ARMOIRIES DES BARRIERE

   

 


Armoiries :

On retrouve la documentation officielle des armoiries des BARRIERE, illustrées ci-dessus, dans le "rietstap's armorial général"; la description originale des armes (blason) se lit comme suit ; "d'or à deux fasces de gueules, accompagnées de six fleur-de-lis d'azur."

La traduction du blason décrit également les couleurs originales des armoiries des BARRIERE comme étant : "or: deux bandes horizontales et rouges accompagnées de six fleurs- de -lys bleues."

 

La Gaule "barbare" du IIIé au XIé siècle :

"barbare" signifie, en grec, "étranger au monde grec" et, par extension, au monde romain. Ce mot s'applique aux huit siècles, soit 25 génération, qui couvrent le bas-empire romain et le haut moyen âge, période prépondérante dans l'histoire de la population française, de ses zones linguistiques, de son habitat et de ses moeurs. La germanisation du peuple gallo-romain a été moins profonde qu'on ne l'a dit et cru pendant longtemps et, dans la majeure partie du territoire actuel de la France, les traditions romaines se sont maintenues dans une population indigène largement prédominante, qui a assimilé rapidement les peuples allogènes, toujours minoritaires et souvent admirateurs de leurs adversaires vaincus. Les immigrés germains ( Francs, Alamans, Burgondes, Wisigoths), bretons, gascons, normands, les communautés orientales ( Juifs, Grecs, Syriens) ou autres ( Saxons, Espagnols, Irlandais) se sont fondus dans le peuple gallo-romain en quelques générations, la plupart du temps à la faveur de la christianisation.

 

L' origine des noms et la signification du nom BARRIERE :

Il semble que le nom BARRIERE soit d'origine locationnelle et occupationnelle. Nos recherches montrent que l'on peut l'associer au mot français qui signifie "celui qui habitait près d'une propriété; le gardien d'une barrière". Bien que cette interprétation soit le résultat de recherches onomastiques, on peut sans doute trouver d'autres significations au nom de famille "BARRIERE". De nombreux noms ont des origines multiples.

Quand on commence à faire des recherches approfondies sur le nom de BARRIERE, on peut le rencontrer sous des orthographes différentes de celles utilisées aujourd'hui. En fait, il se peut très bien que ce nom se soit écrit différemment il y a des siècles, ou même que dans notre famille, quelqu'un a modifié son nom. Plus on avance dans les recherches, plus on a la chance de trouver des orthographes différentes. L'évolution de la langue, l'étourderie et souvent l'illetrisme, ont composé les diverses manières dont un nom peut être écrit.

 

Suivant l'hébreu :

"bar" pourrait être traduit par "fils", mais le mot "ben" qui est plus souvent utilisé que "bar" signifie également "fils".

Mais "bar" peut aussi être traduit par "blé", "grain", "pur", "serein".

Il est à noter que le mot "bara" qui se trouve dans la 1ère phrase de la Bible "Béréchit bara Elohim èt haChamaïm véèt haAretz", ce mot "bara" signifie "créa" (du verbe "créer"). Ce qui peut vouloir dire que l'Eternel (Béni soit-Il !) fût Le Créateur Suprême avant d'être Elohim, pluriel de Majesté, qui est l'un des nombreux noms qu'on Lui donne.

Si l'on veut écrire le mot BARRIERE en Hébreu, l'orthographe devient :

Beith, Reish, Yod, Ayin, Reish


(8 lettres en caractères latins, 5 lettres en caractères hébraïques).

Décomposons le code :

Beith : c'est la "maison", le "foyer familial", la 1ère lettre du 1er mot de la 1ère phrase de la Bible, l'union des deux principes du masculin et du féminin, le "temple" ;

Reish : c'est la "tête", le "sommet", l'"humilité". Il est le mouvement de renouvellement des choses par la destruction et la régénération ;

Yod : vient de "yad", la main. Yod est la plus petite des lettres de l'alphabet et pourtant celle qui contient le plus de puissance.
Symbolise la puissance de manifestation et d'action comme la main dans le corps ;

Ayin : c'est un "oeil". Apporte la vision nécessaire pour sortir de l'enfermement, les idées fausses se brisent et les oeillères tombent. Ayin est la "vision de la source", la contemplation directe sans intermédiaire.

Reish : le deuxième Reish a le même sens que le premier.

BARRIERE pourrait donc signifier "la maison du renouvellement actif de la contemplation continuellement renouvelée", les deux Reish insistant sur le renouvellement, la régénération.

