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L’orgue d'Auxonne.

L’orgue d’Auxonne est un instrument très ancien : les tuyaux ont 200 ans et les buffets ont 300 ans. Cet instrument se compose de 2000 tuyaux. On en joue grâce à trois claviers et un pédalier. Les tirettes servent à changer le timbre (son de la voix) de l’orgue qui peut donc ressembler à une trompette, à une flûte, à une clarinette, à un hautbois, etc… Les tuyaux sont de tailles différentes. Les petits sont les plus aigus car il n’y rentre pas beaucoup d’air. Les gros sont graves car il y a beaucoup d’air. Les tuyaux sont faits en étain. L’air arrive par de gros soufflets.

                                 

 L'orgue                                             L'explication de M Cuenot l'organiste.


Notre sortie du 20 janvier.

Jeudi 20 janvier, nous avons été voir un facteur d’orgues et il nous a montré comment il fabriquait les orgues. Nous avons vu des machines très dangereuses comme la scie circulaire. Nous avons admiré un grand orgue en construction et un petit en réparation. Nous sommes allés à l’intérieur du grand orgue et aussi au-dessus. Nous sommes montés par une échelle, sauf Marine qui avait peur. On a vu les tuyaux et le monsieur nous a expliqué comment les fabriquer. Pour construire ce grand orgue, il faut compter deux ans de travail.

Ensuite, nous avons été à une ferme. Nous avons vu des vaches laitières et des génisses. Nous avons visité la salle de traite. Tous les jours, un camion vient chercher le lait et l’emmène à la fromagerie pour faire du Comté. Après, on a été voir les poules. Elles vivent heureuses dans un grand poulailler et dans un champ où elles peuvent se promener. On a vu des poussins et des pintadeaux. On avait les pieds pleins de boue et Yann s’est fait gronder parce qu’il donnait des coups de pied dans une grande flaque d’eau boueuse.

Nous sommes repartis à l’école et nous avons bu du bon lait de la ferme.


NOTRE VISITE AU MUSÉE DES BEAUX ARTS : POMPON.

Au musée des Beaux Arts de Dijon, nous avons été voir la salle où sont exposées les oeuvres du sculpteur François Pompon qui est né en Bourgogne il y a presque 150 ans.

Cet artiste adorait les animaux. Il les a sculpté magnifiquement. Mais il a été très longtemps peu apprécié, et jusqu’à l’âge de 60 ans, Pompon n’a pas vendu ses sculptures. Il n’arrivait même pas à les faire exposer. Puis, le public a soudain commencé à s’intéresser à ce grand sculpteur. C’est grâce à un ami sculpteur comme lui que Pompon a eu tout à coup un énorme succès. Cet ami faisait une exposition à Paris et il a dit à Pompon de mettre aussi une de ses petites sculptures : l’Ours Polaire. Mais Pompon a décidé de ne pas exposer une toute petite oeuvre dans un coin. Il a refait son ours polaire en taille réelle, ce qui donne une sculpture gigantesque. Pour la sortir de son atelier, il a même fallu casser un mur ! Cette oeuvre immense trônait dans l’entrée de l’exposition et les gens furent émerveillés. Pompon était enfin devenu célèbre.

Pompon sculptait donc des animaux, mais il s’attachait surtout à traduire la silhouette de l’animal, sa forme générale et non pas tous les petits détails comme les plumes ou le pelage : les sculptures de Pompon sont douces et toutes lisses. Il a travaillé le plâtre (comme le Grand Cerf), le marbre (sorte de pierre blanche) et le bronze (sorte de métal qui est vert foncé, noir ou brun). Aujourd’hui, François Pompon est un des plus célèbres sculpteurs animaliers du monde.

Nous avons pu admirer de nombreuses oeuvres de Pompon, comme le Grand Cerf, le Pélican, l’Ara, des panthères, la Grue, une reproduction de l’Ours Polaire, le Taureau, le Sanglier en train de sauter, etc… Cette exposition est magnifique.


 

A la ferme de Poncey.

