Charpentiers
et maçons se retrouvent pour réparer le moulin à eau du Fief.
"Le pays, écrit Lucas-Championnière, était toujours garni de
troupes, et les vivres y manquaient presque totalement, mais ce qui nous
incommodait le plus était le défaut de moulins ; ils avaient été
tous incendiés, et nous n’avions pour ressource que de petits moulins
à bras qui servent ordinairement au blé noir.
Pierre Gillaizeau, du Chiron, déclare que son bien a été brûlé par
l’ennemi. L’étude des réquisitions faites chez lui nous conduit à
penser que cela s’est passé entre septembre 1793 et mai 1794, et c’est
aussi vers ces dates que décède son beau-père. On devine aisément
que le moulin du Fief, situé sur les bords de la Vie, au bas du village
du Chiron, a lui aussi été incendié à la même époque. |