TAD MOROSE " Undead " (Century Média / Edel) (11 titres)

Le parcours de ce combo suédois n’auras pas été très simple : tout d’abord il a été dur de se faire connaître alors que le Grunge battait son plein et s’est sans parler du label Black Mark qui n’a peut être pas travailler correctement les anciennes réalisations du groupe... Toujours est-il que la horde est de retour et bien vivante ! En matière de Heavy mélodique et puissant nos amis s’y connaissent (ils viennent de la même ville que LEFAY), sans réinventer le style, mais avec tout ce qu’il faut pour contenter les amateurs du genre. Espérons que la vague " true - métal " leur serve à se faire connaître un peu plus.

VOODOO HILL (Frontiers / Metal XIII) (10 titres)

L’année dernière Dario Mollo s’illustrait avec Tony Martin (BLACK SABBATH entre autre...) dans un projet intitulé THE CAGE. VOODOO HILL reprend donc les choses où il les avait laissées mais avec cette fois-ci Glenn Hughes (un autre " inconnu "...) au chant qui est comme à son habitude est très en forme. L’album commence calmement pour devenir bien Rock au 4 ème titre : l’ambiance monte progressivement ! Une nouvelle reprise de DEEP PURPLE est de la partie, il s’agit de " The Gypsy ", nouvel hommage au groupe mythique. Un bon disque, moins métal que THE CAGE, le backgound des chanteurs étant différents cela se comprend, Dario prouve qu’il est un excellent guitariste, mais surtout qu’il sait s’adapter à la personnalité des gens avec lesquels il bosse.

MASTERMIND " Angels of the apocalypse " (Inside Out / Wagram) (10 titres) 70’

Ben diou, faut quand même avoir des idées en pagaille pour se permettre de créer des pièces musicales qui font 10 à 12 minutes (la majorité des titres tourne aux alentours des 6 minutes) ! Pour être progressif, c’est progressif, mais il y a aussi des passages bien Heavy qui font que ce disque est varié, et nous ne parlerons pas des parties techniques, véritables petits que cérébraux !Une heure et 10 minutes de breaks en tous genres et de passages planants, ça peut effrayer certains, mais il faut découvrir cet univers, au moins pour connaître...

BENIGHTED (7 titres)

Ce cd est une bonne surprise, en effet il n’est pas évident pour un groupe de s’inspirer de la zique de CANNIBAL CORPSE ou encore de MARDUK pour créer son propre répertoire. Ce genre d’influence est techniquement élévé il faut bien le dire. BENIGHTED tiens ses promesses (contrairement à de nombreuses formations qui voient en leurs influences un gage de qualité suffisant) et est d’une violence exemplaire, ce qu’il faut pour ce genre de musique. Chaque musicien éxécute ses parties avec la rage et même le son qui n’est pas parfait évidemment (2 jours d’enregistrement, 2 de mix, c’est un peu cours, mais faute de budget cela se comprend) montre un groupe qui pourra d’ici très peu de temps rivaliser avec les grosses pointures, c’est vraiment encourageant !

Julien Truchan : Marigny, 42510 Balbigny France.

EINHERJER " Norvegian native art " (Native north / Adipocère) (7 titres) 40’

Les nouvelles aventures de notre combo préféré de Viking métal, mais cette fois-ci ils ne sont plus chez Century Média... va savoir ce qui se passe quand il s’agit de buziness... Au menu et bien toujours des choeurs guerriers et des rythmiques épiques, tantôt sur des tempos moyens ou tantôt sur des rythmes plus rapides... De nouvelles compos à se mettre sous la dent dans la plus grande tradition (et qualité) des norvégiens. Einherjer reste fidèle à sa ligne de conduite et défie les données commerciales.

