- 7 Mai 2003:
Depuis cette date clef, le Tibet
est officiellement fermé aux tourisme non encadré - officiellement
il s'agissait enrayer la propagation d'une épidémie
de pneumopathie... Certains voyageurs ont pourtant réussis et réussissent
chaque année à passer sans laisser trop de traces, en prenant le risque de
payer une grosse amende et de se voir reconduire à la frontière - pour
cela, il faut essayer dans la mesure du possible de passer les check-point
de nuit et de ne pas dormir en ville le soir venu évidement.
- Eté 2006:
C'est fait, le train T27 (départ 21h20) qui relie Beijing
ð Lhassa
en 48h00 est en circulation, une vrai mauvaise nouvelle pour ce qui est le
"début de la fin" de la colonisation de ce petit pays par les Colons
Chinois ....) - il est désormais possible d'obtenir des places
assises ou avec une couchette molle pour 128 $ (185 $ pour une couchette
molle) - à noter également que si
vous embarquez en dehors de Pekin, le permis sera de rigueur....
Reste l'avion : Beijing ]
Lhassa = 250 $
Le voyage au départ du "Sichuan" (Chengdu) nécessite toujours
le fameux sésame ... on peut soit passer par la route soit passer par les
airs (2h00 de vol) avec un billet qui varie entre 1100 et 1500 Rmb.
Les moyens "officiels" de rentrer
au Tibet sont:
E
Il existe 2 routes principales + une 3° au
départ de Chine :
- la Sud: (2.200 kms)
]
CHENGDU /Ya'an/Luding/Kangding/Litang/Markam/Zogang/Boxoi/Bomi/N'yingchai/LHASSA
- la nord: (2750 kms)
]
YECHENG /Pusa/Mazardaban/Doima/Rutog/Parga/Zhongba/Saga/Laaze/Xigaze/LHASSA
]
KUMMING/Lijiang/Deqen/Yanjing/Makam/Nyinchi/LHASSA
E
Une route au départ de Katmandou
Prendre tout dabord un bus au départ de KTM pour Kodari (56/65 rps) - là
on passe le pont de l'amitié et on arrive à "Zham" (Tibet) - On se joint
alors à un tour (compter 1.500 Rmb ) pur LHASSA.
E
A noter que pour ceux qui seraient dans la
province reculée du XINJIANG, il est aussi possible au départ de
Kachgar (en passant par Yencheng et Ali) d'arriver à bon port sans trop se
soucier du permis, il suffit d'acheter un billet de bus (bien plus cher
pour les touristes que pour les Chinois... 400/600 Rmb) ou bien de louer
les services d'un routier qui peut parfois s'arrêter pour vous prendre
contre une petite rétribution (bien normale d'ailleurs ) -
attention, route difficile !
Les choses évoluent très vite et les
informations changent presque tous les mois (par exemple, certains groupes
d'individuels ont passés la frontière cet été sans aucun permis spécial )
-
photo: F.Virot
Ce
n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas, c'est
parce que nous n'osons pas que les choses sont difficiles
...(Sénèque)
"le
10 Mars 1959, une date anniversaire pour le peuple Tibétain !"
|
Le 10 mars 1959 est le jour où les Tibétains se soulevèrent contre
l'oppression Chinoise afin de proclamer leur volonté de liberté et
d'indépendance pour le Tibet tout entier. Ce mouvement prit
naissance au sein même du peuple tibétain. La Chine parvint
rapidement à réprimer le soulèvement mais elle ne réussit pas pour
autant à réduire la détermination du peuple tibétain à se libérer de
la tyrannie et de l'injustice.
C'est au cours des années 1949/1950 que la Chine envahit le Tibet.
Quelle qu'ait pu être sa résistance, l'armée Tibétaine, dont les
effectifs étaient dérisoires comparés aux troupes de l'armée
Populaire de Libération, se trouva impuissante devant la machine de
guerre chinoise. Le Tibet lança un appel à la communauté
internationale qui déjà à l'époque ne répondit pas .....mais il n'en
reçut aucune réponse. Les Tibétains se retrouvaient ainsi seuls
contre la plus "formidable" armée du monde !