 

Variantes orthographiques du nom de famille :

On sait qu'il est fréquent de trouver différentes orthographes pour des noms de même origine. Il n'est donc pas surprenant que les dictionnaires des noms de famille mentionnent les variantes orthographiques possibles du nom BARRIERE: BARRERE et BARRE. Même si les gens qui portent le nom ancien et distingué de BARRIERE représentent un faible pourcentage de la population d'aujourd'hui, il y a peut-être un grand nombre de nos parents qui portent le nom de BARRIERE, sous l'une ou l'autre de ses formes.

Nous avons mentionné les origines les plus fréquentes des noms de famille et nous avons recherché la signification du nom de BARRIERE.

Les noms de famille français à des origines diverses qui s'expliquent par la diversité des influences qu'a subie la France : influence romaine, musulmane et méditerranéenne, normande et anglo-saxonne, israélite, huguenote, allemande, etc.

Comment les premiers blasons européens furent accordes :

 

   

 

Au moyen âge, on était toujours en guerre; on ajoutait donc de plus en plus d'armures à l'uniforme de bataille du chevalier; l'armure en métal comprenait un armet pour protéger la tête, et il était donc pratiquement impossible de distinguer un chevalier d'un autre. Afin d'éviter les mésaventures sur le champ de bataille (comme de blesser un ami), il a fallu trouver le moyen d'identifier les combattants. On a alors pensé à la couleur; les chevaliers se sont donc mis à peindre des motifs sur leurs boucliers de bataille; ces motifs ont finalement été portés sur des chasubles tissées et enfilées par dessus l'armure. En fait, on voyait souvent caracoler de nombreux chevaux affublés d'une chasuble en tissu, les armoiries de leur maître resplendissant sur leur flanc.

A mesure que l'on créait de nouveaux motifs, il est devenu nécessaire de les enregistrer ou de les déposer dans un livre afin d'éviter que deux chevaliers n'utilisent le même insigne. On tenait des registres qui donnaient à chaque chevalier le droit d'exclusivité sur son blason.

Le mot héraldique est associé aux cottes d'armes en raison du rôle du "Hérault" qui enregistrait les blasons, pratique courante lors des événements sportifs médiévaux.n Les tournois, ou joutes, étaient très en vogue au temps de la chevalerie, et, lorsque chaque combattant était présenté à la foule, un Hérault sonnait la trompette, annonçait les exploits du chevalier et décrivait son blason. Celui-ci était ensuite enregistré par les héraults pour assurer la protection des droits familiaux de possession et d'utilisation des armoiries.

 

QUELQUES ANCETRES :

 

Le Chevalier de La Barre :

fut torturé et brûlé vif à 19 ans pour "ne pas avoir salué une procession". Le procès fait apparaître la collusion entre l'évêque et le procureur du roi.

Au milieu du siècle des Lumières s'ouvrait le procès de Jean-François de La Barre. Né en 1745 à Férolles en Brie, il vécu ensuite à Abeille où une cabale fut montée contre lui par les autorités .

Le Chevalier fit appel auprès du Parlement de Paris. Le jugement fut confirmé en date du 4 juin 1766, à la suite d'intrigues de cour.

Le 1er juillet, après avoir subi la question ordinaire et extraordinaire, on lui coupe la langue, on le décapite, on brûle son corps avec le Dictionnaire Philosophique de Voltaire devant une foule en extase.

Voltaire tenta de le réhabiliter mais n'y parvient pas. Il le fut par la convention le 25 Brumaire AN II (15 novembre 1794).

 

Jean de la BARRIERE :

fondateur de l'ordre des feuillants; il semble que cet ordre fut apparenté aux templiers. Un couvent était situé près des Tuileries à Paris.

 

Grand Ecuyer de Napoléon :

Cet ancêtre avait la charge d'établir et d'organiser les relais sous Napoléon 1er. Des documents sur cette charge étaient en possession de ma grand mère maternelle, ainsi que le cachet en métal portant les armoiries de Napoléon; l'inscription est : service du grand écuyer.

 

LE CHATEAU BARRIERE


 

Situé dans le Périgord blanc, le château Barrière se trouve dans la ville de Périgueux; le visiteur voyage dans le temps; le pavé d'une rue, la mosaïque d'un mur, les rampes ouvragées d'un escalier l'invitent avec le passé; la cité conserve les vestiges d'un temple gallo-romain, la tour de Vésone, ainsi que le château Barrière.

 


 

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