AMAR, Paul
Tête de gondole
11 janvier 1950 - 2 congépeillose an I
    Encore aujourd'hui, les historiens sont  divisés sur l'identité réelle de Paul Amar. Une seule chose est néammoins sûre : contrairement à ce qu'il se plaisait à faire graver sur ses cartes de visite et à imprimer dans le Who's Who, il n'a jamais été journaliste.
    Né à Constantine, tout le prédestinait à devenir coiffeur-visagiste pour dames. En effet, Charles Amar, son père, était bien placé à la SNCF d'Algérie et aurait pu facilement lui obtenir un bail de capilliculteur dans la salle des pas perdus de la gare centrale d'Oran.
C'est pourtant à la télévision que nous retrouvons le jeune Paul des années plus tard. Comment y est-il arrivé ? De trop nombreuses hypothèses nous interdisent de nous prononcer. Citons tout de même la cocasse et troublante thèse du double changement de sexe, dite de l'Ecole Hongroise, où Paul devient tour à tour friseur chez Zaza- coiffeur à Istamboul, camérière de Minouchka, la star du cirque zoophile roumain, sexeur d'autruches à Maputo, dresseuse de mouches à Budapest .
Quoi qu'il en soit, c'est durant ces années qu'il a acquis cette maîtrise du music-hall qui sera le socle de sa notoriété télévisuelle.
C'est souvent accompagné des speakers les plus fripons (on le reconnaîtra ici entre le frère de Julien Clerc et le dernier amant de Jackie Sardou) qu'il aimait à susciter chez la ménagère les émois les plus inavouables
   Dans l'impossibilité de trancher un débat qu'animent les historiens les plus chevronnés, nous nous bornons de rapporter quelques photos qui donneront au lecteur une idée de la riche palette artistique de Paul AMAR.
Ici avec sa partenaire du moment, Martina de Gold, qui laissa son nom dans l'histoire du show-business avec son étonnant numéro du pétomane wallon.
 
Là en compagnie de Byrout, la star du X occitan
 
Ici enfin avec Monsieur Dominique, célèbre mais onéreux marabout de Sarcelles
   En dire plus sur les activités de Paul nous est impossible.
Une chose est sure, les bandes  qui envahirent les rues lors des nuits tourmentées de la Révolution des Poireaux lui en voulaient beaucoup. Sinon comment s'expliquer cet acharnement sur sa petite personne : on le retrouva en effet  un matin, mort d'épuisement après avoir dû signer des jours et des nuits durant des autographes au nom de Guy Lux.
 
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