Une petite délégation Tibétaine fut contrainte de signer, en 1951, à
Pékin, l'infâme "Accord en 17 Points" par lequel le Tibet faisait
abandon de sa souveraineté, un accord inique, dénoncé par le 14ème
Dalai Lama..Pendant ce temps, les Tibétains du nord-est et de l'est
du Tibet, devant la répression chinoise croissante durent gagner les
zones rurales: une résistance armée s'organisa qui bientôt se
propagea dans tout le Tibet. Dans l'Amdo et le Kham, le cycle
résistance-répression contraignit des milliers de Tibétains à fuir
vers le Tibet central et vers Lhassa, relativement plus sûrs. Le
ressentiment de ces populations, engendré par l'arrogance avec
laquelle la Chine traitait le gouvernement tibétain, s'alimentait
encore aux récits de destruction des monastères et de massacre de
lamas et de moines que rapportaient les réfugiés venus du Tibet
oriental. Bientôt le mécontentement qui couvait se traduisit par une
défiance ouverte à l'égard de la Chine et, le 10 mars 1959, hommes
et femmes descendirent par dizaines de milliers dans les rues de
Lhassa pour réclamer l'indépendance du Tibet.
Il fallut 3 jours à l’Armée Populaire de
Libération pour venir à bout du soulèvement, mais elle ne réussit
pas à étouffer le mouvement de résistance qui se répandait dans tout
le Tibet. Selon une estimation chinoise, près de 87.000 Tibétains
furent massacrés dans le seul Tibet central.
Le soulèvement du 10 mars eut pour conséquence la fuite vers l'Inde
du Dalai Lama, des membres de son gouvernement et d'environ 80.000
Tibétains. Réinstallé en Inde, le gouvernement tibétain ne fut
reconnu par aucune nation mais les Tibétains, à l'extérieur comme à
l'intérieur du Tibet, le considèrent comme leur seul gouvernement
légitime. Ce dernier, depuis son siège de
"Dharamsala", ville
située au nord de l'Inde a
développé, sous la conduite du Dalai Lama, une résistance non
violente donnant ainsi naissance à un mouvement pour la liberté du peuple tibétain à
l'échelle mondiale !!!
En 40 ans d'occupation chinoise, on dénombre la mort de plus d'un million deux cent mille
Tibétains.
Aussi chaque
année, où qu'ils soient, les Tibétains commémorent le
10 mars,
pour qu'eux mêmes se souviennent, et pour rappeler au monde, que les
Tibétains qui sont morts pour la cause de la liberté ne sont pas
morts en vain, que leur mort est un sacrifice juste et noble,
consenti pour que renaisse un Tibet libre et indépendant..... |
FORMALITÉS:
Visa Chinois obligatoire (60 jours maximum) Passeport valide
6 mois après la date de retour en France, il sera de toute manière échangé
sur place ! (voir avec www.action-visas.com/) qui est spécialisé dans le
domaine- envoi par correspondance ou par coursier - délais très
rapides.
Visa aussi possible à obtenir à KATMANDU en 3 ou 4 jours
..... Au départ du Népal un
permis spécial vous sera délivré par les agences qui doivent former des groupes
de 5 personnes.
Pour les individuels, les départs se
font le Samedi et le Mercredi, vous avez le choix du jour si vous êtes
déjà un groupe formé de 5 personnes.....
- A partir de là, vous
pourrez commencer à vous débrouiller tout seul (attention, il vaut mieux
parler quelques mots de Tibétains pour s'en sortir car l'Anglais n'est pas
courant !!!)
- A noter que le retour sur le
Népal est très facile en prenant un bus jusqu'à LHATSE et en faisant
ensuite du stop pour la frontière !
Sinon, le billet
d'avion au départ de LHASSA ] KATMANDU coûte
entre 284 et 300 $ ( juin
2006)
Depuis Chengdu (260 $) - Beijing (400$) - Shangai (445 $) -
avec le permis TTB
Le train quant à lui reviens entre Pékin et Lhassa à 400 yuans (siège dur)
ou 1263 yuans (couchette).