DISMAL EUPHONY " Python zero " (Nuclear Blast / Edel) (8 titres)

Pour une fois qu’un groupe dit qu’il est différent des autres et que c’est vrai cela mérite plus d’explications, vous ne trouvez pas ? DISMAL EUPHONY est différent dans le sens ou la voix de la charismatique Anja est vraiment unique et empreinte d’un sacré feeling, où la musique plutôt balancée " rock " avec des vocaux criards est un bon mélange, surtout si de temps en temps des tempos typiquement black " hyper-rapides " prennent le relais... Les chansons bénéficient toutes d’un construction qui met en valeur les refrains, mémorisables facilement, et toujours imparables. Par rapport au précédent opus " All liitle devils " il y a quelques expérimentations " modernes " avec des samples.... mais utilisés avec parcimonie vers la fin de l’album... cela ne colle pas vraiment à la personnalité du groupe, mais cela n’est qu’un avis... Un bon disque tout de même !

SORG " Enigma grotesque " (Scarlet / Adipocère) (9 titres) 48’

La formule chant bestial / chant féminin a toujours de beau jours devant elle et SORG illustre parfaitement la bonne façon de l’utiliser. La voix d’ogre est donc plaquée sur les gros accords de gratte tandis que la donzelle effarouchée vient embellir cet univers chaotique qui baigne entre death et gothique. Ce qui est intéressant c’est que les idées et mélodies ne sonnent pas de façon commerciale comme cela peut être le cas chez CREMATORY par exemple. La musique du combo est vraiment agressive et représente tout l’underground dans sa splendeur... Une force créatrice très prometteuse qui ne manque pas de feeling, une découverte essentielle pour les âmes qui se sentent proche de ce courant musical. Un THE GATHERING avec des vrais riffs bien métal...

SPOCK’S BEARD " Don’t try this at home " (Inside out / Wagram) (6 titres)

Toutes les personnes qui se demandent si les groupes de progressifs sont capable de jouer sur scène et d’assurer n’ont qu’à écouter ce " live " de SPOCK’S BEARD, même si nous n’en doutions pas, en plus ce n’est pas le premier cd live du groupe.... Une bonne occasion de découvrir un groupe avec de fantastiques musiciens ou technique va avec mélodie... et endurance.... " The healing colors of sound " fait pas moins de 20 minutes... régalez-vous !

LYNYRD SKYNYRD " Christmas time again " (Spv / Wagram) (11 titres) 36’

C’est encore noël, alors l’occasion fait le larron pour nos sudistes qui se sont vite empressés de faire un cd de noël... va y avoir de la compétition entre Roch Voisine et eux... faut espérer que cela se finisse bien au moins !Fidèles à eux-mêmes, ce cd ne surprendra personne, si ce n’est les nouveaux morceaux et autres reprises faites spécialement pour l’occasion, LYNYRD sera toujours LYNYRD.

 

THE BLACK LEAGUE " Ichor " (Spinefarm / Metal XIII) (13 titres)

Voici le combo réunissant à nouveau Tanelli Jarva et Sir Luttinen autrefois acolytes dans IMPALED NAZARENE. On s’attendait donc légitimement à un album de black métal de la part ces musiciens là, en plus le nom du groupe le laissait présager... et bien non. THE BLACK LEAGUE pourrait être l’extension de SENTENCED (T. Jarva en faisait aussi partie souvenez-vous...) en plus rock et noir, la touche mélancolique en moins. Le paysage musical de ce nouveau projet est sombre, et l’on sent aisément une nouvelle fois ce feeling typiquement finlandais quand à l’expression de la noirceur.

