Un concert organisé par "Furia" l'asso. Pontoisienne qui fait revivre le rock qui avait été étouffé depuis quelques mois (voir
années) à Pontoise.... Une soirée qui débute aves Los Tres Puntos: un Ska dans l'genre 80' bien construit avec des cuivres bien
présents.... J'avoue n'avoir pas vu la totalité de leur set pour cause de bouffe (spaghettis bolognaises) dans la cuisine derrière le
bar... Et de plus j'ai pas de photos pour en gros les mêmes raisons.... Après cette première mi-temps arrive Assoiffés.... Alors là, pas
plus de photos vu que j'étais sur scène!!! En tout cas en ce qui nous concerne, nous Assoiffés, bon set.... François un peu limite
au niveau éthylique, mais, bon set, et bon public, 300, 400 on a pas su me dire exactement, agités à souhait... Et pour remplacer
cette absence de photos, voici quelques gueules divers ... vous en connaissez peu être certaines...











Enfin arrive "the last band of the night" Jim Murple Mémorial... Entre rock steady et rythme and blues avec des reflets "jazzy"...
Agréable a écouter mais aussi a regarder... Une contrebasse, des cuivres, une chanteuse avec une voix.... et pour ceux qui on la
chance comme moi de voir cela des coulisses un batteur efficace et qui bat de façon... élégante!!!

Je suis parti à 1h30 et encore pas mal de cheuloux finissaient la soirée devant la salle... Merci à Furia pour cette bonne soirée et
pour la programmation qu'ils effectuent depuis cette rentrée 99....




On avait rencard avec la bande des Pélicans ce samedi 15 janvier pour un concert près de Cergy à Vauréal... Arrivés vers 5
heures et comme à l'habitude en pleine forme, a peine sont ils dans la salle que Rahan (guitare-violoncelle) et Polo (chant)
commence à ce dandiner sur la balance que finissent les assoiff'...
21h00 le concert débute et tout de suite le public peut nombreux (une petite centaine de personnes mais ce qui est
normal pour cette salle perdu dans une banlieue sans transports en commun) commence à bouger,













deux trois ska sympathique et arrive le morceau "Kakatoès": sur ce morceau le groupe redouble d'énergie comme si après un petit
échauffement les choses sérieuses arrivaient.... ensuite l'intensité ne descendera plus... en milieu de set voila qu'ils entament une
reprise; "les situations claires" de feu "les Satellites" ou Braska (guitariste d'Assoiffés) viendra chanter avec eux (ou meugler c'est
plus juste)....
Retour dans les loges, là, ce sont les Pélicans Rouge et Frisés qui arrivent, même si pas très fier de leur prestation sur la fin
de leur set, nous public, nous n'avons vu que du bon!

Un petit remerciement à Fred et Sam des "Ogres de Barback" présent ce soir là, et qui à l'appel de Braska (encore lui) sont
venu chanter "Les rues de Paname" avec les Assoiff' et la bande de keupons de Sannois.... Une bonne soirée....



Marcel a quel age exactement ? Parce qu'il n'a personne qui est foutu de me le dire...
Je crois qu'on ne le sait pas nous-mêmes...

Ça avait d'autres noms avant ?
Non, ben disons il y a eu des délires mais plus des machins occasionnels pour le lycée. Tof, ça fait 10 ans ? T'es arrivé en '90 ? Enfin
bref on ne le sait pas nous-mêmes, mais grosso modo ça a une dizaine d'années parce que ça a mis du temps pour devenir un
groupe. Au départ on était plus une bande d'agitateurs de tout poil, on a organisé des fausses manifs dans le Boulonnais donc à
côté de Calais, dans le Nord Pas de Calais quoi, c'était: "on veux une belle arrière saison" - "non aux moquettes murales" et on
s'amusait. Il y avait des groupes rock qui se la jouait vachement et on s'amusait à les parodier et puis on a trouvé un nom à la con et
c'est resté, Marcel quoi. Pendant un moment on faisait des concerts occasionnels et puis on s'est pris au jeu et puis c'est parti...

Qui compose dans le groupe les mélodies et les textes - je m'attends à la réponse "c'est tout le monde"... ?
Ouais.

Alors justement, si c'est tous ensemble c'est qui en particulier ?
(rires)... il ne lâche pas le morceau...