Nous avons été étonnés de voir les petits veaux dans des cages à veaux. Le fermier nous a expliqué qu’il avait des problèmes de maladies des poumons chez les petits. Les mettre quelque temps isolés les protège. Le monsieur nous a montré un grand tableau où il doit écrire tout ce qui arrive à chaque veau : le nom de ses parents, les dates de sa naissance et de ses vaccins, etc… Il doit aussi lui donner un numéro. Ce numéro et d’autre renseignements sont écrits sur deux boucles d’oreilles que l’animal porte toute sa vie. Comme cela, si une bête est malade, on peut facilement retrouver sa trace, même si elle a été vendue. Le fermier nous a dit que les vaches étaient inséminées, ce qui veut dire qu’on prend les spermatozoïdes de taureaux champions et que le vétérinaire les met dans le ventre de la vache. Une vache a une grossesse de 9 mois. Après, elle reste tranquille 3 mois, puis elle est à nouveau inséminée. Elle vit à peu près 10 ans. Après, le monsieur la vend pour la boucherie.

Nous sommes allés ensuite dans l’étable . Les génisses étaient «classées» par taille dans des box et c’était très mignon. Les veaux ont tous les cornes brûlées car si ils gardaient leurs cornes, ils se blesseraient. Les vaches allaitantes (qui donnent du lait) étaient dans un grand enclos. Elles sont là car le fermier leur donne du complément de nourriture car elles ont besoin de beaucoup manger : 30 kg par jour. Les vaches prêtes à accoucher étaient toutes seules, au calme. Les veaux mâles étaient aussi isolés car le fermier les vend.

Le monsieur nous a montré l’ensilage (maïs écrasé et fermenté qui est la nourriture principale des vaches) : ça sent très mauvais ! C’est le fermier lui-même qui cultive le foin, le maïs et le grain pour ses bêtes. Il achète le soja (nourriture très riche des vaches qui allaitent) et des granulés de betteraves à sucre. Ses vaches ne mangent que des bonnes choses naturelles.

Nous avons visité la salle de traite. Le monsieur fait très attention à ne pas mettre d’eau dans le lait car les contrôles sont sévères. Il est très soucieux de la propreté (le fermier de Poncey vend son lait à la société Danone pour faire des yaourts). Nous avons vu la traite de 4 vaches. Ce sont des machines qui traient le lait. Le fermier les installent sur les pis des vaches ; il nettoie plusieurs fois et surveille. Lorsqu’il n’y a plus de lait, les machines se détachent toutes seules.

Nous avons remarqué que le travail de ce fermier est très dur. Bien sûr, il ne peut pas partir en vacances et laisser ses bêtes toutes seules. Cette ferme est toute neuve. Le monsieur a dû dépenser beaucoup d’argent et comme en plus les bêtes coûtent cher à entretenir, il doit beaucoup travailler pour payer tout. C’est très difficile.


A la station de traitement des eaux.

Elle se situe assez loin du village de Poncey , sur les bords de la Saône . C’est la plus grande station d’Europe qui se sert de moyens naturels pour traiter les eaux. La plupart des captages se font dans la nappe (l’eau qui s’écoule dans le sol) de la Saône . L’eau n’est pas très polluée mais elle contient trop de fer et de manganèse . Il faut donc les enlever (même si ils ne sont pas dangereux) car ils rendent l’eau marron .

L’eau qui sort du captage ( grand trou dans le sol avec une pompe qui aspire l’eau) est envoyée dans une cascade qui ajoute de l’oxygène (ce qui est dans l’air et que tous les êtres vivants respirent). Puis, l’eau va dans des filtres à sable. Ces filtres contiennent des bactéries (petites bêtes qui ressemblent à des microbes). Elles mangent le fer et le manganèse. Il faut passer encore à la cascade, cette fois pour enlever le gaz carbonique (ce que tous les être vivants rejettent quand ils soufflent). Ce sont les bactéries qui en ont mis dans l’eau en respirant. Enfin, pour être bien sûr que l’eau soit tout à fait propre, elle passe dans un filtre à charbon . Et en dernier, l’eau reçoit un peu de désinfectant pour tuer les microbes. Cette fois, elle est potable (on peut la boire). L’eau va par de gros tuyaux jusqu’à Dijon . Ce sont les ordinateurs qui font fonctionner toute l’usine. Il n’y a que 3 personnes qui surveillent si tout se passe bien.


 

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Dernière modification : 19 décembre 2004