ANCIENT " God loves the dead " (Metal Blade / M10) (5 titres) 28’

En attendant le nouvel album, cette horde norvégeo-italienne nous propose un petit amuse-gueule. Entendentez par la que ce cd contient des petites raretés. Tout d’abord on retiendra le nouveau morceau " God likes the dead ", qui ne ressemble à rien de ce que ANCIENT nous a déja proposé, la structure est très " chanson " n’est-ce pas avec un beau refrain et niveau riff ça fait penser à du VENOM. Titre sympathique donc, et au niveau production c’est un peu inférieur aux morceaux qui suivent : " Trolltaar " (en version 2000), " Powerslave " (reprise de IRON MAIDEN évidemment), " The draining " & " Um sonho psycodelico " (tous deux en versions remixées). Avec du vieux on fait du neuf.... mais le résultat est plutôt sympathique : donc rien à redire ! Vous trouverez aussi sur cette rondelle deux vidéos-clips de " God loves the dead " & " Um sonho psicodelico ".

 NOMED "Instru-mental" 1998 (Putrefaction) (5 titres) 21'

NOMED "A vision of god" 2000 (Putrefaction) (4titres) 15'

NOMED " Requiem " 1992 (Putrefaction) (5 titres) 18’

NOMED " Silent scream " 1997 (Putrefaction) (3 titres) 16’

 

Voici le retour en force d’une formation hexagonale connue pour délivrer un bon thrash des familles. Tous les amateurs du style retrouverons les qualités nécessaires à un bon headbanging en bonne et due forme, niveau son c’est correct même si cela pourrait être mieux, mais quel groupe français n’est pas dans ce cas là, qui a les moyens de se payer Fredrik Nordstrom ? Bon an, mal an, il est toujours compliqué de maintenir un groupe en vie, et rien que pour cela, cette foi mérite une attention particulière. Le seul petit point regrettable à mon avis est de présenter ces minis cds séparément, il aurait été plus judicieux d’en réunir au moins 2 sur le même support : le fan aurait pû les acquérir en payant un peu moins, et cela aurait eu un poids non négligeable, à l’heure actuelle il faut trouver des moyens pour attirer l’attention.... Jetez une oreille sur les compils’ de Métallian si vous avez des doutes, mais NOMED a un bon potentiel et encore de belles années devant lui.

 

Putrefaction recs : 13, rue de la solidarité 76620 Le Havre.

 

TORMENTOR " Recipe-ferrum " (Avantgarde / Adipocère) (16 titres)

Un peu comme MAYHEM il y a quelques mois, TORMENTOR risque fort de décevoir ses fans de la première heure en raison d’une évolution artistique un peu brutale... mais pas pour le devenir plus... Vous suivez ? En fait, comme bon nombre de groupes, il est temps pour cette formation de passer à autre chose, donc les zicos ont décidé de s’éloigner du black des débuts et on peut dire que ce qu’ils nous proposent à présent est bien différent... Bon, ils n’en sont pas encore à nous faire du musette-métal, on constatera aisément que ces messieurs là sont bien torturés tout de même, il s’agirait de métal déjanté qui copule avec un rock débridé sous fond de musique traditionnelle. Les plus ouverts d’entre nous apprécierons cette démarche, qui on n’en doute pas se veut innovante...

 

CRYPTOPSY " And then you’ll beg " (Century Média / Edel) (9 titres)

Il y a deux ans environ les canadiens " entraient " dans la cour des grands grâce à un contrat avec le fameux label Century Média, pour cela le but était d’être le plus extrème et rapide possible, la mission a été largement accomplie grâce à " Whisper supremacy " qui a mis tout le monde d’accord sans problême. Ce nouveau chapitre nous propose un CRYPTOPSY toujours en très grande forme du côté de la technique et de la violence, mais il est à noter une évolution dans les registres abordés. Ainsi certains passages utilisent des sons venus de la scène techno ou encore des plans hardcore ou noise... pour un peu et on croirait avoir à faire à NAPALM DEATH... pour ce côté si groovy... attention n’allez tout de même pas croire que maintenant CRYPTOPSY fait dans le mainstream, cet album a tout ce qu’il faut pour botter le c#l des plus réticents... Une nouvelle fois c’est Pierre Rémillard de OBLIVEON qui s’est chargé de la production, et c’est énorme !