PERMIS POUR
LE TIBET:
Suivre ce lien
ð
PERMIS
pour le TIBET
NUMÉROS
UTILES:
Ambassade de Chine en France: 9 avenue Victor Cresson
92130 ISSY les MOULINEAUX (01/47.36.02.58)
|
Recommandation agences
"WINDHORSETOUR"
Room 508 M - Lingsan Hotel -
n°22 Renmin Nanlu - Sec 3 - Chengdu
www.windhorsetour.com
Ou
"SOUTH
ASIA TREKKING "
PO
BOX.5741 PCN 036 Kathmandu - NÉPAL
tél.: 977-1-489
253
(demandez Rinchhen Sherpa qui parle Français!)
|
Meilleure
période - Climat :
Le climat n'est pas aussi
mauvais que l'on peut le penser et même si les meilleures périodes restent
le printemps et l'automne, il ne faut pas oublier que l'hiver peut être
une période très propice à la découverte
des différentes région -
Cependant, les amplitudes de températures peuvent être énormes surtout en
été où l'on passe de la chaleur étouffante à des nuits très froides
(surtout au dessus de 3500 m)
Dormir sans (trop de) soucis...
Il est
relativement facile de trouver une place au dernier moment dans un
monastère où l'on vous accueillera toujours avec plaisir, c'est l'occasion
de faire des rencontres inédites et de partager la simplicité extrême de
ce peuple ! Par contre, il est fortement recommandé de ne pas dormir "chez
l'habitant" (et oui !) car il se verrait du coup très compromis aux yeux
des autorités Chinoises....
LHASSA:
Dormir:
"Oh Dan Hotel":
(Ramoche Temple Road) 240/260 Rmb avec belle chambre propre et
sdb.perso)
"Kirey Hotel" (25/30 Y la nuit avec serviette de toilettes - douche
commune chaudes - Internet et sinon... "Snow lion
Hôtel" - "Jokhang Hôtel" -
"Flora Hôtel" peuvent aussi
être de bons choix)
E
Evitez absolument le "Lhassa Hotel" qui est la plus grande source de revenu des Chinois
!!!
XIGATZE:
Xigaze Chomolungma
Hotel (100 Rmb la double) - Gyangtze Hotel
(25 Rmb en dortoir de 4) -
c'est aussi ici que vous trouverez la Bank of China (Shanghai Road) -
change les traveller's.
GYANTSE:
Attention ! il faut absolument insister pour ne pas dormir au Gyantsé
Hotel Chinois qui se trouve à l'entrée de la ville mais au "Gyantsé Hotel
Tibétain" dans la grande rue qui mène au monastère;
Manger sans risques :
Le plat traditionnel
ici, c'est la Tsampa (orge grillée) avec parfois de la viande de Yack
séchée- Dans les villes toutefois, il sera assez facile de trouver des
"momos" (raviolis à la viande et aux légumes similaires au Népal) ou des
"Thukpas" (soupes) -
LHASSA: Une adresse connu et
reconnu où l'on mange bien: "Taschi Restaurant prés du "Yak Hôtel".
Que faire
/ que voir : (n'oubliez pas
que l'argent que vous donnez dans ces temples arrive pour la plupart du
temps dans les caisses du gouvernement Chinois ... choisissez avant
d'entrer !!)
-
Potala Palace : 100 yuans - de 9h30 à 15h00 (avant le 1°
mai) puis ensuite 9h00à 15h30. (réservation des billets un jour à l'avance
en haute saison...)
-
Le "Trashilhunpo Monsatery" (Xigatze) 30
Rmb ouvert de 8h00 à 16h00 - 80 Rmb pour les photos (!!)
- Sakya monsatery
(145 Kms à l'ouest de Xigaze) Prendre un bus à Sakya (30 Rmb) -
départ à 7h00 et 8h00 pour 5h00 de route - ouvert de 9h00à 12h00 et 15h00
à 16h00 seulement !!
- Rongpu monastery: Un endroit
difficilement accessible car il n'existe pas de bus réguliers, aussi , il
vous faudra faire du stop ou bien prendre un taxi - 60 kms depuis "New
Tingri" - une petite guesthouse s'est installée permettant d'y dormir pour
quelques Yuans - dormir au monastère est également possible (30 Rmb) -
petit déjeuner avec pancakes et thé au beurre de Yack -
- Xalu monsatery (30 kil au SE de
Xigatze) - Prendre le bus qui fait le trajet entre "Xigatze et "Gyangze"
et marcher environ 1h00
- Camp de base de l'Everest : prendre
un bus pour Xigaze et Lhaze (400 /500 Rmb )
- Sera Monsatery : ouvert de 9h00 à
16h00 (35 Rmb )
- Norbu Lingka Monstery : Ouvert en
principe de 9h30 à 18h00 - fermé le dimanche - admission : 35 Rmb
- Gabdain monstery: prendre le bus qui
part devant le Jokhang (départ à 6h30) - 35 Rmb a/r - retour vers
14h00 sinon on peut dormir sur place (très sommaire) pour 25 Rmb
- Drepong MOnstery (5 kil au Nord de
Lhassa, construit en 1416, un des plus remarquables de la région - c'est
ici que le V° Dalai Lama vécu avant de s'installer au Potala -
Admission : 35 Rmb
- Yaowang Hill":C'est la colline qui
fait face au Potala, c'est ici qu'auparavant on enseignait la médecine
Tibétaine, abandonné depuis au profit du nouvel hôpital de Jokhang !!
