Depuis toujours, l'homme rejette des substances qui ont une influence perturbatrice sur l'environnement. L'augmentation importante de la population et son regroupement dans les villes, depuis quelques siècles, ont entraîné une concentration des substances polluantes rejetées près des lieux les plus peuplés, ce qui a rendu plus difficile leur élimination par le milieu naturel. À partir du XIXe siècle, les villes ont commencé à mettre en place des réseaux fermés de collecte des eaux usées (les premiers égouts apparaissent vers 1870 à Besançon) et les ont reliés directement aux rivières. L'eau étant nécessaire à sa survie, l'homme a progressivement mis en place des ouvrages spécialisés destinés à dépollués, en partie, ces rejets d'eaux usées.
La pollution des eaux urbaines est constituée par une suspension hétérogène de matières solides dont la nature, le les dimensions et la densité sont très diverses, et par de nombreuses substances en solution.
Des normes de plus en plus sévères sont créées les pour généraliser la dépollution et rendre plus efficace l'élimination des polluants dissous ou en suspension dans l'eau. Des organismes départementaux (les directions départementales de l'équipement et de l'agriculture (DDE et DDA) et les services sanitaires de la direction départementale des affaires sanitaires et sociales (DDASS)). Au niveau national, les contrôles sont effectués par l'agence de l'eau dont dépend la commune : La France a été découpée et en six bassins hydrogéographiques qui suit la ligne de partage des eaux (voir carte dans une nouvelle fenêtre), par la loi du 16 décembre 1964.
Besançon, qui dépend de l'agence de bassin Rhône Méditerranée corse, possède une station d'épuration située à Port Douvot. Le traitement des effluents et des boues qui en sont extraites, ainsi que les analyses de laboratoire réalisé pour vérifier le bon fonctionnement de la dépollution, sont autant de questions auquel j'ai tenté de répondre durant le stage que j'ai effectué là-bas entre le 22 février et le 19 mars 1999.