L'intérêt des élèves pour ces activités a été évident. En délimitant ainsi les domaines abordés, les élèves parviennent à donner un sens à leurs recherches, à leurs efforts. Les activités autour de la communication en particulier leur posent des problèmes "réels" qu'ils ont envie de résoudre, dans ce premier temps face aux autres, mais, je l'espère, ensuite face à eux-mêmes.
L'importance du langage en mathématiques va donc s'imposer de façon naturelle.

Il est apparu évident que les élèves ne se sentent pas trop éloignés de ces problèmes, et qu'ils s'y sont investis. Leurs réflexions leur ont permis d'évoluer, et on peut penser que les apprentissages acquis ici seront durables.

Bien sûr, ces activités devront être accompagnées de comportements de la part des enseignants  qui valident ces efforts et les motivent.

Tous ces comportements du maître, toutes ces habitudes, ces activités, devraient permettre aux élèves les plus en difficulté d'avoir accès au sens de la démonstration, de mieux comprendre ce que le professeur du collège attend d'eux, et donc de ne pas baisser les bras.

Mais il reste à connaître l'impact réel de ces activités. Apprendre à maîtriser son langage, à discuter de la validité d'une solution, à se détacher d'un problème, etc., ce n'est pas encore apprendre à démontrer. Manque-t-il encore l'essentiel, ou aura-t-on réellement aidé les élèves les plus en difficulté?
Seule une observation à long terme nous le dira...