Je veux dire c'est qui qui est par exemple au niveau des textes farfelu, c'est vraiment tout le groupe ?
C'est moi (Franck), les textes c'est moi - mais il y a un comité de censure, c'est-à-dire, t'amène les textes et le lundi ils sont à chier et le
vendredi ils sont formidable (rires). C'est un peu la merde. Donc, quelque fois il y a une mélodie qui traîne et on dit "ouais, ça serait
bien mais là, tu vois, tu l'a fait en 12 pieds, si ça serait le même texte mais si tu pouvais le faire en 8 pieds, ça serait bien ! Haaaaa -
merci beaucoup ! J'enlève les conjonctions... Et puis la musique, c'est tout le monde, après il y a Tof, Tibal, J.B. qui amènent
essentiellement les petites mélodies et tout ça.

Vous avez pris depuis un certain temps une notoriété très importante et méritée (rires), comment réagissent les majors ?
Les majors ?
Je crois qu'ils sont en train de nous trouver beau et attirant et tout ça. Sexy. Et ils sont tous indépendants...

C'est-à-dire Sony ne vient pas te voir mais...
Si si, Sony vient te voir mais "je suis indépendant", c'est genre Yelen, t'hallucine. Disons que d'un seul coup on a plus le morbac,
d'un seul coup on est fréquentable, on ne sent plus la sueur, tu vois, d'un seul coup on est merveilleusement superbe. Bref quoi,
tant mieux pour eux quoi...

Marcel et son Orchestre à la télé, un clip, quelque chose ? Ça peut exister ?
La télé oui, en ce moment il y a des télés qui ont appelé, il y a eu deux fois Canal. On les a pas appelés, ils sont venus nous chercher,
on les a pas refusé quoi. Et il y a une émission sur la Cinq qu'on va enregistrer mercredi qui s'appelle "en juin ça serait bien". Je ne
connaît pas l'émission, mais apparemment on peut jouer live aussi, donc on le fait. Ça sera semi-acoustique. Il y aura tout le monde
sauf la batterie qui sera remplacée par une boîte à rythme, mais on va y gagner... (rires). Ça se remplace... Et un clip, il y a le mec qui
nous a suivi là, de Canal+, pendant 48 heures, qui a filmé pleins d'images à la braderie et lui il avait envie de monter un clip, donc on
le laisse faire. Il nous a envoyé une version mais on trouvait qu'on ne voyait pas assez le public délirer et tout ça, donc on l'a
renvoyé, il est en train de retravailler dessus. Donc peut-être qu'on en aura un. De toutes façons faut pas rêver non plus, c'est à dire
si t'es indé, si t'achètes pas autant d'espace publicitaire à la télé, faut
pas rêver. Je ne suis pas sûr que le clip passera, mais en tout cas, on en aura un. On se le passera aux fêtes de famille.

Et sur le net...
Ouais.

Vous portez des tenues d'étonnantes sur scène lors de vos concerts. De plus en plus le public arrive dans des tenues similaires. On
m'a raconté vous avoir vu à Lille devant 2000 personnes lookées comme vous. Marcel et son Orchestre ne serait pas un coup monté
pour en réalité pénétrer le monde de la mode ? ... question con hein ?
A un moment on s'est dit si au niveau de sap quand tu as dix ans de retard, est-ce que tu n'a pas cinq ans d'avance ?

C'est pas loin, parce qu'on y est ...
Ouais, c'est ça l'histoire...