 

ICED EARTH " The melancholy Ep " (Century Média / Edel) (7 titres)

Originellement édité à 1500 exemplaires avec 5 titres seulement, ce Ep était encore attendu par de nombreux fans. Eliminons d’entrée les 3 morceaux issus de " Something wicked... " et " The dark saga " pour nous concentrer sur " Shooting star " (reprise de BAD COMPANY), " Electric funeral " (reprise de BLACK SABBATH), " The ripper " (reprise de JUDAS PRIEST) et enfin sur " Colors ", qui est ici en version live, enregistré pendant les sessions d’enregistrement du triple cd live " Alive in Athens ". Ce mini cd s’avère donc être indispensable pour tout fan de la bande de John Schaffer, au dernières nouvelles sachez que le groupe prépare son prochain album qui s’appellerait " Horror show " (titre provisoire) et se sont Richard Christy (DEATH, CONTROL DENIED.... batterie), et Steve Digiorgio (SADUS, DEATH, TESTAMENT... basse) qui sont les nouveaux arrivants au sein de la formation de power-métal.... à suivre !

 

CENTINEX " Hellbrigade " (Repulse) (9 titres)

Que cela fait plaisir de revoir CENTINEX avec un vrai batteur ! Même si leur boite à rythme tenait bien la route, on est forcé d’apprécier la démarche. Bon, au programme pas de changements majeurs, le groupe continue à pratiquer son death suédois si particulier, le maxi " Bloodhunt " avait déja annoncé la couleur avec l’arrivée de membres de DELLA MORTE : la horde n’est pas prête de se calmer, et au contraire, revient avec toujours plus de brutalité. Ceux qui connaissent le combo ne seront pas déçus, c’est certain, et pour les autres cet album devient leur meilleure carte de visite !

 

AURORA " Devotion " (Serious entertainment / Adipocère) (8 titres)

" Eos ", le premier album avait révélé cette formation aux forts accents death / thrash, permettant de les assimiler à la scène dite de Goteborg (IN FLAMES, ARCH ENEMY, SOILWORK...) ce qui ne veut pas forcément dire qu’ils sont à mettre dans le même panier. AURORA utilise moins de rythmes " thrash " et est souvent très progressif dans les constructions de ses morceaux, n’hésitant pas à utiliser des sons modernes, voire des gimmicks technoides en arrière plan, chaque écoute révèle de nouvelles petites choses, de nouveaux détails. Pour les points communs avec les groupes cités plus haut on peut déja noter que le chanteur a un timbre de voix quasi-similaire à ces formations, les guitares sont bien évidemment très puissantes comme il se doit... de nombreux paramètres, que l’expérimenté Jacob Hansen maîtrise parfaitement. " Devotion " contient son lot d’hymnes, à commencer par " Mrs. Pink " et prouve avec habileté que le métal est en train de se muter... en une machine infernale....

 

LACUNA COIL " Unleashed memories " (Century Média / Edel) (10 titres)

Fort d’un succés sans cesse grandissant, cette formation italienne a gravi de nombreux échellons en à peine 3 ans. C’est surtout la voix (et peut être la plastique...) de Cristina Scabbia mélée à celle de Andrea Ferro qui a forgé la réputation du groupe, en faisant un outsider de poids dans le milieu gothic-métal. Si sur les deux premières réalisations le combo cherchait une direction artistique, cela n’est désormais plus le cas car maintenant il maîtrise parfaitement son style, évitant le clichesque  " la belle / la bête ". Les deux voix sont mélées, s’entraînant mutuellement et se relançant sans arrêt. La musique quand à elle sait être douce ou plus relevée quand il le faut, montrant une nouvelle fois l’évolution et les progrès de ses compositeurs. Ce "  Unleashed memories " se veut à la fois plus digeste et mûr, il s’agit sans aucun doute de l’album de la confirmation.

 

 

 

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