Conférence donnée à Langres (Haute-Marne) le 13 Octobre 2002

 

Aspects du bestiaire

dans quelques romans arthuriens

 

Corpus

 

ROMANS ARTHURIENS

BESTIAIRES MEDIEVAUX

Roman de Brut (Wace)   1155

Bestiaire (Philippe de Thaon)   1120

Erec et Enide (Chrétien de Troyes)   v.1170

Bestiaire (Gervaise)   Début du XIIème siècle

Tristan (Thomas)   v.1175

Bestiaire (Guillaume le Clerc)    Début du XIIème siècle

Le chevalier au lion (Chrétien de Troyes)   1177-1181

Bestiaire (Pierre de Beauvais)    début du XIIème siècle

Tristan (Béroul)   v.1180

Bestiaires d’amours (Richard de Fournival)   Milieu du XIIème siècle

Le Conte du Graal (Chrétien de Troyes)   1181-1190

Li livres dou tresor (Brunetto Latini)   1266

Folie Tristan d’Oxford ; Folie Tristan de Berne   avant 1200

 

Première Continuation de Perceval (anonyme)   v.1200

 

Perlesvaus ou le Haut Livre du Graal (anonyme)   1200-1210

 

 

Introduction

 

« La littérature médiévale est peuplée d’animaux », nous dit Michel Zink, célèbre médiéviste. Cela est vrai, si l’on considère les nombreuses œuvres littéraires faisant référence au bestiaire : les Bestiaires (dont je parlerai plus loin), les fabliaux, les traités de chasse et les romans arthuriens.

Ces derniers cependant ne sont pas célèbres pour leurs animaux, mais pour leurs chevaliers, combats, personnages féminins. Mais dans les romans arthuriens, l’animal, si j’ose dire, suit l’homme de près. Il est plutôt moins représenté quantitativement que dans les autres œuvres que j’ai citées, mais chaque apparition d’un animal est signifiante, il n’apparaît jamais pour rien.

 

 

 

Plan

Qu’est-ce que le roman arthurien ?

I-Les fonctions littéraires du bestiaire

            1 . L’animal comme élément du décor courtois (=de la cour)

            2. L’animal confronté à l’homme

II- La signification du bestiaire

1.      L’animal, occasion d’une réflexion sur l’humanité et l’animalité

2.      L’animal symbolique

 

 

 

Conclusion

Au sein du roman arthurien, l’animal est tour à tour élément du décor aristocratique (surtout chez Chrétien de Troyes) et côtoie l’homme en le combattant ou en lui servant de compagnon. Mais il permet surtout aux auteurs du Moyen Age de réaffirmer la différence fondamentale entre l’homme et l’animal et la supériorité du premier. Il est enfin et surtout le symbole d’idées ou de dogmes importants au Moyen Age. C’est au fond l’intérêt de l’étude du bestiaire arthurien : chaque animal révèle, à la façon dont il est représenté, un peu de l’âme humaine.

 

Si vous voulez plus de renseignements ou des extraits de la conférence, mailez-moi (réponse assurée)

 

 

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