Les précurseurs du passé...
Nous, il y a aussi un gros clin d'oeil au carnaval. L'histoire c'est de se dire quand tu pars faire le carnaval à Dunkerque - on ne parle
pas de Nice, parce que c'en est pas un pour nous, 120 balles pour voir passer les chars, c'est l'horreur. Là, le carnaval de Dunkerque,
il y a un truc que j'aime bien dire, c'est plus difficile d'avoir ses vacances en février à Dunkerque qu'en juillet/août. Tu vois, les mecs
ils prennent leur mois de vacances en février pour faire le carnaval pendant tout un mois. Comme quoi c'est vraiment très très fort.
Après il y a le carnaval de Bayeuil, chez nous c'est plus Le Portel. Mais il y a un truc que j'aime vachement là-dedans, c'est que c'est
le moment où les mecs se libèrent, se relâchent complètement, ils récupèrent dans les armoires de vieilles fringues, n'importe quoi, et
tonton s'habille en tata, mais il y a un côté qui est vachement vrai au sens où ils se libèrent, ils sont eux-mêmes. Quelque soit le
boulot que t'as aujourd'hui, on te demande de répondre comme ceci ou cela, qu'on t'es médecin tu mets ta musique comme un
médecin etc, c'est chiant. Et là, l'avantage du carnaval, c'est qu'il n' y a plus de rênes, tu n'es plus bridé, tu t'abandonne. Et Marcel
sur scène, c'était ça. C'était dire au gens "mais lâchez-vous, s'exorciser, et je pense que les mecs viennent déguisés parce que pour
eux c'est aussi un moyen d'aller plus loin que d'habitude. Ils viennent de faire une fête où il n' y a plus de limites tu vois, ils vont se
surprendre à danser n'importe comment, comme des cons à se rouler à terre et je trouve ça assez sympa, parce qu'il y a tellement de
concerts qui sont très formatés, où il faut dire 2 fois "Yes Saï", lever le doigt comme ça, bref faut montrer que t'es un sous-Bob et
quelque part à la fin t'es toujours pas toi. Donc si on peut arriver à ça, je serrai content.

Ensuite un peu plus intelligent : sur le dernier album on peut entendre pour la première fois je crois dans la discographie, un
texte qui ne plaisante pas, et qui dénonce les cons et l'économie libérale. Serait-ce un nouveau visage de Marcel qu'on nous
dévoile ? Ma question est vicieuse, c'est suite à une discussion avec vous quand on avait fait "Ras le front" ensemble, tu nous
avais dit "on ne peut pas nous, vu l'étiquette du groupe, lancer un message 100% engagé et tout". Maintenant, là, on voit que ça
commence d'arriver...
Disons qu'il y a toujours eu dans le groupe...

Oui, mais ça on le sent, mais il n'a jamais été exprimé au travers des chansons, sérieusement au travers des chansons. Tandis
que ce texte est 100% sérieux.
Ouais, c'est vrai, tout à fait. On a hésité, c'est un texte auquel je tenais vachement, mais il était un peu plus long et la fin était plus
cynique. Que là il y a une alternative qui est douceur, caresse. Au début ils en voulaient pas du texte, et après quand j'ai commencé
de dire deux fois "fesses", peut-être une fois "tototte" au début - ça y'est, c'est passé (rires). Il y a le fait que l'idée était de se dire
que pour nous l'humour est une arme, tu vois, et à la limite on a toujours voulu utiliser les choses de façon détournée. On considère
que le public est suffisamment intelligent pour voir entre les lignes et côté manichéen du rock, nique, respect, les bons et les
méchants, tout ça, je m'y retrouve pas. Moi, je considère que le radicalisme - c'est pas un scoop, moi, je suis un gros gaucho, et puis
dans le groupe il y a une bonne partie, c'est pareil, où je pense que à travers notre attitude sur scène, c'est pas difficile de voir où on
se situe. En même temps, je ne suis pas convaincu, moi, que c'est derrière un micro qu'on change vraiment les choses. Je préfère être
dans les quartiers, parce que j'ai arrêté de bosser, moi, en mai, mais j'étais
pendant 17 ans là-dedans, je préfère être dans des assos, tu vois à l'AÉRONEF on a invité ATAC, on a toujours fait des concerts de
soutient, des choses comme ça, mais je ne sais pas le faire le côté texte très engagé. Parce que ou alors il faut être très doué ou alors
et bien souvent je trouve, qu'il y a aussi beaucoup de démagogie. Et c'est pas toujours évident. Tu vois, tu me pose la question,
mais vous faites pareil sur les supermarchés et tout ça.

Je rentre pas Assoiffés en compte dans mes questions.... (rires)
Il y a pas besoin d'utiliser, en tout cas pour nous, d'une façon
détournée, parce qu'on sait pas le faire, tu vois : allez, c'est la
lutte finale, c'est peut-être par pudeur. Et en même temps, les
mecs nous parlent d'anti-fascisme, on a peut-être envie de leur
répondre : pour moi, le plus grand film anti-fasciste que je
connaisse, au niveau cinéma, c'est Chaplin, c'est le Dictateur.
Et c'est le plus grand clown qui l'a fait. Et après c'est aussi
peut-être un grand clown qui a créé un truc qui est devenu
malheureusement indispensable, qui est les Restos. Alors
je crois que pour moi, le rire tue la peur. Et on a préféré
jusqu'à présent le rire. Sauf que là pour l'économie libérale,
j'ai peut-être pas réussi à trouver le côté fun pour le faire.
Alors on a voulu le faire de façon plus directe, parce que
c'était un vrai coup de gueule, fallait que ça sorte comme ça.