et tellement d'autres choses....la région de "N Gari" à l'ouest du Tibet ,
son monastère de "Korqag" ou son lac Banggong , etc.....
Marchés pour achats souvenirs:
- Le Youth
Road night Market: Devenu hyper touristique, on y trouve malgré
tout quelques souvenirs intéressants en cherchant bien .
- Le "Tianhai Market" : un des
endroits où les spécialités culinaires de la région sont réunis, si vous
n'avez pas le temps de vous perdre dans la ville, rendez-vous ici .
|
|
CSPT
"Comité de
soutien au Peuple Tibétain"
174/176
boulevard Eugène decros
93260 LES LILAS
(France)
01/48.45.12.09
e.mail:CSPTF@francenet.fr
|
ll
existe peut-être
encore un moyen d'aider les Tibétains efficacement, c'est en prenant leur
Nationalité ! (sans pour autant renier la votre), pour cela, il faut
absolument que nous obtenions un nombre important d'inscrits afin que le
gouvernement donne une suite positive, si vous voulez nous suivre, venez
remplir la liste déjà nombreuse en cliquant ici :
www.passeport-tibetain.fr.st
|
[
Quelques lectures intéressantes:
Un nouveau dictionnaire Franco-Tibetain
vient de sortir, il vaut 36,60 € et vous pouvez l'obtenir directement par
e.mail: karmat@worldnet.fr
"Le Tibet, une
civilisation blessée"
Françoise Pommaret -
chez "Gallimard"
Ce petit livre est à mettre entre toutes les mains ! Clair,
formidablement documenté, pédagogique sans être le moins du monde lassant
ni prétentieux, il a surtout le ton juste, le ton de ceux et celles qui
connaissent, respectent, et aiment le peuple tibétain d'un amour
authentique.
et bien d'autres
sur ce site :
http://tibet.tls.free.fr/liens/livre.htm
[
Quelques
liens:
http://lagazettetibetaine.info/index.php
http://www.tibet.fr/
http://www.neverland.net/~bati/tibet/
Quelques
photos perso
[ [ [
Informations /
actualités
Une étude Suisse sur l'adaptation
à l'altitude des Tibétains (janvier 2004):
Il semblerait que pour les
Tibétains, l'acclimatation à la vie à plus de 3.500 mètres est en partie
héréditaire. Ils possèdent en effet une musculature mieux à même de lutter
contre le manque d'oxygène en altitude que celle des personnes vivant en
plaine, selon une étude de l'Université de Berne, soutenue par le Fonds
national suisse de la recherche scientifique - C'est ce qu'ont observé le
professeur Hans Hoppeler, spécialiste de la médecine du sport, et son
équipe du département d'anatomie systémique de l'Université de Berne,
auprès de participants à deux expéditions suisses à l'Everest.
Cette étude a montré que l'enzyme
"glutathion-S-transférase", connue pour neutraliser les radicaux libres,
se retrouve en plus grande quantité dans l'organisme des Tibétains, même
chez ceux qui n'ont jamais été exposés au manque d'oxygène ! Sa
concentration est plus élevée de 380% chez les Tibétains de l'Himalaya et
de 50% chez les Tibétains des plaines que chez les Népalais. Selon le
professeur Hoppeler, cité par le FNS, "cela signifie que cette
caractéristique doit être en partie héréditaire". Les chercheurs vont
maintenant analyser cette acclimatation sur le plan génétique - Le tissu
musculaire des Tibétains montagnards et des plaines contenait également
une concentration plus importante de l'enzyme "énoyl-CoA hydratase" qui
oxyde les acides gras contenus dans les mitochondries et produit ainsi de
l'énergie. Cette adaptation semble également être héréditaire, du fait
qu'elle s'observe chez tous les Tibétains, ceux de l'Himalaya comme ceux
des plaines.
