LIZZY BORDEN

Le grand maître de cérémonie Lizzy Borden est de retour. Il en aura fallu du temps pour que n'arrive "Deal with the devil", mais ça y est nous avons 11 nouveaux titres à nous mettre dans les oreilles…

Cela fait longtemps qu’est sorti " Master of disguise ", que s’est-il passé depuis dans ta vie ?

Et bien nous avons commencé à tourner en 92 sans label, ni structure derrière nous, tous nos anciens albums n’étaient plus disponibles... j’ai décidé de prendre des vacances. J’ai ensuite travaillé sur un side-project appelé DIAMOND DOGS, qui musicalement sonnait comme les tous premiers KISS, CHIP TREAK... cela a duré environ 5 ans, nous avons enregistré quelque chose comme 200 ou 300 chansons... et l’idée de rejouer ensemble a émergée...

Comment t’es-tu retrouvé chez Metal Blade ?

Brian Slagel est un ami depuis longtemps, et en fait tous les jours il m’appelait pour me dire de refaire un album de LIZZY BORDEN, cela a duré environ deux bonnes années.... Et puis un jours j’en ai senti le besoin... mais je ne voulais pas revivre les erreurs des années 80. Maintenant j’ai mon propre studio et j’ai plein de plans concernant un film d’horreur, une bd... il y a des projets...

Quelle a été le rôle de chacun dans l’écriture de " Deal with the devil " ?

J’ai écris toutes les musiques, les paroles... nous avons de nombreux musiciens qui sont venus enregistrer en plus des musiciens que nous avons pour les concerts. Chacun est venu enregistrer un petit bout de quelque chose, nous avons procédé comme pour " Master of disguise ". C’est très exitant de travailler comme cela, tu fais venir des gens en studio mais ils ne savent pas ce que leur participation va donner, tout est fait très spontanément, sans réél travail et cela marche.

Cet été, tu as participé à divers festivals, quelle a été la réaction des gens ?

Cela a été géant, nous avons eu deux semaines pour préparer le Wacken et les fans étaient bien présents, c’est cool car la plupart des groupes ne peuvent participer à plusieurs festivals.

Revenons à " Deal with the devil ", quel est le concept derrière ce titre ?

Je me sers du diable comme d’une icône qui est la ligne directrice de mon histoire : il vit avec son temps, a une nature humaine et une conscience et des choix... Toutes les chansons se rejoignent mais peuvent être dissociées de l’ensemble.

Quelles sont les raisons qui t’ont poussé à travailler avec Elliot Solomon ?

Pour " Master of disguise " nous avons developpé une grande amitié et je suis très satisfait de son travail. C’était mon premier album solo, nous avions plein de musiciens et je me suis éclaté à travailler comme cela. Je voulais retrouver cette ambiance et c’est pour cela que j’ai immédiatement pensé à lui.

C’est Todd Mc Farlane qui est à l’origine de la pochette de " Deal with the devil ", comment en êtes-vous arrivés à travailler ensemble ?

Elliot travaille aussi pour une maison de production de films. Je lui ai parlé de mon envie d’avoir Todd Mc Farlane qui réalise la pochette de l’album, et il m’a répondu -  " je lui en parlerais aujourd’hui, nous devons nous voir pour un film sur lequel on travaille "... cela a été une coïncidence très heureuse, et en plus il aime LIZZY BORDEN.

Comment vois-tu l’évolution de ta musique depuis ta dernière création ?

C’est juste une continuité. Quand je me suis mis à travailler sur " Master of disguise " je voulais en faire un album le plus sombre possible, c’était très intéressant pour moi. Pour " Deal with the devil ", j’ai voulu condenser dans un seul disque l’ensemble de ma carrière. J’ai donc pris des éléments de chaque disque réalisé de par le passé et en fait tout s’est produit inconsciemment, je m’en rends compte seulement depuis quelques semaines...

Et quand tu ré-écoutes " Love you to pieces " par exemple, quelles sont tes impressions ?

Nous n'avons jamais eu de réelle équipe dans le groupe et c’est un peu dur de revenir en arrière. Tous les albums ont un line-up différent et il n’y a pas de comparaison possible. LIZZY BORDEN n’est pas comme AC/DC qui reste très constant dans ses productions. "Love you to pieces " est le premier et unique album que j’ai produit, c’était intéressant et nous en jouons quelques titres sur scène.

 Peux-tu nous en dire plus sur le morceau " Zanzibar " ?

C’est mon titre fun, le conte de cet album... j’ai révé un peu plus que d’habitude pour faire ce titre...

Ok, tu es dans la course depuis de nombreuses années, comment situes-tu la place de LIZZY BORDEN entre le Métal et le Rock ?

Au States tu n’entend que du Rap et cela ne va pas avec LIZZY BORDEN... quand nous jouons nous voulons que les fans s’éclatent et deviennent fous... nous sommes un cas isolé car dans le monde musical cela ne se passe pas du tout comme cela. En Europe je sais que le Heavy tient bien la route mais cela ne nous a pas empéché de toujours rester à part des autres groupes.. je suis habitué à être en dehors des normes....

Est-ce qu’il t’arrive d’écouter voire d’apprécier des groupes actuels ?

J’ai des goûts très variés. J’apprécies toujours CHEAP TRICK, TED NUGENT, KISS, Alice COOPER mais je suis aussi intéréssé par Rob Zombie, Marilyn Manson... des groupes " théatraux " qui ont un impact visuel sur scène, mais j’écoute de tout.

 

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