Je te rassure, il y a beaucoup de gens que je connais qui aime
beaucoup ce morceau-là.
Ouais, on a plein d'éloges là-dessus, hein c'est vrai ?
La plus par des compils veulent ce morceau là, canal aussi...

Parce que c'est moins guignolesque, c'est plus facile à
présenter aussi.
Ouais c'est vrai. Mais après il y a aussi le fait que pour nous,
c'était vraiment, on croit quelque part, le vrai malaise, tu vois,
lorsqu'on parle de fascisme, mais en même temps on traite
l'homosexualité dans "la boum à Cindy", le Pacs, il y a longtemps
qu'on l'a digéré, qu'on le veut quelque part. Mais le truc c'est que
c'est-ce qu'on a éventuellement dans le monde du rock qu'on a
trouvé, c'est que très souvent, au reggae, une partie de la scène,
c'est essentiellement "mon quartier ma galère" "legalise" "nique
la police" et "destroy fascisme". Et pour nous, le vrai problème
c'est l'économie libérale. Et tout le reste c'est que la conséquence
de tout ça. Le cancer c'est l'économie et le fascisme et tout, ce
n'est que les petites maladies que tu choppes à cause de ça. Et
malheureusement je ne comprenais pas comment les mecs
pouvaient la jouer, la gueuler "nique le système" en étant les V.R.P.
du système. A coup de gros T-Shirts placardés "Nike", "Adidas" et tout ça, quoi. Pour nous il y a un problème dans tout ça. Je ne
vois pas comment tu peux cracher sur un système en les nourrissant sans arrêt. Et donc, c'est ça aussi. Pour moi, le vrai malaise c'est
l'économie à reformer, à attaquer. En même temps, je suis aussi intimement convaincu qu'on n'est que 2%...

Il y a plus de monde que ça, c'est parce que déjà il y a beaucoup de gens qui sont comme ça et qui n'appartiennent à rien. Donc tu
ne peux pas les compter, mais ils sont beaucoup. C'est comme les fumeurs de pétard. On ne peut pas les compter mais on les estime
quand même à 5 millions.
Ouais, mais tu vois, s'il y avait 5 millions de gauchos en France, à mon avis ça bougerait un petit peu. Mais le problème c'est que
c'est difficile. Qu'est-ce qui fait la relation, c'est obligatoirement les saints médias, le PAF, je trouve qu'il n'y a aucune télé qui n'est
pas affreusement politiquement correct. Il y a Canal+, qui fait l'insolence, mais c'est la chaîne la plus politiquement correct qui soit.
C'est-à-dire on va gueuler sur les politiciens, c'est facile de gueuler sur les politiciens parce qu'il n'a plus un qui décide. Tu vois ça
ne décide plus un politicien ça compose. Qu'est-ce qui décide, c'est le monde économique. Le politicien ferme sa gueule. Si un chef
d'entreprise dit "ah, vous me laissez pas embaucher comme je l'entends, très bien, je vais délocaliser". Et le politicien la boucle parce
qu'il a trop peur qu'il a 400 ou 500 nouveau chômeurs qui vont lui dire "la prochaine fois on vote pas pour toi". Donc de toute façon,
les décideurs c'est le monde économique, mais il n'a pas assez d'image. Je trouve que le problème est que les chaînes de télé vivent
avec le monde économique. Canal+, ça appartient à Vivendi, ça appartient au Club Méditerrané. Quand tu vois Karl Zéro, encore à
midi j'étais outré. Il a fait soit-disant une fausse pub sur l'OMC en disant "donc voici l'association des amis de l'OMC, Organisation
Mondiale du Commerce, et il fait un truc immonde. Il te fait un truc... tout ceux qui sont pour l'exception française etc. et il te
présente l'exception culturelle française à coup de "ils sont vraiment, vraiment phénoménaux, voici l'exception culturelle française"
alors donc contre la France grosso-modo grivoise, pauvre, minable, choisissez l'OMC. Et à côté de ça il essaie de faire bien jeune,
bien arrogant et tout. Il est affreusement cynique, affreusement sournois.