"Pneumopathie
atypique"
ou les secrets de la médecine tibétaine...
Conséquences
inattendues de l'épidémie de SRAS et de la psychose qui l'accompagne :
selon les dires d'un dirigeant d'une société pharmaceutique établie au
Tibet, "on a remarqué un boom sur les ventes de médicaments traditionnels
tibétains, réputés pour leur extraordinaire capacité de renforcer le
système immunitaire". "Nous avons vendu tout notre stock en quelques
jours" raconte le directeur chinois de cette compagnie.
Ce succès
s'étend largement au-delà des frontières du Tibet pour atteindre toutes
les provinces de Chine, jusqu'à Pékin. Le produit vedette "la pilule
Changjie" est composée d'une grande variété de plantes, selon le Dr Mima.
Vendue 11,70 yuans (1,20 Euro), la pilule n'est pas très chère d'autant
qu'une à deux prises par semaine suffisent.
Ndlr : une fois encore, la médecine traditionnelle tibétaine offre ses
remèdes à de nombreux Chinois qui
redécouvrent ses propriétés.
Sauront-ils le reconnaître ?
- L'emblème de Lhassa
-
[
Les fêtes
et festivals au Tibet
-
Nouvel an Tibétain (février /mars)
- "Shoton" Festival (7° jour du 7° mois
de l'année Tibétaine)
- "Dama festival" à Gyangtze (mai/juin)
- "Kyangqen
Festival" a Nagqu (10 août )
- "Goinbo" (Novembre/décembre)
|
|
Vos Témoignages.....
|
Mai 2003 - Londres: Un homme
saute du sommet de la colonne Nelson sur Trafalgar Square, l'un des
monuments les plus célèbres de Londres, pour protester contre la
domination chinoise du Tibet. Gary Connery et trois autres
protestataires ont escaladé le monument de 50 mètres, érigé à la
gloire de l'amiral Nelson, et ont déployé un large portrait du
dalaï-lama, le chef spirituel et politique des tibétains en exil où
était écrit: "récompensez le Dalai-Lama". Gary Connery a ensuite
sauté de la statue de l'amiral Nelson qui surmonte la colonne et
ouvert son parachute presque immédiatement. Il ne s'est pas blessé.
Il a reconnu après ce saut de 44 mètres environ que l'expérience
avait été éprouvante mais qu'il l'avait fait pour «la bonne cause».
L'association Act for Tibet (Agir pour le Tibet) a précisé que
Connery et ses trois compagnons, qui n'ont pas été identifiés,
étaient tous des grimpeurs expérimentés. Les trois autres sont
descendus en rappel. "Nous nous excusons si cette action a gêné la
police de quelque façon", a déclaré Isabel Lowsada, une porte-parole
du groupe. Selon la police quatre hommes étaient interrogés au
commissariat voisin pour présomption de dommages criminels. La Chine
a occupé le Tibet en 1950, en invoquant une supposée légitimité
historique de Pékin sur le territoire. Le dalaï-lama quitta le pays
après l'échec du soulèvement contre les Chinois en 1959 et a
installé un gouvernement en exil à Dharamsala, dans le nord de
l'Inde.
Interview
réalisée au Village des Enfants Tibétains à Dharamsala
Le
nombre des enfants tibétains contraints de partir pour l'exil, dans
des conditions terribles, est en augmentation constante. 1500
enfants de moins de 13 ans sont arrivés en Inde en quatre mois début
2001, soit trois fois plus que les années précédentes.
Parmi eux Migmar, un enfant tibétain dont l'évasion du Tibet en
1993 a bien failli tourner mal... En montagne, lors de la traversée
de cols enneigés de plus de 6000 mètres, le passeur du petit
groupe dont il fait partie ouvre sans scrupules les veines d'une
petite fille qui a le malheur de pleurer, et abandonne à leur sort
plusieurs enfants dont Migmar et son cousin. Par miracle, eux sont
sauvés in extremis par deux tibétains qui les emmènent à l'hôpital
de Kunde près du Solo-Kumbu.
