VIRUS 7

Mais quel est donc ce nouveau groupe de " Street Metal " qui fait penser à un mélange de ANTHRAX, STUCK MOJO ou encore PISSING RAZORS ?? A la base du combo on retrouve Hank Sherman et Bjarne T Holm (MERCYFUL FATE), Edgar Paul Allen (ORIGINAL SIN)... Les amateurs de rythmiques plombées seront ravis car la puissance est de rigueur ainsi qu’un chant hargneux mais néanmoins mélodique quand il le faut....

C’est Paul qui se colle aux questions :

Comment est né VIRUS 7 et en quelle année ?

VIRUS 7 est un groupe, beaucoup de gens disent que c’est le projet de Hank Sherman, mais c’est un groupe. Je n’aime pas le nom " projet ". Tout a dû commencer en 1997 quand mon ancien groupe ORIGINAL SIN a tourné en Europe avec MERCYFUL FATE et KING DIAMOND. Nous sommes devenus amis avec Hank et nous nous sommes rendus compte que nous n’habitions pas très loin l’un de l’autre. Au début de l’année 1999 nous avons décidé d’écrire des chansons tous les deux et voir comment cela sonnait : c’est comme cela que ça a commençé.

Beaucoup de gens sont étonnés de voir Bjarne et Hank jouer ce genre de Crossover / Thrash...

Ils jouent tellement de styles depuis ces années. Nous savions que cela serait un challenge car ils jouent dans MERCYFUL FATE depuis tellement longtemps. Au fil du temps, je crois qu’un musicien veut vraiment faire ce qu’il aime et c’est ce que veut Hank : il a envie de créer des titres brutaux qui s’éloignent de MERCYFUL FATE. Nous nous sommes tout de suite compris quand nous avons commencé à travailler les morceaux, nous appelons cela du Street Métal.

Est-ce que ORIGINAL SIN, ton ancien groupe était dans ce même style ?

Non, étant donné que je viens de Los Angeles et que le groupe existait depuis 1990 nous étions influencés par la vague du milieu des années 80 du Rock mélodique, c’est très différent de ce que je fais maintenant. En 1995 nous avons déménagé en Suède et tourné avec DIO, KING DIAMOND... cela m’a ouvert les yeux sur les autres styles de Métal et m’a poussé à trouver des gens avec qui former VIRUS 7.

Comment arrivez-vous à créer ce Street Metal, il y a t-il une recette ?

Et bien chaque titre à son propre chemin. En général, c’est Hank qui arrive avec des riffs qu’il sent bien et qui s’enchainent naturellement. J’étudie ces rythmiques de base, les écoute pendant longtemps et ensuite les idées de chant viennent dessus. Quand nous avons un titre structuré nous commençons alors les arrangements, Bjarne amène ses influences...

En général dans ce style les textes sont plutôt engagés, quelle est ta position à ce niveau ?

Je n’aime pas écrire des dizaines de chansons sur les voitures de course, la haine, les problèmes de la vie.... J’essaie pour chaque titre d’avoir un message, une idée qui colle à la musique. " Sick in the head " est contre le racisme, " True pain " parle de tout le monde, que tu sois riche ou dans la rue tu ressens de la douleur, " Obey or die " est un titre très violent que j’ai écris quand cela a cassé avec ma petite amie... l’inspiration vient des expériences que la vie t’apporte.

Est-ce que en tant qu’auditeur tu écoutes du Street Métal ?

Nous avons inventé ce terme, Hank et moi, quand nous nous demandions ce que nous étions en train de créer nous nous sommes dis que cela n’était pas du Thrash Métal, ni du Death, ni du Speed... Nous savions que l’on nous intérrogerait sur notre style. Dans quelques chronique les journalistes parlent de fusion, de nouveau métal... nous nous voulons que notre public ne soit pas uniquement fan de ceci ou fan de cela. Quand nous disons Street Métal c’est une nouvelle définition, et malheureusement chaque groupe a à donner une étiquette sur sa musique.

D’où vient le nom du groupe VIRUS 7, et qui en a eu l’idée ?

Monsieur Hank Sherman est un homme jeune très créatif... Nous avions pas mal de noms en tête et nous voulions trouver quelque chose de vraiment spécial. Nous avons tout pris en compte, notre musique, notre message et le 21 ème siécle... Autour de nous il y a énormément de virus, en matière d’ordinateurs de même que concernant notre santé. Il y a un magazine qui s’apelle Virus ainsi qu’un film... c’est vraiment un mot de ce nouveau millénaire. Pour le nombre, nous avons rajouté 7 car nous voulions en faire quelque chose de spécial, et nous aimons ce chiffre en plus (rires).

Peux-tu nous dire dans quels groupes à joué Dave Moreno votre bassiste avant de vous rejoindre ?

C’est un mec très mystérieux, et je crois que Hank l’a rencontré en Amérique du Sud en 1999 durant une tournée de MERCYFUL FATE. C’est affolant de voir comme le monde est petit car lorsque nous cherchions un bassite nous sommes tombés sur lui en Suède ! Je l’ai rencontré à Malmo et nous avons commencé à discuter c’est ainsi qu’il nous a rejoint dans VIRUS 7. Il y a des tas d’histoires de ce genre, tu rencontres un mec à l’autre bout du monde et finalement il habite près de chez toi...

3 titres sur le disque sont fait à la basse par Nils Kroyer, est-ce un invité ?

Oui, c’est un invité spécial. Bjarne est un batteur phénoménal, et pour garder la forme il joue dans des groupes divers de reprises. Nils qui est un ami à lui joue dans ce genre de groupe et c’est ainsi que nous l’avons rencontré. Dave est un bassiste très Heavy et nous voulions avoir une touche plus funk et crossover sur un titre, finalement il a joué sur 3 chansons.

Sur le morceau " Last Chance " on voit dans les crédits le nom Espinoza, de qui s’agit-il ?

Peter Espinoza est un guitariste que j’ai connu quand je suis arrivé en Suède. Il a fait 3 albums avec NASTY IDOLS, un groupe qui a bien marché en Scandinavie, et nous avons travaillé ensemble sur 3 titres de ORIGINAL SIN. Quand nous réfléchissions sur quels titres utiliser pour l’album de VIRUS 7 avec Hank, je me suis souvenu de ce morceau, car Peter avait écris plusieurs titres, et j’ai proposé à Hank de le reprendre car j’aime ce que je dis dans ce titre et la façon de placer la voix. C’est très agressif et nous avons donc réécris ce morceau avec Hank. Nous créditons Peter car l’idée de base est de lui, c’est normal.

Le gars sur votre pochette est vraiment expressif...

Quand nous avons décidé d’appeler le disque " Sick in the head ", qui est une expression très populaire aux States, nous ne voulions pas avoir le même artwork que la plupart des groupes de Métal. Nous voulions un pochette spéciale, car il faut se mettre à la place d’un fan qui chaque semaine se voit offrir des tonnes d’albums à la vente... nous voulions retenir l’attention sans avoir une pochette terrifiante, nous avons regardé des millions de photos avant de choisir ce mec. A la première vision tu te demandes si ce mec n’est pas malade (rires).

Penses-tu que nous ayons oublié de mentionner quelque chose ?

Juste que nous venons de réaliser un clip, et que nous allons essayer d’être diffusés par Mtv dans le monde entier, cela va être dur, mais nous allons essayer. Nous avons un site internet qui est www.virus7.com, qui sera bientôt prêt et qui montrera le tournage de la vidéo, des photos etc.....

 

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