Il faut savoir qui c'est, mais il y a plein de gens qui ne savent pas qui c'est.
C'est vrai. On m'a même dit que c'est le nègre de Pasqua, qu'il écrit des discours.

Il y a du bon dans son journal, il faut faire le tri, c'est comme dans tous les journaux.
Bien sûr, c'est clair. Enfin, nous, s'il y a l'engagement, il sera dans le sens politique, il sera essentiellement, comment dire, anti-
capitaliste.

Et la dernière question, c'est la question bonus de la part de Charlotte (4 ans et fan): Comment vous faites pour faire de si
belles musiques ?
Je vais t'avouer que le problème c'est qu'il n'y en a pas un qui écoute la même chose, qui aime la même chose au même moment. On a
des trucs qui converge et tout. Mais ce qui fait que quand on prépare un morceau, il y' en a qui font "Putain, je m'imaginerai bien ça"
et l'autre, il dit "Ah ouais, et puis là-dessus je mettrais un riff de hardcore", "Ah non, non, je le voulais roots" et l'autre, il dit
"Attends, attends, mais par contre si à ce moment-là, on mettait un bon rock'ab..." et à la fin c'est noooooon!!!! Et donc le problème
c'est que c'est que des gueules ouvertes, donc il n'y a pas un qui lâche du terrain. Donc au début c'est un affreux capharnaüm et
puis à la limite, quand ça fait plus chier personne, c'est un morceau. Ça se passe comme ça.

C'est bien pour finir.





Il y a pas mal de temps que l'on attendait la rencontre de "Assoiffés" et des "Caméléons"... Quelques contacts
téléphoniques avez eu lieu et partout ou passe l'un il voyait les traces de l'autre, oui vraiment cette rencontre était attendue... Et
voilà qui est chose faite au grand bonheur de tout ceux qui était présent ce samedi 18 décembre à Nevers pour cette soirée
organisé par la vénérable association du "Café Charbon"...
21h15 Assoiffés attaquent et dès les premiers accords les créteux qui ont fait le déplacement de Montargis (et oui!) partent
dans un pogo endiablés et en quelques minutes c'est toute la salle qui frétille... Un set efficace ou s'enchaîne les "slams" et les
bousculades, Ricket qui nous gratifie sur le "bal des cheuloux" d'un slam ou, porté par le public, il restera le temps d'un couplet
(c'est pratique le micro HF), les Caméléons eux sautillent et acquiescent sur le coté de la scène: la soirée et déjà bien chaude....





















Fini les Assoif' tout le monde se rue au bar le temps du changement de backline, dans les loges c'est l'effervescence:
"Assoiffés" a mis le feu, les "Caméléons" préparent les jerricans d'essence pour arroser tout ça....
22h45 ça y est les Caméléons passent à l'action: et le public se jette dans la fosse, les Assoif' sont au premier rang et voilà
que ça re-slam de plus belle, même Ninou (bassiste des assoif') y reviendra plusieurs fois. Et pendant 1h30 cette ambiance ne va
pas descendre d'un degré, des vieux morceaux que tout le monde connaît, les nouveaux que déjà ils connaissent tous, c'est
comme le dira l'organisation "une soirée réussie"...
Il est minuit trente, la salle a du mal à se vider... Pourtant le bar est vide depuis une heure, les 350 agités ont tout bu, les
derniers irréductibles sont devant les stands et discutent ou chantent, les dernières bouteilles qu'ils avaient planqués à la
main...

En février 2000 les Caméléons jouent à Vernouillet (78) à 10 bornes du fief des Assoif', et devinez qui va jouer avec les
Caméléons ce soir là? Et oui, c'est bien eux, alors la soirées sera chaude, pourrait on dire "chaleur incontrôlée"....

26 FÉVRIER 2000 20H30 VERNOUILLET 78 (10 km de Cergy-Pontoise)
CAMÉLÉONS + ASSOIFFES
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Les Ogres en coulisse...
Jim Murple Memorial
Pélicans...
...Frisés
L'affiche avec le bôa offert à charlotte