Dans cet hôpital, le Docteur Murdoch, un Néo-zélandais est
contraint d'amputer les pieds des deux garçons...
Ces enfants sont redescendus à l'hôpital de Patan pour la
convalescence, et plus tard dirigés vers un camp de transit à
Katmandou où ils retrouvent le passeur qui, par la suite, tente de
les supprimer en les empoisonnant, pour qu'ils ne témoignent pas
contre lui. La mort continue donc de roder autour d'eux dans ce
camp...
Ils rencontrent là un membre français de la "Maison des
Himalayas", qui avec l'accord de Tashi Namgyal, (représentant
du Dalaï-lama au Népal ) décide de les emmener loin du danger à
Dharamsala, où ils tentent maintenant de se reconstruire une vie au
Village des Enfants Tibétains....
***
27
Novembre 2002: Un moine tibétain meurt torturé en camp de travail
forcé !
Le contexte général actuel de la
cause tibétaine était pourtant encourageant, avec la libération de 3
prisonniers politiques, dont la très emblématique Ngawang Sangdrol,
et la possibilité d'un dialogue entre le gouvernement chinois et le
gouvernement tibétain en exil.
Cependant, quelques jours après
l'arrivée au pouvoir de Hu Jintao, nous venons d'apprendre par le "Tibetan
Center for Human Rights and Democracy" (TCHRD) basé à Dharamsala, le
décès d'un moine tibétain torturé en camp de travail forcé. Le moine
Lobsang Dhargyal, âgé de 40 ans a été transféré en Octobre 2001 dans
le camp de la centrale hydroélectrique du village de Siling (Comté
de Machen). Il est décédé le 19 Nov 2002. Il a subi des tortures et
des violences probablement dans le but de le faire parler, comme
souvent les prisonniers politiques. Il a été arrêté et emprisonné
pour 16 ans sur la base de suspicion d'espionnage et de séparatisme,
alors qu'il rentrait au Tibet pour rendre visite à sa mère en Mai
2001. Il avait déjà été emprisonné pour 3 ans et demi en 1992 pour
avoir réclamé la liberté pour le Tibet, puis avait quitté le Tibet.
Plus que jamais, France-Tibet
souhaite que des négociations entre le gouvernement tibétain en exil
et la Chine s'engagent le plus tôt possible ; et que tous les
prisonniers politiques soient libérés des prisons officielles comme
de la multitude de centres de détention dont les trop célèbres camps
de rééducation par le travail (Laogai). Bien que la Chine a signé la
Convention contre la Torture en 1988, le TCHRD a eu connaissance de
79 cas de Tibétains morts de tortures depuis cette date. Les
tortures cruelles et dégradantes sont courantes dans les prisons
chinoises (coup de matraques électriques et décharges sur tout le
corps, station debout sur un sol gelé jusqu´à ce que la peau reste
collée au sol, etc). Les prisonnières souffrent des formes les plus
dégradantes de torture.
Lorsqu'ils sont libérés, les
anciens prisonniers ne peuvent souvent pas réintégrer leur ancien
travail ou monastère. Beaucoup sont conduits à l'exil. Les anciens
prisonniers sont pris en charge à Dharamsala par l'association Gu
Chu Sum, ONG établie par un ancien prisonnier politique, le
Vénérable Yeshi Togden.
France-Tibet
peut vous permettre de parrainer l'un de ces anciens prisonniers. A
titre indicatif, le montant mensuel et annuel des parrainages pour
2002 est de 276 Euro par an, mais vous pouvez aussi donner suivant
vos possibilités. Vous pourrez entrer en contact avec les
prisonniers parrainés. Un reçu vous sera adressé pour déduction
fiscale. Merci d'envoyer vos dons par chèque à l'ordre de
France-Tibet-GCS (10 rue Jean Macé, 75011 Paris). Les dons seront
intégralement versés à l'ONG Gu-Chu-Sum.
REVOLTANT !
