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Longtemps,ce terroir s'appela Petit Bugey, Bugey Savoyard ou encore pays des Quatre Cantons. Après l'ouverture de routes vers la Savoie, l'Avant Pays a enfin trouvé son identité.

Pour qui vient de l'ouest, et de Lyon en particulier, l'entrée dans l'avant pays savoyard semble peu perceptible. Ni le modeste chaînon calcaire du mont Tournier (876 m), ni le paisible Guiers, torrent alpin né au coeur du massif de la Chatreuse, ne marquent une limite franche avec le bas Dauphiné. Pourtant le Guiers matérialisa, quatre cents années durant (1377 - 1860), la frontière qui séparait la Savoie de la France. Ainsi la rencontre avec l'avant-pays se fait-elle en douceur... Au nord, par l'étroit défilé de Châtel, taillé par le Rhône et qui débouche dans le lumineux bassin de Yenne. Et au sud, par la vallée du Guiers inférieur qui se rétrécit brutalement au niveau de Saint-Béron, ne laissant qu'un étroit passage à travers le site grandiose des gorges de Chailles. Là commencent les Alpes, marquées par les premiers contreforts de la Chartreuse.

Villes-Ponts et Châteaux.

Une fois franchies ces petites dfficultés, le regard se heurte à la montagne du Chat et à celle de l'Epine qui vient s'appuyer au sud sur la Chartreuse. La barrière semble cette fois infranchissable. De fait, longtemps, quelques rares cols ou passages peu commodes permirent de basculer vers Chambéry. Le col de l'Epine (987 m), au dessus du lac d'Aiguebelette, est impraticable une grande partie de l'année. Quand au canyon des Echelles, sa déclivité et son étroitesse imposèrent une rupture de charge jusqu'à l'aménagement de la Voie Sarde à la fin du XVIIè siècle. Enfin, les raidillons du col du Chat (633m) ne sont guère adaptés à de lourds convois. Reste le Rhône, par lequel une part du trafic transita, entre France et Savoie, jusqu'en 1601. A la descente, les vins, la pierre des carrières de Seyssel. A la montée, les bateaux - remorqués par soixante à quatre-vingts chevaux - transportaient du sel (venu des Salines du Midi), du fer, des étoffes et du blé. De 1601 à 1760, la Savoie vaincue par le roi Henri IV dut laisser son fleuve, qui après le traité de Lyon devint intégralement français. <<Bridés sur leur frontière au nord, les ducs de Savoie avaient tout intérêt à promouvoir le passage par le val de Guiers pour percevoir de substantiels péages>>, explique l'historien fernand Guicherd D'ou le développement de florissantes villes-ponts - Saint-Genix-sur-Guiers et Aoste, Pont de Beauvoisin, les Echelles, Entre-deux-Guiers- échelonnées tout au long du Guiers. Toutes Profitèrent du trafic et de la contrebande qu'engendrait la présence de la route impériale Lyon-Turin, via Chambéry...

Le Guiers étant un obstacle jugé trop faible pour assurer l'imperméabilité de la frontière, l'avant-pays savoyard se couvrit au Moyen Age, de châteaux et de fortifications. Tels ceux des Echelles et de Pont  de Beauvoisin, de Saint-Genix sur Guiers ou d'Aiguebelette. Ou encore le dispositif fortifié des sires de Montbel, les plus puissants seigneurs de la région, qui contrôlait l'itinéraire du col de l'Epine avec les châteaux de Dullin, Rochefort, Nances et Montbel. La Plupart de ces forteresses disparurent au moment des guerres de Religion à la fin du XVIè siècle. D'autres sont devenues fermes, bastides ou gentilhommières...Ecartelé entre son appartenance politique au duché de Savoie et sa culture dauphinoise, et ne possédant pas de véritable ville centre, l'avant-pays eut longtemps du mal - et jusqu'à ces toutes dernières années - à se définir une identité. Ainsi, chacun des cantons de l'avant-pays (Yenne,Saint-Genix-sur-Guiers,Pont de Beauvoisin et les Echelles) prit-il l'habitude de travailler avec sa zone d'influence la plus proche, le Bugey et le bas Dauphiné. Si bien que l'on désigna cet avant-pays sous le nom de "Quatre Cantons", de Petit Bugey, ou de Bugey savoyard. Les choses allaient changer avec les percements routiers de la montagne du Chat (1934) et de  l'Epine (1974). Ouverts, enfin, sur leur département, ceux de l'avant-pays décidèrent en 1985 de se donner le nom d'avant-pays savoyard. Histoire d'attirer enfin le regard sur eux....

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L'Avant Pays Savoyard

 

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le Pont de Beauvoisin
La Rive Savoyarde et l'église des Carmes
Pont de Beauvoisin - 

Le Musée - Les amis d'Albert (fondateur)

 

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Louis Mandrin

 


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Les pâturages d'Ayn et Dullin.
En arrière plan la montagne de l'épine.