers
 
 

Le cadeau

qu’on dépose sur ton dos

Est ton tombeau

Tout fleuri et plutôt beau
 
 

Les gens s’affairent autour de toi

Ils tentent de cacher leur émoi

Et manquent bien souvent de foi
 
 

Tes lèvres sont toutes pâles

Tes yeux sont comme l’opale

Tandis que ton âme s’envole
 
 

Au firmament

Là haut dans le ciel

Il est une demeure éternelle

Qui t’attend

Déjà et t’appelle
 
 

Alors ami

Va dans ta maison

Sourit

Et chante ta chanson

Car aujourd’hui

On va payer ta rançon.