(3 Septembre 2002)
La compagnie aérienne
sud-coréenne Asiana Airlines refuse la présence du Dalaï-Lama à
bord de ses appareils !Ce dernier ayant l'intention d'emprunter un
vol entre l'Inde et la Mongolie, via la Corée du Sud le 2 septembre
prochain; "Nous lui avons poliment demander d'emprunter
d'autres vols, pour son bien et celui des autres passagers" a
expliqué le porte-parole de la compagnie, Ma Jae-Young. Selon les
partisans sud-coréens du leader spirituel tibétain, le refus de la
compagnie aérienne est motivé par les pressions exercées en
sous-main par la Chine........ |
|
***
Depuis toujours, le
rêve de partir au Tibet était en moi....alors, un jour, j'ai pris
un billet et suis parti; Malgré la beauté des paysages, la
gentillesse des Tibétains, il faut témoigner afin que le monde se
rende compte de ce qui arrive à ce peuple qui à court terme
cessera d'exister ! Les jeunes générations naissent dans un
univers Chinois (!) et n'ont plus aucun repère quant à leur
culture;
***
La visite du "Potala"
est désormais sous haute surveillance, des caméras partout, des
gardes à chaque entrée, des moines espions, des moines
fonctionnaires faisant respecter les règles et interdictions ou
faisant payer les 10$ la moindre photo .... La culture Tibétaine
disparaît ainsi alors qu'elle continue de se développer partout
ailleurs dans...le monde, un comble !
***
Les Tibétains deviennent une
minorité dans leur propre pays , tout le monde ferme les yeux alors
que ce territoire va bientôt être rayé de la carte, il
n'intéresse personne, le pays est trop loin, trop petit et
surtout...trop "gentil"!
***
Saviez vous qu'il suffit
désormais de dénoncer un Tibétain qui aurait confier son
intention de fuir pour recevoir de la part du gouvernement Chinois
1500 yuans ???!
*** |
|
photo: F.Virot
|
|
MONSTRUEUX
!!
Il
faut savoir qu' à ce jour, la matraque électrique reste
l'objet de torture favoris des Chinois afin de rendre les
pauvres Tibétains les plus dociles possibles....et surtout
afin qu'ils se rapprochent de l'idéologie communiste ! Ces
tortures consistant à introduire cette matraque à
l'intérieur du vagin chez la femme, et dans la bouche grande
ouverte pour l'homme ! |
|
LETTRE
OUVERTE:
La Chine tolère les touristes au
Tibet... à la condition qu'ils rejoignent des groupes, plus faciles à
contrôler que les voyageurs individuels, et surtout qu'ils y mettent
le prix : des prix artificiels équivalents à des années de salaire local
!!!
Et voilà le témoignage d'une voyageuse occidentale qui a tenté
d'éviter ce racket:
LHASSA, la ville interdite, inaccessible aux
voyageurs… tel le veut le mythe autour du Tibet. Mais, de nos jours, le
Tibet est tout à fait accessible… moyennant une certaine somme d'argent,
surtout lorsqu'il s'agit d'accéder à la "Région Autonome du
Tibet".
Parmi les différents chemins d'accès à la "R.A.T", construits
par les Chinois afin de "libérer" les Tibétains de leur "oppression", seul
trois sont ouverts aux visiteurs étrangers: la route de Katmandou ou
"Friendship Highway", une route en terre battue, qu'il faut
franchir en jeep ; les voies aériennes de Katmandou et de Chengdu , 3600 Yuan (~2700FF) pour les étrangers au lieu de
1600 Yuan (~1200FF) pour les natifs ; et la route de Xining à Lhassa via
Golmud, desservie par des bus locaux. Il existe toutefois des restrictions
supplémentaires qui ne permettent pas aux voyageurs individuels
d'emprunter ces routes (ce serait trop difficile de les contrôler!), Il
faut former un groupe d'au moins quatre personnes pour se procurer un
permis de voyage, le fameux "Alien's Travel Permit", que l'on
obtient en achetant un "circuit" à l'agence de voyage gouvernementale, le
CITS (Chinese International Travel Service).
Lors de mon arrivée
en train à Xining en 1999, j'ai donc essayé de me procurer un permis au
CITS qui était fermé. Une personne toutefois présente (il s'agissait d'un
hôtel), n'était pas au courant du permis et m'a gentiment indiqué la
station de bus en direction de Lhassa. Environ six bus, gouvernementaux et
privés, étaient garés dans l'attente de charger leurs passagers.
Connaissant le règlement officieux du permis, j'ai donc décidé d'acheter
d'abord un ticket via Golmud, pour ensuite me le procurer. Un
Néo-zélandais, empruntant le même bus, avait toutefois acheté son ticket
de bus pour Lhassa, en discutant un prix "intéressant", 700 yuan (~525 FF)
au lieu du prix local 300 yuan. Arrivée à Golmud, le CITS se trouvant loin
de la station de bus, j'ai donc décidé de continuer mon trajet dans le
même véhicule, moyennant la somme marchandée par le Néo-zélandais. Après
avoir quitté la station qui était infestée d'étranges "hommes aux lunettes
noires", le bus s'est arrêté de nouveau pour nous montrer la manœuvre
prévue: il fallait se cacher sur le toit, une cachette qui était toutefois
bien organisée et tout à fait confortable. Ainsi, nous, les seuls
touristes occidentaux, avons traversé le poste de contrôle pour rejoindre
au bout de 20 min nos places réservées dans le bus. Tout le monde était
satisfait du coup et les passagers chinois contents pour nous. A 1h30 de
Golmud, un véhicule blanc nous a soudainement arrêtés, à la manière de
"Starsky et Hutch" et le rêve était terminé. Nos passeports et ceux des
deux chauffeurs, un Chinois et un Tibétain embarqués, ils nous ont laissé
à notre sort au milieu de nulle part. Après avoir fait de l'auto-stop pour
revenir sur nos pas, nous sommes donc arrivés au "Kermo hôtel" où
on nous attendait dans un "Tourist Office" (non pas le CITS). Là,
une Chinoise a entrepris de nous expliquer la situation sitôt rejointe par
les deux hommes aux lunettes noires munis de nos passeports.
Nous
traitant comme des lycéens ayant commis une grande bêtise, elle a crié que
nous n'avions pas respecté le règlement chinois en voyageant sans permis.
Sachant que nos deux chauffeurs risquaient beaucoup plus que nous-mêmes,
nous avons essayé de rester diplomates et avons présenté des excuses pour
notre comportement. Elle a donc changé de ton et nous expliqua
qu'enfreindre la loi chinoise pouvait nous coûter une amende de 900 Yuan
(~675 FF). Tout en restant courtois, nous avons pu nous mettre d'accord
sur la somme de 300 Yuan. Toutefois, elle a ajouté que pour nous rendre
nos passeports, il fallait que nous signions un papier stipulant que nous
étions punis pour infraction à la loi chinoise (voir cf.). Nous étions
d'accord, mais nous avons demandé de voir cette loi. Aussitôt, elle a
changé de ton en insistant que ce papier était la manière pour nous de
récupérer nos passeports. Elle a donc commencé à crier en chinois sur les
deux chauffeurs, assis au fond de la pièce. Pour détendre l'atmosphère,
nous avons alors écrit une première lettre d'excuses tout en stipulant
l'impossibilité de vérifier l'existence de cette loi. Elle refusa cette
remarque ainsi que d'autres points. Il fallait ajouter que nous avions été
punis pour non-respect de la loi et elle raya une grande partie de cette
première version. Rebelotte, nous avons écrit une deuxième lettre, mais ce
n'était toujours pas ça… il ne fallait pas mentionner que nos passeports
nous avaient été confisqués. Et le même scénario s'est répété: lors des
pauses dans notre "discussion", elle a profité pour s'en prendre à nouveau
aux deux malheureux chauffeurs, jusqu'à ce que nous ayons fini par écrire
la lettre voulue (dictée)…
L'histoire s'est toutefois bien terminée, le
"bureau touristique" enrichi de quelques centaines de yuan (les chauffeurs
ayant laissé également leur argent), nous avons été envoyés au bureau du
CITS, l'étage au-dessus, pour nous procurer un voyage "organisé" (qui
inclut le trajet vers Lhassa et quelques excursions sans les frais
d'entrée, ni l'hôtel!) à 1600 yuan. Après avoir passé la nuit au même
hôtel et en bonne sécurité, le service de chambre a fait un tour de
routine vers 6h le matin, nous sommes donc allés acheter notre voyage au
premier étage où nous avons eu l'honneur de rencontrer la même dame
chinoise, ainsi que son service de surveillance… nous n'avons pas vu la
police (le Public Security Bureau) et celle-ci prétend (d'après le
témoignage d'un touriste) être en désaccord avec les méthodes du CITS de
Golmud.
Mais cela n'est qu'une anecdote d'une touriste, ce sont les
citoyens qui doivent subir ces méthodes au quotidien…
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